Titre :
Human cyborg, 22/22 Yattttaaaaaaaaaa !!!!!!
Auteur :
Akasha, du début à la fin, galère et sugar high compris, applause please…
Série : Just wild beat comunicatioooooooooon !!!!!!!!!!
Genre :
FIN !!!! ……… à considérer que ça puisse être un genre… ;p
Disclaimer :
Finalement, après avoir longuement tourné et retourné leur contrat, Quatre m’a
annoncé qu’il était impossible qu’ils m’appartiennent un jour…
Conclusion : je suis obligée de les rendre dès la fin de ce
fiiiiiiiiiiic !!!! TTTT____________________TTTT et bizarrement, j’ai plus
autant envie que ça qu’il se finisse…
Epilogue :
Departure
Sally leva sur eux un regard fatigué. Ses traits tirés en disaient
long sur le déroulement de l’opération…
Duo crut qu’il allait la frapper.
Malgré toute la sympathie qu’il avait pour la jeune femme, il lui
aurait volontiers arraché la tête si ça avait pu la faire parler plus vite… Et
en même temps… il n’était pas sûr de vouloir savoir… Ces deux sentiments
contraires les tiraillaient et il devait bien avouer qu’il ne savait pas quoi
faire. Et ce sentiment d’impuissance revenait soudain, comme un vide…
Quatre senti le désarroi de son ami et, malgré toute sa réticence
à poser la question, il lança un faible « Alors ? » à la
doctoresse, à moitié étranglé.
Chacun avait compris l’importance de ce qu’il s’était passé. Soit
Heero était redevenu comme avant, soit… il était mort. Formuler cette pensée
leur avait permis de se rendre compte à quel point ils étaient tous liés les
uns aux autres, liés dans leur malheur et dans leur souffrance. Même Wufei,
pour qui la solitude avait toujours été un mode de vie, devait l’admettre, ils
étaient plus que des coéquipiers, ils étaient avant tout des amis…
Sally, quant à elle, n’avait pas la moindre idée de la façon dont
il fallait leur dire ce qui s’était passé… Elle commença par laisser échapper
un profond soupir puis s’assit sur une des chaises du couloir, commençant
ensuite à se masser les tempes en fermant les yeux. C’est ainsi qu’elle choisit
de commencer, sans les regarder, pour ne pas affronter leur regard.
- Comme vous devez vous en douter, l’opération était très
compliquée… ce qui explique sa durée. Je ne vais pas pouvoir tout vous raconter
en détail, de toute façon vous n’y comprendriez rien…
Puis elle osa enfin rouvrir les yeux, pour trouver devant elle
des… des gosses, il fallait le dire. Ils avaient vraiment l’air de gamins
paumés, et ce ne fut qu’à ce moment qu’elle réalisa à quel point ils étaient
jeunes… Duo était sans doute le plus nerveux de tous, triturant le nœud de sa
tresse entre ses doigts, ses yeux ne parvenant pas à se fixer sur quoi que ce
soit mais effectuant de petits mouvement affolés.
- Bien… reprit-elle, vous devriez vous asseoir, ça risque de
prendre un peu de temps…
Tous lui obéirent, s’asseyant soit sur des chaises, soit à même le
sol. Sally poussa encore un soupir avant de commencer.
- Bien… je ne peux rien vous garantir, d’accord ?…
L’opération… et bien… nous n’avons encore aucune certitude sur son succès. Je
veux dire qu’Heero est… physiquement en vie, mais… son corps a
encore besoin de temps pour réparer seul les lésions dues à l’opération.
Un lourd silence accompagna ses paroles, et elle dut se forcer
pour reprendre.
- Il… il s’est passé beaucoup de choses. Nous ne pouvions pas
effectuer plusieurs opérations, la totalité des systèmes de contrôle mis en
place devait être retirés en une seule fois… à commencer bien évidemment par
celui qui assurait l’auto destruction du corps en cas d’arrêt cardiaque
prolongé.
Tous se souvenaient… le corrosif qui devait ronger le corps… Un
frisson d’horreur et de dégoût couru le long de l’échine de chacun.
