Auteur : Akasha.

Titre : Adieu (ou : moi et mes coups de déprime)

Série : Gundam Wing.

Genre : Dark/death fic. POV Quatre. Pourrait être épistolaire… à voir, c’est à vous de l’interpréter comme vous voulez. Ah oui aussi : neuneu et larmoyant.

Couples : 4+3

Disclaimer : Après vérification, ils ne sont pas à moi mais bien à leur propriétaire dont vous trouverez le nom quelque part dans le générique de la série parce que je l’ignore totalement.

Note : Ce POV se situe après que notre adorable Quatrichou, sous l’emprise du système Zéro, ait tiré sur Trowa et il est persuadé qu’il est mort.

C’est un de mes premier fics que j’ai ressorti de sous une pile de magazines poussiéreux après que Calliope m’ait dit que j’écrivais des fics space et que celui-là en faisait partie. (les autres sont au nombre de deux, un sur Anne Rice et un autre sur Gundam qui trouvera peut-être un jour sa place sur le web quand je lui aurai trouvé un titre)

 

Adieu.

 

 

   Désespoir.

   Vide.

   Rien. Je ne ressens plus rien.

   Mon corps est vide de larmes d’avoir trop pleuré.

   Je suis fatigué. Oh, si fatigué.

   Si tu savais.

   Mais tu sais. Tu sais là où tu es.

   J’ai mal. J’ai mal là, tout au fond de moi. Mon âme ne supporte plus la douleur. Pourtant, elle l’entretient, cette douleur qui me ronge, ce désespoir qui dévore mon âme, brûlant comme un feu de brousse, ne laissant que terre calcinée derrière lui.

   Cette flamme.

   C’est la flamme de mon amour pour toi. Elle ne sait pas vers qui se tourner alors elle brûle, sans fin, elle consume tout, à l’intérieur de moi. Même mes yeux me brûlent. Ils ont trop versé de larmes.

   Ma gorge se serre. Je mens. Elle ne se desserre plus, elle reste nouée ; depuis trop longtemps elle tente d’étouffer mes sanglots. Elle en est devenue douloureuse.

   La chaleur.

   La chaleur du désert qui chauffe ma peau. Comme je voudrais me perdre avec toi dans les profondeurs glacées de l’univers ! Si je viens, m’attendras-tu ? …

   Je viendrai.

   Ne part pas trop loin surtout…

   L’espoir.

   Je m’y suis abandonné, éperdument.

   Je voulais y croire… mais je savais… au fond de moi… ce vide, cette blessure qui saigne. Cette blessure qui a laissé mon âme, ma vie, mes sentiments, mes… sensations, tout, tout s’est échappé… pour toujours… Et je suis vide.

   Perdu.

   Sans toi.

   Toi… sans qui je ne suis plus rien, plus personne, un corps errant, sans âme, sans raison de vivre, n’ayant que le vide… l’espace…

   Le seul sentiment qui reste, le seul qui ne se soit pas enfuit par la brèche de mon cœur… le désespoir.

   Pourquoi refuser la vérité plus longtemps ? Il est l’heure de déchirer ce voile de mensonge dont je me suis entouré…

   Mort.

   Ce mot me pèse.

   Mort.

   Et je t’ai tué.

   De mes propres mains…

   Sans hésitation.

   J’ai perdu ce que j’avais de plus précieux dans cette vie à présent : toi.

   Tu me manques.

   Toi, ton souffle dans mon cou, ton odeur, tes étreintes, ta puissance, la chaleur et la douceur de tes baisers, si délicats, si passionnés…

   Je veux te sentir encore… là, tout contre moi. Je veux te serrer encore une fois contre mon cœur, t’entourer de mes bras, comme si rien de tout cela n’était jamais arrivé, jamais.

   Mais la douleur est là.

   Et le froid aussi. Ce froid qui en moi succède aux flammes dévorantes. Un blizzard d’hiver, ce vent glacial qui gèle tout sur son passage. Il s’agite, tourbillonne, tuant tout ce qu’il reste de vie…

   Il m’appelle.

   Ne l’entends-tu pas ?

   Ce chant.

   Ce chant mélodieux m’appelle à lui…

   Cette mélancolique plainte qui s’élève dans les airs, déchirant le silence et mon cœur…

   Je ne vivrai pas sans toi.

   J’arrive.

   Son appel se fait plus pressant… Encore… Irréaliste…

   Je ne te laisserai pas… Jamais… Plus jamais.

   Pardon de t’avoir fait tant de mal.

   Voudras-tu encore de moi ?

   Je l’espère.

   Je viens. Et si tu ne veux pas me pardonner, j’errerai.

   J’errerai sans fin dans les limbes, patient, pleurant, regrettant, mais au moins, je saurais…

   Je ne peux plus continuer à rester ainsi dans l’incertitude.

   Mon amour.

   Mon amant

                    Eternel.

 

   A jamais je serai à toi.

                                     Je t’aime

                                                   Pour toujours…

 

 

Ton little one.

 

 

 

 

 

 

Valà ! L’est tout court, je sais, et il a pas vraiment de scénar qui se tienne mais faut pas oublier que quand je l’ai écrit, la fanfiction, ça faisait même pas deux semaines que je savais que ça existait. On peut prendre ça comme une excuse ? C’est désespéré à ce point ? Un piti mot, siouplait é_è …