Titre : Human cyborg, chapitre 8/22

Auteur : J’ai trop honte pour le dire… Calliope : Attend, laisse-moi te rendre ce service… Akasha !!!  Ak : Traîtresse -_-

Série : On dirait pas mais c’est Gundam wing

Genre : indéfinissable. Peut-être tirage de vers du nez quand j’y pense, quoique…

Couples : 3+4+3, 2+1... Gnnnnn… jelediraipas, jelediraipas, jele… 1+2 !!!!!! ^^;

Disclaimer : Petite devinette : à votre avis, combien de G-boys peut-on mettre dans une pokéball ? ……………………… Et la réponse est 5 bien sûr !! Je suis désolée monsieur leur propriétaire, vous avez perdu en répondant « aucun », vous êtes le maillon faible et vous devez laisser vos précieuses créatures entre les mains d’une fanficeuse complètement barge jusqu’à la prochaine fois… ……………………… pour rejouer, appuyez sur la touche « entrer », pour accéder au menu principal, appuyez sur la touche « M », pour mater des bishônens en train de s’ébattre librement, appuyez sur la touch…

 

 

Chapitre 8 : Confessions

 

 

La nuit avait été relativement calme. Personne n’avait osé pénétrer dans la chambre du japonais et Duo avait dormi sur le canapé du salon.

Enfin, dormi est un terme relatif… Après avoir visionné leur maigre vidéothèque, s’être retourné dans tous les sens comme un poisson tout frais pêché sur son étalage marchand, compté toutes les pièces de tous les gundams à la recherche du sommeil et s’être finalement abruti devant le télé-achat sur une chaîne étrangère, il avait réussi à s’endormir vers cinq heures du matin, une demi heure avant que Heero ne le réveille en se levant pour aller préparer le petit déjeuné.

C’était pas pour ça qu’il s’était levé.

Primo, il avait pas envie. Et forcer un Maxwell à faire ce qu’il n’a pas envie de faire le matin, après une nuit blanche équivaut au suicide donc, personne n’était venu le déranger.

Deusio, ça faisait partie de la tactique « on évite Heero si on veut pas qu’il nous fasse une de ses petites crises sous le nez. » Pas envie qu’il lui clamse dans les pattes, quoi, faut comprendre.

Et ça, Duo Maxwell, unique du nom, n’avait PAS ENVIE de le faire. Mais alors pas du tout. Surtout que ça faisait pas si longtemps que ça qu’il s’était avoué ses sentiments pour son taciturne mais tellement sexy coéquipier… Donc, Shinigami était de mauvais poil. De très très mauvais poil. On aurait même pu en faire une carpette avec tous ces poils… En attendant, il n’avait trouvé qu’un seul moyen pour se détendre : une bonne douche. L’américain, pas encore tout à fait éveillé, se leva avec la lenteur d’une méduse apathique et se dirigea tant bien que mal vers la salle de bain, qu’il squatta ensuite allègrement pendant plus de deux heures. Lorsqu’il en sortit à huit heures du matin, il se heurta à un Wufei plus que furax et complètement aphone à force de s’égosiller contre la porte de la salle d’eau. Le regard haineux qu’il jeta à Duo ne le fit pas ciller le moins du monde et le chinois s’enferma à son tour dans la pièce, dépité.

Quelques secondes plus tard, un hurlement perça la porte, suivi d’une pléiade de jurons en chinois à l’intention d’un certain « Shazi ».

 

Une seule mission se présenta ce jour là. Elle ne requérait l’expérience que d’un seul pilote.

Duo insista pour la prendre. Le 01 était partit pour l’en empêcher mais tous se liguèrent contre lui et il dut s’en remettre à l’opinion de la majorité. Après tout, ce n’était pas à lui de remettre en doute la valeur des autres pilotes sélectionnés par les profs.

L’américain partit donc faire ses repérages près d’une base d’OZ dans le secteur JAP non loin de leur planque actuelle. Allongé dans les fourrés, jumelles devant les yeux, il notait avec application le moindre mouvement des soldats occupant la base. Il devait bien admettre que lui, le grand tire-au-flanc, appréciait pour une fois d’être en mission de repérage. Ça lui permettait de s’échapper une journée pour ne plus avoir à supporter l’atmosphère pesante qui régnait à la planque. Certes, ce n’était pas un palace, mais pas non plus un deux pièces miteux. Cette petite maisonnette dans un tranquille quartier de banlieue, dotée d’un petit jardin et avec peu de voisins alentours n’en restait pas moins trop petite pour cinq terroristes adolescents, surtout quand la proximité des autres et en particulier de son voisin de lit nuit gravement à la santé de l’un d’eux…

Grouiiiiiiiiiik.

