Titre : Human cyborg, chapitre 10/22
Auteur : Akasha, dépressive.
Série : Gundam wing à l’origine, même si ça s’en éloigne de plus
en plus…
Genre : Il a pris le train postal juste avant la nuit, qui
l’enlève au rythme des rails… (©Goldman)
Couples : 2+1, 1+2, 3x4x3… Toute petite micropointe (au passage, j’adore ce groupe) de 5+1,
uniquement pour commencer à dégeler Fei.
Disclaimer : Leur proprio vient de m’envoyer ses avocats au cul, les
G-boys me fuient, ce fic devient de plus en plus merdique, mes copines se font
la malle, mes profs me détestent, j’en ai ma claque de cet emploi du temps
pourri, mon père passe ses nerfs sur moi… bref, la vie est belle quoi… et je me
retrouve toute seule au fin fond de ma clandestinité. Achevez moi… T_T
Note : Pensées des
persos… //… flashback …//
Re-note : War Angel, même si on ne le voit pas, est à mouah, et
peut-être qu’un jour j’envisagerais de lui donner forme humaine… ça va dépendre
de son utilité au sein de ce fic.
Calliope : Potiche d’accueil !! MDR !! Ak : Et pourquoi pas ?!!
- Excusez-moi
monsieur…
Duo se réveilla en
sursaut. Enfin, il ne dormait pas vraiment mais cette main posée sur son épaule
le ramena à la réalité de manière plutôt brutale.
- Mh ?
- Votre billet
monsieur s’il vous plait.
- Ah, oui, tenez,
fit l’américain encore à moitié ensuqué en sortant un billet tout chiffonné de
la poche de se veste et en le tendant au contrôleur.
- Merci monsieur et
bon voyage, lui répondit le vieil homme en poursuivant sa tournée.
Et le train démarra
lentement, emportant avec lui tout ce qui avait fait la vie de l’américain ces
six dernières semaines. Six semaines pour faire basculer une vie entière…
A mesure qu’il
prenait de la vitesse, les lumières de la ville défilaient de plus en plus vite
sur le visage de Duo, alternance de lumière et d’obscurité à un rythme
démentiel…
Le jeune homme
laissa ses pensées vagabonder, il s’était passé tant de choses en si peu de
temps.
D’abord, Heero lui
avait transpercé le cœur, par sa souffrance dont il était responsable, par sa
haine pour lui, par son regard glacé… Ensuite Quatre s’était effondré quand il
lui avait annoncé son départ. Ses larmes lui avaient brûlé les yeux alors qu’il
refermait derrière lui la porte de leur planque sans même dire au-revoir aux
autres, qu’il tournait la page de ce qui avait été tout son bonheur jusqu’à
présent. Mais il avait été fort, boys don’t cry… et il n’avait pas versé une
larme. Il avait même réussi à reprendre le contrôle quand il avait décroché le
vidéophone et composé le numéro privé du Dr G, quand il lui avait annoncé qu’il
partait et que rien ne le ferait changer d’avis, quand il lui avait demandé
s’il pouvait parler à J… Mais voilà, le professeur n’était pas là…
A bien y réfléchir,
ça faisait bien un mois qu’il ne l’avait qu’entrevu… Il allait devoir prendre
de ses nouvelles…
Quand il avait voulu
savoir pourquoi son élève tenait à voir un autre mentor que le sien, Duo avait
menti. Admirablement menti. Lui qui ne mentait jamais, il avait menti. A un
homme qui lui faisait entièrement confiance de surcroît. Il se dégoûtait. Mais
que faire d’autre ? Et si G était de mèche avec cette ordure de J ?
Que croire ? A qui faire encore confiance ? ……… Il ne savait plus…
tout était allé si vite, il avait perdu tous ses repères…
Le brouhaha qui
régnait dans le train lui devenait insupportable, il se sentait au bord de
l’explosion, il avait besoin de faire le vide dans sa tête… quelque chose qui
lui permettrait de se défouler… Il sortit donc son baladeur CD de son sac et se
le vissa sur les oreilles, à plein volume. Le hard rock, y a pas, ça défoule.
Par ces paroles violentes qui résonnaient dans sa tête sans qu’il cherche à en
comprendre le sens, il crachait toute sa colère, toute sa haine, toute sa tristesse…
Et peu à peu, il redevint Duo, Shinigami se terrant au fond de lui, attendant
impatiemment le jour où il aurait le coupable de ses souffrances sous la
main…
* * *
Une ruelle sombre
dans un quartier mal famé.
