Human
cyborg.
Sequel
to End of line.
Auteur
:
Akasha
Série
:
Gundam wing, à p'tit peu près, comme dirait Calliope.
Genre
:
on va dire shounen ai et OOC passke je sais pas quoi mettre
d'autre.
Couple
:
pour le moment, rien que 1+2. Pis si on veut, un peu de 3+4+3 et de
S+5
Disclaimer
:
Je vais peut être devoir rafistoler Duo avant de le restituer à son
propriétaire… Les autres sont relativement en bon état.
-
Bonjour Heero.
-
Hn.
-
… Ça ne sert à rien de venir tous les jours tu sais.
-
…
-
Fais-moi plaisir, va te reposer.
-
…
-
Heero…
-
Il va se réveiller Sally, il va se réveiller.
La
jeune femme ne répondit pas. C'était inutile.
Cela
faisait maintenant un mois que Duo avait été transféré dans l'hôpital qu'elle
prenait comme couverture. Ça avait l'avantage de s'occuper personnellement du
patient sans éveiller les soupçons et au moins ils avaient tout la matériel
nécessaire.
Elle
s'approcha du lit pour vérifier les constantes.
Désespérément
stables.
L'encéphalogramme
ne montrait toujours pas d'amélioration.
Elle
jeta un coup d'œil au japonais assis près du lit. Il ne la regarda même pas. Son
regard était fixé sur le corps de son ami comateux.
Soudain,
la porte s'ouvrit derrière eux.
-
Bonjour Sally.
-
Oh, bonjour Quatre.
Le
blondinet échangea avec la doctoresse un regard qui convoyait des encyclopédies
puis se retourna vers son ami.
-
Heero, le professeur J a encore demandé après toi. Tu sais, reprit-il après un
silence, il commence à avoir des soupçons à ton sujet, tu ferais mieux de rester
à la planque avec nous…
-
Non. C'est ma faute, lâcha le japonais, atone, j'aurais dû vérifier que cette
mission n'était pas un piège. Je ne l'ai pas fait.
-
Heero, ça ne sert à rien de rester là à te morfondre. Tout ce que tu vas y
gagner, c'est que les professeurs vont découvrir que Duo est en vie et que tu as
désobéit à l'ordre formel de ne pas aller le chercher, c'est ce que tu veux
?!!
Sally
s'arrêta, surprise. C'était la première fois qu'elle entendait le petit blond
élever la voix. Mais là où elle finit pratiquement sur le cul, ce fut quand elle
vit le japonais se lever et… obtempérer ! Il sortit sans un mot de la chambre.
Quatre s'approcha du lit, posa une main sur le front de l'américain et murmura
un « courage Duo » à son oreille avant de ressortir, non sans avoir
salué la doctoresse au passage.
-
Quatre, le retint-elle avant que la porte ne soit refermée, tu veux que je
réessaye aujourd'hui ?
-
Pourquoi faire ? Ça fait quatre fois qu'on essaye de le débrancher pour qu'il
réagisse, laisse-le se reposer.
-
Heero garde espoir.
-
Nous aussi Sally. Mais nous sommes réalistes.
* * *
A
la planque, l'ambiance était plus que morose.
Les
missions s'enchaînaient, plus ou moins réussies. Tous se rendaient compte que
Heero était en train de perdre pied.
Leur
leader. Toujours.
Surprise
générale, c'était Quatre qui avait repris le flambeau. Et il s'était révélé
d'une redoutable efficacité. Poigne de fer dans gant de velours.
Lorsqu'il
revint avec Heero, les deux autres l'attendaient au salon, en silence. Ils
avaient une nouvelle mission.
La
planque était terriblement silencieuse depuis que l'américain n'était plus là
pour mettre de l'ambiance. Quatre faisait des efforts dans ce sens, mais était
loin d'égaler Duo. Il commençait d'ailleurs à fatiguer, comme le montraient si
élégamment les soutes à bagages qu'il avait sous les yeux. Mais d'où venait
toute l'énergie bouillonnante de Duo ? Un de ses secrets… qu'il emportera
probablement avec lui.
* * * * * * * * * * 1[1]
Après
deux mois et demi 2[1]
de pressions de la part de l'hôpital, Sally avait craqué. Et les G-boys aussi.