Oops. Presque midi, il est l’heure de calmer la bête ! Pensa Duo en reposant ses jumelles. Il extirpa de son sac à dos le déjeuné que lui avait préparé Quatre et mordit dedans avec un bel entrain.

Quatre. Avec un peu de chance, il arriverait à savoir ce qui arrivait à Heero…

 

* * *

 

Vous avez déjà essayé de taper la conversation à un mur ? En béton renforcé en plus. Et têtu comme une armée de Corses.

Parler avec Heero.

Mais dans quoi s’était-il encore embarqué ?! Et pas lui parler de la pluie et du beau temps, non, lui causer de SES problèmes à LUI.

Un peu plus et il entendrait le générique de Mission impossible résonner à ses oreilles.

…… Tu tu tu tududu du du… NAN !!! Pas le moment pour ça !!

Le petit blond prit son courage à deux mains, poussa un profond soupir et sortit de l’ombre du couloir pour entrer au salon. Il avait promis à Duo de parler avec Heero et d’obtenir de lui la raison de son trouble et il le ferait.

Le japonais ascendant iceberg ne se retourna pas. Pas qu’il n’ait pas senti la présence de Quatre dans son dos depuis dix bonnes minutes, non, juste qu’il n’avait pas envie de lui faire face.

- Heero ? Demanda timidement Quatre.

- …

Y a pas, cette fois, c’est vraiment la galère ! Et comment ke j’suis censé m’y prendre moi pour le faire causer ?!

- J’espère que tu réalises que je ne laisserai pas tomber.

Surpris au dernier degré, Heero n’en laissa cependant rien paraître. Il n’appréciait pas du tout le fait d’avoir l’arabe pendu à ses basques, quelqu’un de potentiellement capable de lire dans ses pensées… Bien sûr, il savait que son don n’était pas aussi développé mais cette perspective n’avait rien de rassurant. Il avait sa fierté quand même, s’il avait des problèmes, il entendait bien les résoudre seul, ils ne regardaient que lui et personne d’autre. Mais tout ces mots n’arrivaient pas à franchir ses lèvres.

Pourquoi n’y parvenait-il pas ?

Peut-être parce qu’il avait peur que ses paroles soient blessantes ? Avait-il peur de blesser le 04 ? Pourquoi se soucierait-il de son sort ? C’était quand même pas comme s’il s’inquiétait pour lui… il ne pouvait pas, il n’était pas… personne n’était son………

Ami.

 

Quatre recula vivement quand il vit le japonais arrêter de taper frénétiquement sur son clavier et serrer les poings. Il songea avec retard qu’il avait bien fait de monter ses barrières mentales…

- Heero, ça va ?

Son ton semblait si concerné… S’inquiétait-il ? Il ne devrait pas…

Le japonais releva à peine la tête et entrouvrit ses yeux. Un regard marine brûlant de rage et de haine traversa ses mèches brunes et transperça le petit blond.

Reculant d’un pas ou deux, celui-ci bredouilla une vague excuse avant de tourner les talons et de s’enfuir au plus vite. Depuis le début de la journée qu’il harcelait doucement Heero pour qu’il réponde à ses questions, peut-être cette fois-ci avait été la goutte qui avait fait déborder le vase ?

 

* * *

 

Un comité. Ils n’avaient rien trouvé de mieux. Lorsque Wufei était venu le chercher dans sa chambre, le japonais n’aurait jamais pensé à un piège pareil. Droit dans la gueule du loup.

 

Après que Quatre se soit enfui devant Heero, il avait rejoint Trowa dans la cuisine. Son amant s’était immédiatement alarmé de lui voir une mine si soucieuse. Ils avaient parlé sur un ton plus que sérieux de ce qu’il advenait de faire et finalement avaient décidé d’aller chercher leur coéquipier chinois pour avoir son avis. Le problème était que tant qu’ils ignoraient ce qu’il arrivait à Heero, ils ne pourraient pas l’aider et si celui-ci était brusquement pris d’une « crise » pendant les missions, cela pouvait leur coûter la vie à tous. Comment lui arracher des aveux alors que le plus diplomate d’entre eux s’y était cassé les dents ?

On dit que l’union fait la force…

 

Quatre désapprouvait cette méthode, en bon partisan de la manière douce et n’eut que confirmation de ses opinions quand les sentiments d’un certain soldat se sentant pris au piège lui parvinrent. Une simple pression sur le bras de Trowa lui permit de se faire comprendre quand à son inquiétude vis-à-vis de leur ami.

Wufei, d’un calme olympien, entama le premier les hostilités, exposant au japonais leurs inquiétudes au sujet de leur improbable survie si jamais il était défaillant lors des missions.

Silence total.