Un jeune homme, tout
de noir vêtu, s’avance sans crainte sous les regards affamés de ces loups des
rues que sont les bandes organisées, se dirigeant d’un pas assuré vers la porte
de ce qui pourrait être un hangar vu de l’extérieur.
La clé tourne dans
la serrure.
Un flingue s’arme
derrière lui.
La seconde suivante,
un couteau transperce la main de l’agresseur et se plante dans la poubelle
derrière lui. Son arme tombe au sol dans un cliquetis lugubre, bientôt suivi
d’un hurlement de douleur.
Sans que les autres
membres de la bande n’aient le temps de le voir bouger, un jeune homme est
accroupi auprès de sa victime, lui relevant la tête d’un doigt sous le menton.
Tous se reculent d’un pas, la terreur commençant à les gagner…
- Ne joue plus à ça
avec moi… ou sois plus rapide la prochaine fois, susurre le jeune homme d’une
voix glaciale.
L’autre ne peut
retenir un gémissement quand ses doigts appuient un peu trop fort sur sa gorge,
puis un cri déchirant quand il récupère sa lame à crans d’arrêt, lui lacérant
un peu plus les chairs.
Lorsque le jeune
homme entre enfin chez lui, toute la bande se réunit autour du blessé et décide
sagement d’aller camper ailleurs…
* * *
Duo ferma la porte
derrière lui. Ces grandes villes étaient de plus en plus dangereuses de nos
jours décidément…
Il balança son sac
dans un coin et brancha immédiatement son ordinateur portable. Oui il en avait
un, qui l’eut cru, mais il ne restait pas scotché devant comme un certain
japonais de sa connaissance… A ces pensées, son cœur se serra, mais il balaya
bien vite cette impression et se dirigea vers la cuisine en attendant que son
ordi s’allume…
L’appartement avait
l’air confortable. Spacieux, peut-être un peu trop pour un jeune homme seul,
meublé avec goût, les placards pleins… Le paradis quoi… Extérieurement, il ne
payait pas de mine, mais c’était là une des nombreuses astuces déployées par
les sweepers qui s’occupaient de fournir des planques aux G-boys pour échapper
à OZ.
Un petit bip
l’averti que son PC était allumé et n’attendait plus que son mot de passe. Duo
s’installa devant, avec de quoi grignoter pour au moins quatre heures et se
connecta à Internet…
* * * * * *
Bientôt 15 heures
qu’il n’avait pas bougé. Il commençait à avoir des crampes partout d’ailleurs…
L’américain se leva
de son siège peu confortable et s’étira comme un chat, toutes ses articulations
en profitant pour craquer allègrement…
Rien.
Rien et toujours
rien. Du vide. En tout ce temps, il n’avait cessé de chercher, de farfouiller,
de pirater, de traquer la moindre trace du professeur…
Rien.
Il commençait à
désespérer. Certes, il n’était pas Heero, mais il avait néanmoins reçu une
formation de hacker que diable ! Quand il cherchait à retrouver la trace
du professeur J, chacun de ses contact réagissait comme s’il lui demandait où
habitait le Père Noël ! Cependant, même avec son morceau de barbe avorté,
J était loin de ressembler au vieux barbu porteur de cadeaux pour les petits
enfants sages…
Il avait tout
ratissé au peigne fin, colonie par colonie, quartier de colonie par quartier de
colonie, maison par maison… rien. Pourtant, il avait piraté le système de
surveillance de la police militaire et passé au scanner infra rouge chaque
maison. Comme il n’avait rien trouvé, il avait recommencé avec les rayons X,
puis avec le détecteur de métaux à imagerie synthétisée… Ces petites
inspections lui avaient d’ailleurs permis de voir de drôles de choses… comme
une bonne vingtaine de couples en train de s’envoyer en l’air (et pas que des
hétéros), une scène plutôt chaude de BDSM, un groupe de jeunes en train
d’expérimenter de nouvelles drogues (pas bien ça…), une opération à cœur ouvert
dans un hôpital (beurk), quelques personnes en plein délit de plaisir
solitaire, un voyeur en train de mater ses voisins… Bref, que de choses
passionnantes (les militaires, ils doivent pas s’ennuyer !) mais rien à
propos d’un vieillard à moitié cybernétisé… Il aurait pourtant du ressortir au
détecteur de métaux ?!
En désespoir de
cause, Duo se leva et commença à faire les cents pas.