- Après… reprit Sally, il a fallu enlever les choses qui avaient
été rajoutées et restaurer ce qui était avant… Comme vous pouvez vous en
douter, le plus délicat a été de retirer le contrôle cérébral… Il… il n’est pas
dit qu’Heero… récupèrera… un jour…
Elle avait fini sa phrase dans un murmure, mais la bombe avait été
lâchée. Elle se hâta de continuer, avant que les garçons ne se fassent des
idées.
- Bien entendu, il y a de fortes chances pour que ça ait réussi et
que d’ici quelques jours, on ne voit plus rien mais… il y a toujours un mais.
Une opération, surtout de cette ampleur n’est jamais fiable à 100%… Je… Nous
avons convenu d’estimer la réussite de celle-ci à… 50%…
Duo avait espéré.
Il avait prié très fort…
Une chance sur deux.
C’était tout.
A présent, il n’écoutait plus les explication
techniques délivrées par Sally… Oui, ils avaient fait de leur mieux,
mais seulement une chance sur deux… C’était faible. Très faible. Trop pour lui
en tout cas…
Il ne supportait pas cette idée… Une chance sur deux… Autant jouer
le vie de Heero à pile ou face… D’ailleurs, avait-il
une pièce quelque part ? Comme ça il pourrait jouer sa vie à lui aussi…
Fouillant dans sa poche, il retrouva un vieux penny porte-bonheur…
il l’avait toujours gardé, c’était Jill qui lui avait donné quand ils étaient
sur L2…
Le regard vague, il se mit à faire tourner la piécette entre ses
doigts.
Face.
Pile.
Face.
Pile.
Face.
Pile…
Il ne prêtait aucune attention à ce qui se passait autour de lui,
la voix de Sally n’était plus qu’un bourdonnement à ses oreilles et les
silhouettes des autres devinrent floues, indiscernables des autres éléments du
couloir…
Il errait dans le brouillard…
Face…
Est-ce que Heero errait lui aussi ?
Est-ce qu’il errait dans les limbes de son cerveau ?
Pile…
Est-ce qu’il reviendrait ? Ou alors est-ce qu’il errerait
éternellement ?
Face…
Est-ce que son esprit n’était plus là ?
Pile…
Est-ce que Duo survivrait sans lui ?
Face…
SCHGLIIIING !!!!!
La pièce venait de tomber au sol. Etrangement, elle tournoyait sur
la tranche, ne paraissant pas vouloir choisir son côté…
Et Heero ? Est-ce qu’il avait envie de choisir ? Et que
choisirait-il ? Avait-il seulement envie de revenir ? Et si c’était
mieux là-bas ?
Et le pièce tournoyait…
Les autres s’étaient retournés vers Duo quand elle était tombée et
observaient en silence la pièce qui tournait… encore et encore, comme pour les faire languir…
Finalement elle ralenti… de plus en plus… elle allait s’arrêter…
Alors Duo ferma les yeux. Il ne voulait pas voir. Il ne voulait
pas savoir, il voulait espérer tranquille, il voulait qu’on le laisse encore
espérer…
Une minute passa pendant laquelle il n’ouvrit pas les yeux. Il ne
pouvait s’empêcher de voir Heero malgré ses paupières closes. Cette image qui
le hantait comme un fantôme… Alors Heero était mort ? Il fallait qu’il
sache…
Il rouvrit les paupières et, derrière une rangée de longs cils
noirs, son regard vint se poser sur la pièce sans même qu’il l’ait voulu.
Face.
…
Qu’est-ce que ça voulait dire ?
Quoiqu’il arrivât à Heero, se serait le côté face. Comme ça il
saurait si la face était un bon ou un mauvais côté.
Sans un mot, il reprit la pièce et la rangea à sa place, dans la
poche de sa veste, puis leva la tête vers les autres pour les encourager à
poursuivre sans se soucier de lui.