Quatre ressentit au fond de lui que ce n’était pas à ça que s’attendait leur camarade et qu’il avait du mal à comprendre le pourquoi du comment.

- Heero, comprends-nous bien, commença-t-il, je ne sais pas ce que tu as mais si ça affecte les missions, tu dois nous en parler, ce sont nos vies qui sont en jeu après tout.

- Vous vous trompez, répondit platement l’interpellé après un temps de silence.

- Comment ça ? demanda Trowa en levant un sourcil dubitatif.

- C’était avant que je n’étais plus opérationnel. Maintenant c’est arrangé.

Un frisson parcouru l’échine de Quatre. Il avait eu une voix si froide en disant ça ! Comment pouvait-il être en opposition aussi totale avec la tempête de douleur qui battait son plein dans ses veines ? Mais cela, il était le seul à le voir…

- On est quand même en droit de se poser des questions ! protesta Wufei.

Heero se mura dans le silence et son visage devint progressivement un masque lisse que rien ne pourrait percer.

- Heero, comment veux-tu qu’on t’aides si tu ne nous dit rien ? le supplia Quatre.

- Je n’ai besoin de l’aide de personne.

- Mais…

- Non Quatre, n’insiste pas, ça ne sert à rien de discuter avec une tête de mule pareille ! le coupa Wufei, plein de mépris. Comment peux-tu être aussi égoïste Yuy, fit-il en se retournant vers le brun, est-ce qu’il t’arrive de penser à la vie d’autres personnes que toi-même ?

Cette remarque fit mouche, mais seul Quatre fut en mesure de le ressentir grâce à son empathie, même si Trowa commençait à se poser des questions sur l’attitude étrange de son meilleur ami. Malheureusement, le chinois continuait ses récriminations à l’intention d’un certain « ahuri de pilote qui ne pense qu’à lui ». Mais Heero n’écoutait plus depuis longtemps, il avait l’esprit ailleurs…

Soudain, des yeux marine s’agrandirent de terreur et un faible « non » s’échappa de ses lèvres avant qu’il ne se recroqueville sur lui-même, enserrant ses genoux de ses bras.

- Ben ? Qu’est-ce qui lui prend ? demanda Wufei qui ne s’était aperçu de rien.

- Dehors, souffla Quatre en crispant une de ses mains sur son cœur.

Aussitôt, son amant vint glisser un bras autour de ses épaules pour le soutenir et l’emmena hors du salon, suivi du chinois.

 

Heero ne bougeait pas. Que faire de toutes manières ? Il n’avait qu’à attendre que la douleur passe. Et ne plus y penser. Il savait pertinemment pourquoi il avait mal, il savait que c’était sa punition, et il savait aussi quoi faire… il pensait y être parvenu mais il faut croire qu’il était encore trop tôt pour qu’il rejoigne les autres, il n’était pas prêt.

S’il n’arrivait pas à se dominer, c’est qu’il était faible, il était devenu faible, il n’aurait jamais dû… c’était sa punition, il fallait qu’il redevienne fort, il ne pouvait pas se permettre le moindre relâchement, un soldat n’a pas le droit d’être faible, sinon, il est inutile, et s’il est inutile, il n’a plus qu’à mourir, personne n’a plus besoin de lui… Or il y a des gens qui comptent sur lui… il doit sauver les habitants des colonies… donc il doit être fort… et il doit l’oublier… comme ça il ne revira plus jamais cette douleur qui lui vrille le cœur, se propage en chacun de ses nerfs et l’entraîne dans un tourbillon de souffrance…

 

Quatre se remettait lentement. Encore une fois, il avait été obligé de monter ses barrières mentales pour ne pas vivre la même souffrance que son ami. Assis sur une chaise de la cuisine, il avait le regard vague, n’écoutant visiblement pas les questions de Wufei. Soudain, il se redressa et se tourna vers son amant, qui ne l’avait toujours pas lâché.

- Il ne faut pas le laisser comme ça. Trowa, il faut que tu ailles lui parler, je suis sûr que tu y arriveras.

Trowa accepta silencieusement d’un mouvement de tête. De son côté, le chinois n’entendait pas laisser partir le petit blond sans qu’il lui ait fourni quelques explications au préalable.

- Pourquoi tu crois que lui y arrivera ?

- Parce qu’il est plus proche de Heero que n’importe lequel d’entre nous ici.

Devant le silence interloqué qui suivit, il continua dans sa pensée :

- Heero a peur de moi je crois… il doit penser que je pourrais le percer à jour plus facilement grâce à mon empathie et comme il n’a pas envie que je découvre certaines choses sur lui, il se renferme encore plus. Quant à toi… sans vouloir te vexer Wufei, tu n’es pas très diplomate.