Que pouvait-il bien
faire ? Attendre que le prof se manifeste ? Cette vieille fouine
devait avoir prit ses précautions, depuis le temps qu’il vivait en se cachant
de la police…
Le salopard !!
Le jour où… Nan, du calme, ça ne sert à rien de s’énerver, je suis calme, zen
et détendu… Réfléchit bordel Duo ! Ouais, pas facile de réfléchir quand on
a les nerfs en pelote !
Poussant un soupir à
renverser la tour Eiffel, Duo s’écroula sur sa chaise. Il resta là, les yeux
perdus dans le vide pendant encore quelques minutes puis se pencha vivement
vers son clavier et se mit à pianoter comme un forcené.
Il avait entreprit
un travail de longue haleine mais après tout, pourquoi pas ? Pas qu’il ait
d’autres solutions làmaintenanttoutdesuite…
Créer un réseau.
De la folie pure si
on considérait que ça pouvait très bien ne pas fonctionner pendant des mois…
Méthodiquement, il
entra en contact avec des centaines de gens, des accros du net branchés en
sciences… il retrouva même un sweeper. Les coïncidences existent, certes, mais
elles ont leur limites… qu’un certain jeune homme ait pour pseudo War Angel,
qu’il pirate les ordinateurs de OZ à la recherche des dernières avancées de
leurs MS, qu’il épluche méthodiquement tous les quotidiens d’informations à la
recherche du petit détail qu’ils auraient laissé passé lors de leur dernier
« nettoyage » et sur lequel les journaux à sensations auraient mis la
main, que son père s’appelle soit-disant Howard M., qu’il se trouve
actuellement en plein Pacifique sur un bateau, ça fait un peu trop de
coïncidences… Pour s’en assurer, Duo entra en contact avec lui et lui demanda
simplement : « Où irait le prince des Sables s’il
pleurait ? ». Après quelques secondes d’attente, l’autre lui répondit
simplement : « Au cœur de l’espace ».
Une question simple
et anodine, pourtant intime sur l’un des leurs, et la confirmation était
arrivée… Quatre était le lien qui les unissait, c’était lui qui avait fait
d’eux un groupe et tous les sweepers le chouchoutaient un peu à chaque fois
qu’il leur rendait visite et aucun n’ignorait son Uchuu no Kokoro. Après s’être
identifié comme Shinigami et sécurisé leur communication, Duo commença à lui
exposer son problème, sans pour autant entrer dans des détails inutiles…
Comble de l’ironie,
les sweepers n’avaient aucun moyen d’entrer en contact avec les profs, ces
derniers leur faisant parvenir les informations en temps utiles seulement.
Malgré tout, l’américain avait trouvé en la personne de War Angel un allié de
valeur qui se proposa pour l’aider dans sa traque du professeur J. Etant un
accro d’Internet, il était rapidement devenu un excellent hacker et ne crachait
pas devant un nouveau défi… Tisser un réseau d’information ne le rebutait pas
et Duo fut heureux d’apprendre qu’il avait déjà un groupe de discussion
anti-OZ, pro-Gundams et contenant un certain nombre de rebelles aussi bien des
groupuscules Américains, qu’Asiatiques, Européens et même Africains.
Fort de ce nouvel
appui, le jeune homme, bien qu’au bout du rouleau, sentit une étincelle
d’espoir se raviver au fond de lui. Ou peut-être était-ce Shinigami qui lui rappelait
sa présence ? Peu lui importait après tout…
Fourbu et courbaturé
jusqu’au moindre petit muscle, Duo s’étira dans les craquements sinistres que
produirent ses vertèbres les unes après les autres puis se frotta les yeux d’un
revers de la main en baillant à s’en décrocher la mâchoire. Chassant le
brouillard de devant ses yeux, il compta les cadavres autour de lui. Cinq
paquets de chips, deux pacs de dix canettes de soda, une cafetière, et une
pizza et demi. Rien que des trucs très sains en somme…
L’américain détacha
ses cheveux et les éparpilla sur ses épaules en se massant le crâne, la tête
renversée vers l’arrière. Ça faisait un bien fou… Mais quelle heure pouvait-il
bien être ?
Se penchant sur son
écran, il déchiffra difficilement les chiffres en bas de l’écran. Ses yeux
s’étaient fatigués à force de lire sur du plasma… Mais, c’était impossible, il
devait y avoir une erreur ?! … Et pourtant, après re-vérification, l’heure
qui s’affichait était bien 5h45… Rapide calcul… ça faisait 33 heures et 45 minutes
qu’il avait le cul posé devant son ordi ?!!!