Sally reprit donc ses explications, et Duo n’écoutait toujours
pas. Il avait tendance à s’imaginer trop vite les choses avait-il remarqué,
aussi ne tenait-il pas à écouter attentivement, étant certain de voir surgir
devant ses yeux les moindres détails du récit de la doctoresse. Non merci, il
avait déjà donné… il avait encore du mal à se défaire des fantômes des bruits
de l’opération qu’il avait entendu quelques heures auparavant… Peut-être même
que ces sons sordides resteraient à jamais gravés dans sa mémoire…
- … Duo ?… Duo ?…
L’américain revint brutalement à la réalité. Il lui fallut
quelques secondes pour se rendre compte qu’il venait de quitter un étrange
état… un état dans lequel les sons revenaient le hanter, mêlés à des visions
d’horreur, de Heero en train de se tordre de douleur sous ses yeux… Chassant
les derniers vestiges de ses sombres pensées, il leva la tête vers Sally pour
voir ce qu’elle lui voulait.
- Duo, je suis désolée… il faut que tu m’écoutes deux minutes,
c’est important…
Le natté lui fit comprendre d’un signe de tête qu’elle avait toute
son attention.
- Bien… Je vais essayer de vous simplifier les choses au maximum,
ne vous formalisez pas si ça vous paraît… abrupt. Disons donc que… le cerveau
d’Heero a subi plusieurs transformations importantes. Nous avons été obligés de
rétablir les connexions qui avaient été modifiées… et c’est quelque chose de
très « lourd » pour l’encéphale. Il… comment dire… il a besoin
d’effectuer une sorte de « formatage »… Disons qu’il a besoin de
vérifier toutes ses connexions, ce qui exige le silence le plus total… il ne
faut surtout pas le déranger, ça lui donnerait des information extérieures à lui-même… il pourrait se perdre et… comme
pour un bug informatique, il ne serait plus possible d’accéder à certaines
informations et d’autres seraient perdues. Si… si on dérange Heero alors que
son cerveau n’a pas fini de retrouver ses capacités, de se régénérer seul je
dirais, et bien… il peut très bien… ne… ne jamais se réveiller…
Elle laissa le silence s’établir, pour que ses paroles pénètrent
bien l’esprit de chacun et qu’il il ne leur vienne pas à l’idée d’aller voir
Heero dans l’immédiat…
- Est-ce que… est-ce que vous avez tous compris ce que ça
implique ? demanda-t-elle timidement. … Vous… vous ne devez pas entrer
dans la chambre à côté de la salle d’opération. Sous aucun prétexte et quoique
vous entendiez… D’accord ?
Trowa, Wufei et Rei furent les premier à acquiescer, Quatre se
leva et se hâta de rassurer la doctoresse mais Duo, lui, semblait perdu dans
ses pensées, encore. Comme si tout lui était étranger…
- Duo ? l’appela Sally.
- … Mh ? … Ah, heu, oui, oui, j’ai… j’ai compris…
termina-t-il dans un souffle.
Quatre remercia Sally pour tout ce qu’elle avait fait et lui fit
comprendre d’un regard qu’il s’occuperait de l’américain. Elle se leva, mais au
moment où elle allait franchir l’angle du couloir, elle rappela Quatre et Rei.
Ils la rejoignirent et la suivirent alors qu’elle les
emmenaient à l’écart des autres.
- Rei, tu sais… enfin, je voulais savoir si… tu sais, si tu
voulais que le prof annule ce qu’il t’a… ajouté… ce serait possible…
Le blond resta interdit un moment. C’était vrai qu’il y avait
pensé, c’était vrai qu’il l’avait désiré, c’était vrai qu’il souffrait de sa
différence parfois, mais… Mais il jeta un regard à Wufei, ses cheveux noirs
s’échappant de sa queue de cheval venaient voiler son regard inquiet… Il se
savait aimé ainsi. Cependant ce n’était pas le plus
important à ses yeux. Ce dont il avait pris conscience, c’était la faiblesse de
son amant. Il lui serait bien plus facile de le protéger tel qu’il était…
Il regarda Sally et secoua le tête.