- Hn, admit le chinois, un peu blessé dans son amour propre quand même. Mais en quoi ça serait plus efficace que se soit Barton ?

- Je connais sa façon de penser, répondit le concerné avant de se lever et de se diriger vers la porte du salon.

- Ils sont frères d’armes Wufei, il y a entre eux des liens que nous ne pouvons pas comprendre, dit Quatre une fois que la porte se soit refermée, un petit sourire triste flottant sur ses lèvres.

 

La porte s’ouvre. Quelqu’un entre. Malgré les battements sourds de son cœur qui pulsent à ses tempes, il l’entend. Un intrus. Que lui veut-il ? Qu’il aille se faire foutre.

La haine. La méfiance.

En même temps qu’elles montent en lui, elles calment sa douleur.

Peu à peu, il refait surface.

Ses yeux embués de larmes s’ouvrent lentement. Tout est flou…

Il a horreur de ses larmes qui lui viennent aux yeux… s’il n’est même plus capable de dominer la douleur…

Un corps se dessine dans la brume devant ses yeux… Trowa.

 

Un lourd silence s’installa entre les deux jeunes hommes. Quoi d’autre possible pour les deux « icebergs », comme les appelait Duo ? Et pourtant… il passait plus entre eux à cet instant que dans toutes les conversations possibles. Une présence. Un semblable. Un allié. Un soldat. Un frère. Trowa se contentait d’être là, sans rien demander, sans rien imposer, juste lui apporter le réconfort de sa présence. Avec lui, jamais Heero ne s’était senti menacé, pas comme avec Duo ou Quatre, des gens qui en voulaient à son intimité, ni sur un territoire ennemi, comme avec Wufei, fier combattant étalant son hostilité. Non, avec Trowa, ils étaient frères. Et là, son frère attendait en silence, simplement assis sur le canapé en face de lui, patientant en espérant qu’il se confierait de lui-même. S’il refusait, il ne le forcerait pas, et ça, le japonais le savait.

- Vous pouvez me faire confiance, je suis plus opérationnel maintenant qu’avant. Le docteur J s’en est assuré.

Trowa ne répondit pas. Un silence qui exprimait cependant plus que des paroles. Il le croyait, mais ne pouvait s’empêcher de douter après ce qu’il avait vu et le suppliait muettement de lui en dire plus, de lui expliquer en quoi il était plus efficace qu’avant.

- Les sentiments sont des faiblesses. Eliminer tout sentiment est nécessaire pour un soldat, reprit-il d’une voix monocorde.

- La source ? demanda le français comme s’il s’agissait de la prochaine base à détruire.

- 02. 1[8]

Vide.

Au fond de lui, Trowa ne put s’empêcher d’être parcouru d’un frisson glacé. Jamais il n’avait vu de regard aussi vide. Comme si Heero avait été privé de son âme…

- Problème résolu, conclut le pilote brun en se levant pour retourner à sa chambre.

 

A peine eut-il quitté le salon que Quatre quitta sa cachette de derrière la porte et vint rejoindre son amant, suivi de Wufei.

- Alors ? demanda-t-il, anxieux.

- Nous avons un problème…

 

 

A suivre…

 


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Ak *MDR* : Allô, Houston ? Nous avons un problème...

Quatre, arrivant avec ses oreilles de chien battu (Calliope : et la queue entre les jambes ! MDR) pour plaider la cause de Heero : Mais, mais, mais…

Ak : Quoi, quoi et quoi !! Tu veux aussi t’en prendre plein la tronche ou quoi ?!

Trowa, protégeant Quatre : Fais gaffe à toi.

Ak *sourire diabolique* : M’embête pas, Choupinet est un moyen de pression sur toi dont je n’hésiterai pas à me servir si tu me cherches ! Et le premier qui l’ouvre pour raconter quoi que ce soit à Duo avant qu’il rentre, il va morfler !

Calliope : Ouh la la ! Sa sérénissime Akasha est en colère… va y avoir  des cadavres à tire-larigot ! *parle dans un méga-phone* : Bon on refait une prise… faites entrer les suivants ! (XD)

Ak : Vive la culture pub ! T’es payée par Canal+ ou quoi ?

Calliope : J’aimerais bien. Vu que les menaces d’Ak sont hyyyyyyyyyyyyper terrifiantes… Dudule, ou kec’estketuesdonc ? Je dois te dire un secreeeeeeeeeeeeeet !!!!

Ak *Sort une hache et tranche la tête de Calliope … SPLOCH ! * : Bon au moins comme ça on en parlera plus… un autre candidat ?

………

 

Octobre 2002

 

 



1[8] Oui, bon, vous me direz aussi, on fait mieux comme déclaration d’amour…