Pas étonnant qu’il
soit dans cet état… Néanmoins, il décida de prolonger la séance de torture
encore quelques minutes, le temps de visiophoner Quatre.
Le visiophone sonna.
Et sonna encore, et encore… Au bout de sept sonneries, Duo se dit que ses amis
devaient dormir ou bien… se livrer à une activité sportive qui n’admettait pas
le dérangement. Il s’apprêtait à raccrocher quand soudain l’écran s’alluma sur
Quatre.
- Duo ?
- Q-man ! Je te
dérange pas au moins ? s’enquit l’américain quand il vit l’écran tanguer
parce que son ami reposait le visiophone après l’avoir visiblement déplacé de
son endroit habituel avant de répondre.
- Non… tu ne me
déranges pas du tout…
- Est-ce que tout va
bien par chez vous ?
- … Oui, pas de
problèmes… et de ton côté ?
Duo n’était pas
dupe. Son ami avait les traits tirés et sa voix n’était pas aussi joyeuse que
d’habitude, de plus, il avait légèrement hésité avant de répondre.
- Quatre, tu devrais
me connaître depuis le temps, tu devrais savoir qu’on ne peut pas me mentir…
- Mais Duo… tenta le
petit arabe, soudainement mal à l’aise.
- Non, ne me dit
rien, le coupa son ami, si tu le fais, je pense que c’est pour une bonne
raison… Bref, je t’appelais pour te dire que les recherches que j’ai commencé
n’ont rien donné pour le moment, je suis désolé.
- Ce n’est pas de ta
faute, dit Quatre pour le déculpabiliser. Il ne supportait pas de voir son
meilleur ami dépérir à vue d’œil… d’ailleurs en parlant d’œil…
- Duo, mais
qu’est-ce qui se passe, tu as vu les cernes que tu as ?!!
- Oh, oui, je
pensais bien que je devais pas être beau à voir, ironisa l’américain. Ne
t’inquiète pas, j’ai pas beaucoup dormi, c’est tout…
- Duo, j’ai pensé à
une chose : et si je lançais le réseau d’espions des Maguanacs sur la
piste de J ?
- Pourquoi
pas ? Je ne cracherais pas sur un coup de main, même si je préfèrerais
mettre moi-même la griffe sur ce vieux taré… termina-t-il d’une voix sombre.
- Duo !
N’oublies pas qu’il ne faut pas que tu lui fasses quoi que se soit si tu veux
avoir un jour l’occasion d’approcher encore Heero !
La voix de la
raison… L’américain revint à des mœurs plus délicates, affichant son masque de
clown souriant, même s’il avait quelque peu perdu de sa crédibilité ces
derniers temps…
- Mouais, tu as
raison man… Bon allez, je vais te laisser et aller bosser !
- Bosser ?
Comment ça ? s’étonna le blond.
- Ah, oui, hier
soir, avant d’arriver à la planque, je me suis arrêté dans un snack et ils
cherchaient un employé et ils m’ont embauché.
- Tu vas travailler
dans un snack ?!
- Ben ouais, faut
bien que je gagne ma croûte. Puisque je suis ici sans l’accord des profs, j’ai
pas eu droit au fric pour les frais quotidiens.
- Attends, tu vas
pas passer tes nuits à chercher J et tes journées à bosser ?!! Pas
question, dès demain, je t’envoie de l’argent !
- Mais Quaaaaatre,
protesta le natté.
- Il n’y a pas de
« mais » qui tienne, tu discutes pas !
Quatre venait de
passer en mode protecteur-sauveur-des-povres-orphelins-et-des-opprimés, c’était
inutile de chercher à le convaincre qu’il n’avait pas besoin de son aide.
Surtout que ça ne l’enchantait pas plus que ça de travailler dans ce snack…
- D’accord, si tu y
tiens, mais j’y vais au moins aujourd’hui, je leur ai promis…
- Mh…
Aie. Quatre
désapprouvait… faut dire aussi, il devait avoir l’air passablement épuisé après
plus d’une journée à pianoter devant un écran.
- Quatre… Je te
laisse, faut que je prenne une douche, ok man ?
Le blondinet soupira
avant de répondre :
- Ok, ok Duo… Mais fait attention.
- Oui maman !!
répondit joyeusement Duo avec un grand sourire avant de rompre la
communication.
* * *
Quatre éteignit
l’écran et baissa la tête, l’air abattu. Il avait senti une présence dans son
dos depuis quelques minutes déjà mais ne se retourna pas, il ne se sentait pas
de taille à faire face à qui que ce soit après avoir menti comme ça à son ami.