Sauf Heero.
Tous
étaient réunis pour l'ultime tentative.
Cette
fois, ils ne remettraient pas le respirateur en route. Si Duo ne se réveillait
pas, c'était la fin.
Lentement,
un médecin coupa l'appareil et débrancha le tube. Le rythme cardiaque le
l'américain s'accéléra sous le manque d'oxygène puis ralentit… dangereusement ;
pour enfin devenir plat. Le médecin coupa le son désagréable de
l'électrocardiogramme sans un mot. Tous comprenaient.
Quatre
s'accrochait désespérément à Trowa ; Sally, elle, trouvait un peu de réconfort
dans les bras de Wufei. Ni le français, ni le chinois ne versaient de larmes
mais leurs yeux parlaient pour eux. Ainsi que le léger tremblement qui agitait
Wufei.
Heero
quant à lui… il était agenouillé près du lit, immobile, murmurant des paroles
incompréhensibles à l'intention de l'américain. Puis le murmure s'enfla, jusqu'à
devenir une plainte déchirante.
Quatre
enfouit son visage dans le pull de Trowa et celui-ci referma ses bras autour du
petit blond.
Il
le suppliait.
Il
le suppliait de se réveiller. De ne pas l'abandonner, de revenir, pour eux, pour
lui. Sa raison de vivre, il lui manquait, il n'avait pas le droit, il ne pouvait
pas, il fallait qu'il se batte…
Cette
supplication devint litanie, un flot de paroles où se mêlaient anglais et
japonais. Bientôt Heero retourna entièrement à sa langue natale. Tous auraient
souhaité être bilingue, trilingue ou même plus, là, juste là, à cet instant,
pour ne pas comprendre, ne pas entendre ni ressentir toute la douleur qui
étreignait leur ami en cet instant.
Le
médecin était partit depuis longtemps, ne supportant plus les cris désespérés de
Heero.
Sally
était médecin, et elle était la plus âgée, c'était à elle de s'occuper des
autres, de réagir… Elle s'arracha de sa torpeur, sécha ses larmes et posa une
main sur l'épaule secouée de sanglots du japonais.
-
Heero, souffla-t-elle en refoulant ses larmes, c'est fini.
Heero
ne voulait pas. Il refusait que Duo s'en aille. Alors il resta là, à attendre.
Attendre et guetter le moindre mouvement susceptible de lui confirmer que son
ami était toujours là.
Peu
à peu, les autres s'en allèrent. Une main se posa sur son
épaule.
-
Heero, l'appela Quatre la voix entrecoupée de sanglots.
-
Va t'en.
Le
ton fit peur à l'arabe. Froid, cruel, mais derrière, un désespoir et une douleur
immenses.
-
Va t'en !!!!!!! Hurla soudainement le japonais en le repoussant
brutalement.
Quatre
s'enfuit en courant. Pas tellement qu'il ait eu peur de Heero, mais avec son Uchuu no kokoro, il
ressentait de plein fouet toute la violence de ses sentiments. En plus des
siens. Il ne pouvait plus le supporter. Il rejoignit donc les autres, ses larmes
qui coulaient abondamment lui brouillaient la vue. Il essuya d'un geste rageur
et se composa une attitude plus calme avant d'arriver vers son petit groupe
d'amis.
Resté
seul dans la chambre, Heero reprit le siège à côté du lit qu'il avait occupé
presque tous les jours pendant plus d'un mois. Il prit dans ses mains celles de
l'américain, se pencha sur lui et déposa un baiser sur ses lèvres immobiles puis
retomba assis comme une masse et pleura.
Il
n'avait jamais pleuré avant, mais là, il voulait verser toutes les larmes de son
corps.
Pour
celui qu'il avait toujours aimé.
Le
seul et unique.
Duo
: Je suis un prétexte mort -_-
Ak
: On peut tuer quelqu'un deux fois de suite? Hein, on peut?
^______________________^ Vi je suis sadique, méchante et tout le tintouin…. Et
j'en suis fière ;p Ble ble ble.
Calliope
*chantonne* : Elle est des no-o-tres…… Elle a tué Duo comme les
au-o-tres!
Duo
: Bon toi la figurante exceptionnelle, mets-la en
veilleuse!
Rewiew
pliiiiiize ! é_è