Non, il ne voulait définitivement pas, et il était sûr de ne
jamais le regretter… Tournant les talons, il retourna après du chinois avec un
petit sourire, laissant Quatre en tête à tête avec la doctoresse.
- J’aimerais voir Duo… pour l’examiner.
- Je sais… Il… Il a dépéri à une vitesse fulgurante mais je pense
que tout s’arrangera quand ce sera fini…
- Et… Et si… Je suis désolée Quatre mais vous vous devez de penser
à cette éventualité… Si Heero ne se réveillait pas ?
Le petit blond parut recevoir un coup de poing en pleine figure.
Quelque part, il savait bien que c’était possible, qu’il leur fallait envisager
que… qu’ils allaient peut-être perdre Heero, mais il… il ne *voulait* pas s’en
préoccuper. Pas avant de savoir ce qu’il en était réellement. Il ne voulait pas
y penser.
- Quatre ?
- Je sais Mademoiselle Sally, je sais… soupira le pilote. Je vais
tenter de convaincre Duo de se laisser examiner, mais en attendant, allez vous
reposer…
- Non, je vais juste prendre une douche et me changer. Si je
m’allonge, je vais m’endormir. Est-ce que tu peux m’amener Duo d’ici vingt
minutes dans la salle d’observation, au fond à droite ?
- Je vais essayer…
Quatre laissa la doctoresse s’éloigner, se massa les tempes du
bout des doigts, inspira un grand coup puis retourna vers les autres. Trowa
l’attendait, sans en avoir l’air, appuyé contre un mur et le bras croisés
devant lui. Le blond eut pour lui un regard qui en disait long sur sa fatigue
et sa lassitude, mais un regard qui se voulait malgré tout rassurant. Quater
avait toujours été un meneur, il assumait son rôle depuis le début de la guerre
et il l’assumerait encore aujourd’hui… Il se dirigea donc vers Duo, qui n’avait
pas bougé depuis tout à l’heure, assis en tailleurs à côté de la porte de la
salle d’opération. Etait-ce volontairement qu’il s’était placé là ?
L’empathe n’en était pas sûr.
Il vint s’accroupir à côté de lui, sans un son, attendant
simplement que son ami cesse d’hypnotiser la pièce qu’il avait ressortie de sa
poche.
- Elle est tombée côté face, fit soudain Duo, sans pour autant
lever la tête.
Quatre garda le silence, pour ne pas briser cet instant qui
n’appartenait qu’à lui.
Puis, de lui-même, Duo rangea la pièce et leva la tête vers la blond, lui demandant ce qu’il y avait.
- Sally voudrait te voir… elle se fait du souci pour toi… et
d’ailleurs moi aussi.
L’américain émit un petit rire clair, lui assurant que tout allait
bien et qu’il n’avait aucune raison de s’inquiéter.
Mais Quatre n’était pas aveugle.
Non seulement son empathie le renseignait sur l’état de confusion
totale dans lequel se trouvait Duo, mais en plus, son sourire, s’il l’avait
voulu rassurant, n’avait fait que creuser ses joues maigres en un rictus
hideux. Non, la santé de Duo était belle et bien en danger. Il lui fallait
reprendre des forces… et subir un examen médical. Avec toute sa douceur et sa
patience, Quatre amena lentement son ami à la raison, et il accepta de se faire
diagnostiquer.
Sally fronça plusieurs fois les sourcils, le sermonna un peu, mais
au final, comme l’américain se laissait faire comme un enfant qui rêvait à
autre chose, elle se contenta de lui administrer un cocktail de vitamines et
lui prescrit du repos. Il n’était que huit heures du soir, mais tous étaient
épuisés et il n’y avait plus rien à faire pour le moment…
Mais Duo ne l’écoutait pas.
Il ne pouvait ôter de sa tête l’image de cette pièce.
Face.
Tout allait se jouer à pile ou face…
Il aurait voulu se persuader que Heero était fort, qu’il allait
pouvoir résister, que de toute façon il résistait toujours à tout… que c’était
un garçon plein de surprises…
Face.
Une chance sur deux…
Est-ce qu’une vie humaine pouvait se jouer à pile ou face ?
