Human cyborg.

Sequel to End of line.

 

 

Auteur : Akasha, on tape pas l'auteur !!!! et pis Calliope pour les petits commentaires débiles de fin de chapitre et le travail d'inspectrice des travaux inachevés!!!

Ak : pardon, j’ai pas pu l’en empêcher -_- ;;

Série : Gundam Wing

Genre : yaoi, non il est pas mort, recyclage de boîte de conserve, torture, OOC majeurs, TWT (cad pas moyen de caser cette fic dans le déroulement logique de la série).

Couples : 2+1, 4+3, pour le moment. Mais si vous avez lu End of line vous savez déjà tout ça…

Disclaimer :

Ak: Qu'est ce que la légalité ?

Calliope: Un truc vachement chiant qui fait que pour chaque chose, il y a un propriétaire et qu'il est en théorie le seul à pouvoir faire  mumuse avec ses possessions. Pas prêteur, quoi. Mais la légalité c'est aussi, et surtout, la chose qui est faite pour être bafouée, détournée, etc…… Je sais plus, qui a dit qu'une loi était faite pour être détournée?

Ak: Quelqu'un d'intelligent…  Donc, on nage dans la plus totale illégalité… COOL !! ^_________^

 

Note : oui, j'ai fait une suite. C'est pas ma faute. C'est celle à Calliope. Elle a failli m'étriper. Failli seulement. Bref. Et puis j'avais envie de faire du torturage de bô bishônen aux yeux cobalt et à la tignasse brune en bataille. Et de voir comment était fait J de l'intérieur ^_______^ Après cette fic, je retourne à ma torture de bishônen aux yeux verts… 

Calliope : Farpaitement indécrottable!

Ak : et c’est ELLE qui me dit ça ?! Elle sait faire que des deathfic cette sadique !! -_-

 

 

Introduction: … Et ça continue…

 

 

Le garçon court vers ce corps inerte qu'il devine au loin.

Sous la pluie.

Mais il s'en fiche.

Il vient de comprendre.

De comprendre qu'il l'aime. Qu'il l'a toujours aimé. Et qu'il ne veut pas le laisser partir.

 

 

Quand il arrive près du corps, il se laisse tomber à genoux.

Ça fait bien une heure qu'ils sont à sa recherche. La mission devait être courte et ils se sont inquiétés de ne pas le voir revenir.

Les ozzies aussi le cherchent. Ils le veulent, maintenant qu'ils l'ont /abattu/ touché.

Lui l'a aperçu alors qu'il survolait la zone. Pas étonnant que les autres ne l'aient pas vu, il était tombé de la falaise. Heureusement, quelques mètres plus bas, il y avait un petit terre-plein. Il  se serait tué sans ça. Car il n'est pas mort, non. Le garçon ne peut pas, ne veut pas le croire.

Il l'appelle, doucement.

L'autre garde les yeux fermés.

Pourtant, il aurait juré que quelques secondes auparavant, ils étaient entrouverts…

Il insiste.

Pas de réponse.

Il se penche alors sur lui.

Il ne respire plus.

Son cœur manque de s'arrêter avant de repartir à un rythme infernal.

NON !!

Il n'est pas mort.

Il ne PEUT pas mourir.

Il hurle son nom.

De peur.

De douleur.

Il veut encore y croire. Encore. Pendant qu'il le peut.

Il se penche et colle son oreille au torse de l'autre garçon, se fichant totalement du sang qui macule sa joue.

Il n'entend rien ou plutôt si, il entend son propre cœur qui semble vouloir exploser dans sa poitrine et dont les battements résonnent dans sa tête. Il se force à rester comme ça jusqu'à ce qu'il se calme.

Et alors seulement il l'entend.

Son cœur.

De faibles battements.

Si faibles.

Trop faibles.

Mais quand même.

Il est en vie !

C'est la première fois qu'il ressent de la joie. De la vraie joie. A l'état pur.

Et l'espoir renaît.

Mais les battements ralentissent dangereusement. Il n'est pas question qu'il le laisse partir ! Il ne comprend pas: pourquoi ne respire-t-il pas ? Alors il essaye de la ramener. Mais le bouche à bouche ne fonctionne pas.

Le garçon refuse de se laisser aller. De le laisser aller. Jamais.

Il faudrait pouvoir… lui insuffler de l'air quand même, mais comment… Le soldat en lui, cet esprit froid et méthodique, analysa plus posément la situation, et les mots s'imposèrent d'eux mêmes dans ses pensées… il ne parviendrait pas à le sauver lui-même, il avait besoin d’aide… l’hôpital. Oui, c'est ça. C'est sa seule chance…

Le garçon ne veut pas rester là à réfléchir plus longtemps. Il passe délicatement ses bras sous les épaules et les genoux de son ami et le soulève.

Il lui faut faire vite à présent.

D'un pas à la limite de la course, il redescend de la plate-forme naturelle à flanc de falaise par la petit sentier qui l'a mené jusqu'ici. Il grimpe ensuite rapidement dans son gundam, prenant le corps inerte sur ses genoux, et décolle aussitôt.