Soudain, deux bras se glissèrent autour de sa taille et la voix de son amant
murmura à son oreille :
- Ça va… ce n’est
pas ta faute, c’est mieux que tu ne lui aies rien dit.
- Trowa, souffla le
petit blond avant de se retourner et de se blottir contre lui.
- Chhh, le calma
Trowa en lui caressant doucement le dos. Allez, viens, allons voir comment
Wufei s’en sort, reprit-il en entraînant l’arabe avec lui hors de leur chambre.
Lorsqu’ils entrèrent
quelques secondes plus tard dans la chambre de Heero, ce fut pour y voir Wufei
au chevet d’un japonais tremblant comme une feuille sur son lit.
//…
La situation allait
en se dégradant ; quelques minutes avant que Duo n’appelle, un hurlement
avait réveillé toute la maisonnée et tous s’étaient précipités vers l’origine
de ce bruit.
Heero avait fait une
crise dans son sommeil.
Rien n’avait pu le
tirer de l’état secondaire dans lequel il était, et ses amis impuissants
n’avaient eut d’autre choix que de le regarder subir de douloureuses
convulsions en gémissant comme un torturé à mort.
Quatre s’était
effondré en larmes, Wufei était au bord de la crise d’hystérie… seul Trowa eut
assez de sang froid pour s’approcher de son frère d’arme et lui imposer les
mots qui le sauveraient : « tu_le_hais ».
Effectivement, le
soldat s’était calmé, un peu, mais son rythme cardiaque refusait de ralentir…
Il n’était pas passé loin cette fois, cette crise avait été vraiment violente
et la fréquence à laquelle elles survenaient était des plus inquiétantes.
Quatre n’était pas sûr que, tout entraîné qu’il soit, Heero résiste encore
longtemps à ce train là…
…//
Bien que globalement
éteinte, la douleur faisait toutefois de brèves réapparitions et le japonais se
remettait à trembler, serrant les dents à s’en exploser l’émail. Pour pouvoir
aller voir Quatre alors que celui-ci avait Duo au bout du fil, Trowa avait dû
confier à son homologue chinois la tâche de s’occuper de leur ami. Grande
surprise, Wufei semblait étonnamment doux et protecteur quand il passait un
linge humide sur le front du japonais, écartant délicatement ses mèches
sombres… Il avait perdu cet aspect distant et solitaire et s’était à présent
uni aux autres dans leur lutte pour préserver l’équilibre précaire de leur
petit groupe, seule famille pour eux depuis le début des combats. Lorsqu’il se
releva du matelas où il était assis aux cotés du corps transit de Heero,
celui-ci semblait enfin avoir retrouvé le sommeil.
- Laissons-le, fit
le chinois dans un chuchotement en entraînant ses amis hors de la chambre.
La porte se referma
en douceur et le dernier rai de lumière s’amenuisa sur un visage encore crispé
par douleur jusqu’à disparaître entièrement.
- Prions pour que
Duo retrouve le professeur rapidement, murmura Quatre dès qu’il fut certain de
n’être pas entendu du japonais…
A suivre…
Heero :
Heuuu, je vais faire une crise à chaque chapitre ?
Ak :
Pourquoi, ça t’embête ?
Heero : ……
-_-°°° Un peu, oui ! C’est pas dit que je vais y survivre…
Ak : Et
alors ?
Duo :
Héééé !! Je veux pas qu’il crève moi !!!!!
Ak : Il crève
si je veux d’abord ! C’est MON scénar !!!
Calliope : Et
puis c’est pas comme s’il était irremplaçable !
Duo&Heero :
COMMENT ÇA ?!?!?!?!
Calliope :
Bah vi, un perso est si facilement créé !
Duo : Mais
t’es ignoble !!!!!
Calliope :
Pas tant que ça et puis il y a toujours la solution de le ressusciter… pour
mieux le faire crever mon enfant !
Duo : Au
scouille ! -_-°°°
Calliope :
Les g-boys à faire crever et à ressusciter à l’infini !!!!!!
Ak : Arrête
les pubs ! C’est pas bon pour ta santé mentale déjà précaire !
Calliope *dans sa
barbe inexistante* : on se demandera pas à qui la faute ! Suivez mon
regard !!!!!
Ak :
devrais-je te rappeler QUI m’a fait découvrir cette série ?!
Calliope : Gna gna gna !!!
Ak *secoue la tête
et soupire* : toute l’étendue de sa science…
Novembre 2002