Est-ce qu’on avait le droit ?
Qui pouvait juger…
Une vie est une vie… quelle qu’elle soit… une vie est toujours
importante…
Quand Sally le libéra enfin, Duo ne retourna pas dans sa chambre
comme elle lui avait conseillé de le faire.
Il trouva le couloir vide.
Lentement, il alla s’asseoir contre la porte de la chambre du
japonais, juste à côté de celle de la salle d’opération… Ainsi ils seraient un
peu plus prés l’un de l’autre…
Est-ce qu’Heero pouvait sentir qu’il était là ? Qu’il était
là pour lui ? Qu’il ne fallait pas qu’il se laisse aller, qu’il fallait qu’il se batte ? Parce que la vie valait le
coup… Parce que lui, Duo, l’aimait et était prêt à tout lui donner sans jamais
rien lui demander en échange…
L’américain laissa aller sa tête en arrière, s’appuyant sur la
porte, et ferma les yeux. Il ne pensait plus à rien. Il ne voulait pas penser
qu’Heero était là, juste à côté de lui, à se débattre entre la vie et la mort
et qu’il ne pouvait rien faire pour l’aider, il ne voulait pas penser qu’il
risquait de le perdre à tout jamais…
Alors il laissa le vide envahir son esprit, et le noir l’emporta
bien loin de toute réalité…
Les heures passent, sans que le tic tac incessant de l’horloge
puise encore en être le témoin…
Duo ne dort pas, mais son esprit est toujours aussi vide. Les
secondes sont pour lui des éternités, et chacune d’entre elle tombe sur lui
comme une goutte d’acide. Mais il attend. Fermé à tout ce qui l’environne. Il
sait qu’il ne doit pas entrer…
Il n’a même pas senti la présence que Quatre quand il est apparu
au bout du couloir, il ne sait même pas que le jour commence à se lever et que
ses premiers rayons ne vont pas tarder à passer la petite fenêtre quelques
mètres à sa gauche…
Tout ce qu’il sait, c’est que le noir qui règne derrière ses
paupières l’apaise et l’empêche de paniquer…
Et qu’il y a du bruit derrière la porte.
…
Il y a du bruit derrière la porte ?!
La lumière du couloir, si faible soit-elle, l’aveugle presque
lorsqu’il ouvre brusquement les yeux, mais peu importe, il a entendu quelque
chose venant de la pièce derrière lui.
Sa main se pose sur la poignée quand soudain, il se fige. Il se
souvient des paroles de Sally. Il se doit pas entrer,
sous aucun prétexte…
Alors il reste là, hésitant, dansant d’un pied sur l’autre,
tentant de se détourner de la porte avant d’y revenir, se tordant les mains
dans tous les sens. Que faire ? Il veut entrer, il a envie d’entrer, et en
même temps, il sait qu’il joue la vie de Heero… Mais comment savoir quand
celui-ci aura récupéré ? Comment savoir s’il ne sort pas ? Comment
savoir si quelque chose ne va pas ? S’il a besoin de quelque chose ?
Besoin de… lui…
Duo se força à se calmer pour entendre autre chose que les battement de son propre cœur et colla son oreille à la
porte.
Il n’entendit tout d’abord rien, puis, peu à peu, il distingua des
sons, comme des plaintes… puis un grincement… et un bruit plus sourd… comme un
corps sur de la moquette…. Et il sentit la fine cloison qui séparait la pièce
du couloir vibrer légèrement…
Son cœur fit un bond dans sa poitrine. Si la paroi bougeait, ça
voulait dire que quelqu’un la faisait bouger de l’intérieur, or à l’intérieur,
il n’y avait qu’Heero… Il était debout ? Il allait bien ? Mais
pourquoi ne sortait-il pas ?