 

         * * *

Il est assis dans le couloir de l'hôpital depuis ce qui lui semble être des heures. La porte au bout du couloir s'ouvre soudain sur des silhouettes connues. Il ne prend même pas la peine de relever la tête et continue à fixer avec attention un point imaginaire sur le linoléum.

Une main se pose sur son épaule.

 

- Ça va Heero ? demande la petite voix inquiète de Quatre.

- Je ne sais pas, répond platement le japonais sans oser les regarder, les médecins ne sont pas encore sortis.

- Et toi, comment tu te sens ?

 

Yuy fut si surprit de la question qu'il ne sut quoi répondre pendant quelques secondes. Il ne pouvait concevoir que quelqu'un s'inquiète ou seulement se préoccupe de lui.

Il hocha vaguement la tête et ‘hnna’ quelque chose pouvant aussi bien s'apparenter à un « oui » qu'à un « non » ou qu'à rien du tout en fait.

Quatre s'assit à côté de lui en soupirant et en secouant la tête. Les autres prirent place sur les sièges en face. Un silence lourd s'établit mais personne n'eut le courage de ne serait-ce que tenter de l'alléger. C'était toujours Duo qui le faisait d'habitude.

Mais Duo était maintenant entre la vie et la mort sur une table d'opération.

Et Duo risquait réellement de mourir.

Tous le sentaient.

Après quelques minutes, le petit blond ne supporta plus cette atmosphère pesante et se leva en se proposant d'aller chercher des rafraîchissements. Trowa se leva lui aussi en commença à arpenter les couloirs de l'hôpital. Seuls Wufei et lui trouvèrent le courage de rester là à attendre.

Et attendre.

Et attendre encore.

Presque insoutenable.

Le lèvres de l'autre pilote bougeaient dans une prière muette. Même s'il ne comprenait pas bien le chinois, Heero reconnut quelques mots sur ses lèvres. Lui ne croyait en aucun dieu. Sur le moment il aurait aimé. Juste pour avoir quelqu'un à qui demander la survie de Duo. Juste pour vaincre ce sentiment d'impuissance qui augmentait irrémédiablement de minutes en minutes…

 

Trowa revint. Mais il resta appuyé au mur, les yeux mi-clos, le regard vague, ses bras croisés sur sa poitrine.

Quatre revint aussi. Les bras chargés de tout ce que possédaient les distributeurs de l'hôpital en matière de sucreries et de boissons gazeuses.

Chacun contrôlait son stress comme il le pouvait.

Et l'attente reprit. En silence.

 

Ce ne fut que plusieurs heures plus tard que s'ouvrirent les portes de la salle d'opération. Aussitôt, les jeunes garçons bondirent sur leurs pieds, chacun bien plus nerveux qu'il ne voulait bien le montrer, sauf peut-être Quatre, qui laissait derrière lui une tonne de papiers éventrés.

Les chirurgiens qui sortirent avaient l'air éreintés, quand Yuy regarda la pendule murale, il comprit pourquoi: cela faisait environ six heures qu'ils étaient dedans à s'occuper de Duo…

 

Tous écoutèrent dans un état second ce que le médecin leur racontait, peu préoccupés de savoir le pourquoi du comment une fois qu'ils eurent appris que leur ami était encore en vie, même s'il avait bien failli y passer…

En gros, il ne ressortit de cette conversation que quelques détails importants: le jeune homme avait été atteint de plusieurs balles ; une avait perforé le poumon gauche, frôlant le cœur, une avait été se loger tout contre la colonne vertébrale mais ils avaient pu l'extraire et Duo ne serait probablement pas handicapé moteur, une avait traversé l'épaule et était ressortie, la dernière avait quand à elle sectionné l'artère de la cuisse. En outre, sa chute d'une dizaine de mètres n'avait pas arrangé les choses. Il avait récolté un bras cassé, quelque-unes de ses côtes étaient à l’état de purée, une cheville foulée et une jolie commotion cérébrale.

Mais ce n'était pas tout.

 

La dernière nouvelle fit l'effet d'une bombe dans le groupe de jeunes gens que l'espoir avait regagné.

Il était dans le coma et avait dû être placé sous respirateur car il n'avait plus le réflexe de respirer par lui même…

Il y avait fort peu de chances qu'il se réveille un jour…

Et ils devaient dès maintenant songer à prévenir la famille pour éventuellement le débrancher de l'appareil et savoir s'il souhaitait faire un don d'organes…

 


Suivant

 

 

Duo : Pas mort, mais pas en meilleur état non plus…

Akasha : ^__________________________________^

Duo : Juste une question, pourquoi moi ?!?!?

Ak : Ze t'm. Nan, sérieux, c'est rien qu'un prétexte. Le vrai martyr ça va être Heero.

Duo : Je suis un prétexte amoché.

Ak : Meuh nan, pas tant que ça… ^^

Calliope : MDR dans son coin.

Heero *tente de s’enfuir discrètement*…