Duo pesa un instant le pour et le contre, mesura les risques… mais
après tout, si Heero était levé… N’y tenant plus, il décida d’entrer…
Son cœur battait la chamade, non seulement parce qu’il avait conscience
de transgresser l’ordre de Sally, mais aussi parce qu’il ignorait ce qu’il
allait trouver derrière…
Lentement, ses doigts appuyèrent sur la poignée, comme s’il allait
tout faire s’écrouler s’il ne faisait pas attention… La porte s’entrouvrit
presque seule. Retenant son souffle, Duo l’entrebâilla de quelques centimètres
de plus, lentement, précautionneusement, pour ne pas troubler le silence et la
pénombre qui régnaient… Il ne l’ouvrit pas totalement, juste de quoi se
faufiler à l’intérieur…
Le lit se trouvait juste à sa droite, et tout ce qu’il put
distinguer, ce fut qu’il était vide. Heero n’était plus là… Comment… ?
Soudain, il l’entendit. La plainte. Les pleurs étouffés qui
avaient attiré son attention quelques minutes auparavant…
Sur la pointe de pieds, il fit le tour du lit et là…
-Non !!! Non, je vous jure, non, je ne l’aime pas !!! ……
Pitié…
Le cri s’achevait dans un murmure inaudible, à demi étranglé…
Heero était là, entre le lit et le mur, recroquevillé sur
lui-même, le visage caché dans ses bras, cherchant à se terrer comme un animal
blessé… Il sanglotait comme un enfant, comme l’enfant qu’il n’avait jamais été…
- Heero… lâcha Duo dans un souffle.
A peine entendit-il sa voix que le japonais se replia encore plus,
comme si les paroles de son coéquipier pouvaient lui faire du mal.
- Non… non…
Duo avait du mal à le comprendre, sa voix était si faible… et
étranglée… il ne lui avait jamais paru aussi fragile… aussi vulnérable…
- Non… je veux pas…
- Tu ne veux pas quoi Heero ? demanda doucement le natté.
- Je veux pas… je veux pas… ça fait mal… ça va faire mal… je veux
pas…
Duo se figea, comme frappé par la foudre. Heero avait peur de lui.
Il avait peur de souffrir, et la personne qui le faisait souffrir, c’était lui,
Duo Maxwell…Mais il n’y avait plus de raison maintenant… il avait été
débarrassé de son contrôle mental… Et Duo comprit. Il ne savait pas. Il ne
savait pas qu’il pouvait à nouveau éprouver des sentiments sans souffrir… Et il
l’avait dit, tout à l’heure, il l’avait dit, « je ne l’aime pas »… Il
croyait parler à J…
Et malgré la situation, Duo ne put s’empêcher d’éprouver un
instant de joie, car cette simple phrase équivalait pour lui à une belle
déclaration. Bien sûr, il le savait, G le lui avait fait comprendre… l’entendre
venant de Heero était différent.
Mais les sanglots déchirants que le japonais tentait d’étouffer
lui firent ressentir toute l’urgence de le rassurer… Il se rapprocha doucement,
pour ne pas l’effrayer, mais malgré touts ces précautions, le japonais semblait
vouloir s’enfoncer dans le mur. Duo ne se laissa pas démonter pour autant et
s’agenouilla à quelques centimètres à peine du jeune homme, l’appelant
doucement.
Heero lâcha un petit cri de terreur quand la main de l’américain
se posa sur lui. Malgré cela, Duo continuait à lui parler doucement, des
paroles qu’il voulait réconfortantes, rassurantes, apaisantes… Il lui expliqua
qu’il n’avait plus rien à craindre maintenant, que tout était fini, qu’il
n’aurait plus jamais mal, que lui aussi avait le droit de ressentir, qu’il
pouvait le faire à présent… que lui, Duo, ne lui ferait plus jamais de mal…
Peu à peu, il se rapprocha, et fini par prendre Heero dans ses
bras, appuyant sa tête contre sa poitrine, et caressant ses cheveux d’un geste
doux et tendre.
Heero se calma, bercé par les bras protecteurs de Duo, et ses
pleurs se tarirent, en même temps qu’il reprenait conscience de lui, de ses
pensées, de ses sentiments…
Le surplus d’émotions avait eu raison de lui. Juste avant de
sombrer dans le sommeil, il demanda, d’une petite voix.
- Tu… tu m’apprendras… la vie, tu m’apprendras ?
- Promis Heero, je t’apprendrai…
Fin.
O – WA – RI.
ZI END-EUH !!!!!!!!
19/10/03 alors que j’avais commencé en août 2002… quand même hein…
^^;;;;
Ak : Fin ? C’est
la fin ? Fini ? C’est vrai ? Vrai de vrai ?………
YATTAAAAAAAAAAAAAAA !!!!!!!!!!!!!!!!!!! ^_______________^ Z’ai
fini-euh !!!!!!! *saute partout* Z’ai fini, z’ai fini, z’ai
fini-euh !!!!!
Duo : Pas trop
tôt !!!
Ak : ;pppppp
… Tiens, je me demande pourquoi j’ai pas fait crever Heero…
Heero : C’EST UNE TRES
MAUVAISE IDEE !!! è_é
Tip : Très très très
mauvaise, je confirme…
Ak : Je trouve aussi…
Dans un one shot ou dans un fic avec peu de chapitres c’aurait été possible…
mais là, je les ai tellement fait galérer et ils s’en sont tellement pris plein
la gueule que je pouvais pas tout détruire d’un coup… On aurait eu l’impression
que tout le fic n’a servi à rien. Dans un scénario, le
héros fini la plupart du temps par atteindre son objectif, ou alors il y
renonce de son propre chef. S’il lui échappe, c’est généralement sur un ton
comique, parce que dans un drame, ça le fait pas quand même… surtout de cette
façon -_-°
Wufei : Et la voilà
repartie dans ses grandes théories…
Ak : Ble ble
ble !!! J’aurais qu’à demander à mes profs de scénario, on verra ce qu’ils
en pensent ! Mais en attenant, CHAMPAGNE !!!!! J’ai
F.I.N.I. !!!!!!! Ça se fête !
Tip : Fais gaffe à
l’abus d’alcool, t’as des idées dangereuses quand tu bois…
Ak : Meuh
naaaaannn !!! T’façons, je trouve cette fin tellement gnan gnan qu’il faut
au moins ça pour que je noie mon désespoir de jamais arriver à faire une fin
CORRECTE à un fic !! TT__TT
Tip : Et qui se charge
de trucider J ?
Ak : les autres profs
vont se charger de la retraite de ce vieux dégénéré… Je peux pas le faire tuer
par Duo, elle est où la morale là dedans ?
Tip : Si y faut une
morale alors… Par contre, tu vas bien nous pondre une suite ne ? ^_^
Ak : Une
QUOI ????!!!! O_O Mais ça va pas non ?!!!! 1) Comme si j’avais pas
assez galéré avec c’te fic ; 2) Pour dire QUOI ?!!
Tip : Ben je sais pas. Je voulais juste voir la réaction.^_^
Ak : NAN !! -_-
Tip : SI !!!!
…Mais pourquoi je dis si moi ? -_-°
Ak : grrrrrrrrr……………… J’ai dit N-O-N. C’est pas
négociable. è_é
Tip : Alors tu me
ponds le reste.^_^ Pas exigeante missa^^
Ak : Quel reste ?
oO
Tip : Si je dois tout
énumérer on est pas sorti -_-°
Ak : Pffff… Prochain
fic : Alternative. Les quatre premiers chapitres sont déjà écrits, et ce
depuis un bail… Cependant, étant donné ses couples, son genre et son rating
NC-17, il ne sera ni sur ff.net, ni sur Tenshi’Blue, ni sur Gundam Wing UA.
Vous ne le trouverez donc QUE sur Lune Rouge (lunerouge666.free.fr). Ceci dit,
comme il promet d’être encore plus gros que Human, il est plus que probable que
d’autres fics, plus petits, voient le jour pendant qu’il sera en cours, même si
je n’aime pas faire 36 choses à la fois…
Dernière chose : merci
du fond du cœur à tous ceux qui ont suivi cette histoire, qui m’ont reviewé
qu’ils aient aimé ou détesté, merci encore !!!
Bizz à tous et à la prochaine !!!
Ak.