Titre : Souffrance éternelle 7/ ?

Auteur : Calliope.

Genre : Yaoi, OOC, Happy end (ben vi c’est le happy).

Couple : Verrez bien.

Disclaimer : Bon, le dernier épilogue essentiellement dédié à ceux/celles qui m’ont laissé des reviews. Normalement la fin doit être happy et j’espère que ce sera bien rendu. En tout cas après cet épilogue, les g-boys retrouveront leur semblant de liberté ou alors ce sera juste après la vignette qui devrait suivre.

Bonne lecture !

 

 

Epilogue happy : …Rien du tout.

 

 

Deux mois.

Deux mois à présent que Heero restait prostré dans une chambre qui ne méritait même plus cette appellation.

Il était là mais n’était plus. Son corps restait mais son esprit était ailleurs au grand damne de ses anciens compagnons.

Surtout Quatre.

Avec sa satanée empathie, il savait… il savait qu’ils l’avaient perdu à tout jamais. Et tout cela par sa faute. Il s’était inquiété du silence de Duo. Il s’était inquiété de leur double disparition. Il avait entreprit des recherches, remuant ciel et terre pour grappiller toute information qui se rapprochait plus ou moins de cette affaire. Quand il avait enfin appris où Heero se trouvait, ce qu’il était arrivé à Duo et la raison de tout cela, il avait passé jour et nuit à concocter un plan pour récupérer Heero. Mais voilà qu’il le gardait captif. En fait rien n’avait changé si ce n’était l’identité du geôlier.

Et Trowa, Trowa regardait, impuissant, s’effondrer l’un après l’autre son meilleur ami et son mari.

-          Tout est de ma faute. Si seulement je n’avais pas…, prononça Quatre à voix autre sans s’en rendre compte.

-          Ecoute ! Avec des « si » on ne refait pas le monde, alors arrête de te torturer avec toute cette histoire ! Tu as agi comme il le fallait parce que tu as écouté ton cœur, et cette action t’honore. Et je suis sûr que Heero serait d’accord avec moi. Tu ne dois rien te reprocher du tout. Heero a juste besoin de temps, de beaucoup de temps, pour se remettre de tout ce qui lui est arrivé ces derniers mois. Alors maintenant, tout ce qu’il nous reste à faire, c’est de rester là sans l’étouffer au cas où il aurait besoin de nous. D’accord Quatre ?

-          ……

-          Quatre ?

-          C’est d’accord. Mais cette situation me mine énormément.

-          Je sais. Allez, viens, il faut penser à dormir maintenant. Cela ne sert à rien de tomber malades nous aussi.

-          Tu as raison Trowa, comme toujours[1].

 

Quatre ne pu se retenir de lui adresser un micro-sourire comme pour le rassurer, amis surtout pour se rassurer lui même.

 

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« Duo… si tu savais à quel point tu peux me manquer. Pourquoi ? Pourquoi m’es-tu apparu dans cette chambre ? Pourquoi m’avoir laissé espérer quelque chose qui n’aura jamais lieu ? Est-ce ma punition ? Veux-tu me punir ? Mais pourquoi ? Tu veux me faire payer ces évènements ? Je sais que tout est de ma faute. Jamais je n’aurais dû aller à ce rendez-vous. Jamais je n’aurais dû te laisser seul. Jamais je n’aurais dû te laisser seul… Mais je n’avais pas le choix… sa vie est ce pourquoi nous nous sommes battus pendant de si longues années… tu ne l’aurais jamais permis bien que l’envie t’en démangeais… Duo reviens-moi je t’en prie. »

 

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Une ombre.

Elle se faufile au beau milieu de la nuit dans une maison perdue au milieu d’un immense jardin.

Elle entre comme si elle était chez elle et se dirige dans la cuisine où elle reste, comme à l’affût.

Elle guette.

Et ce qu’elle chasse arrive à grands pas : l’aube. Le soleil se dessine lentement au-dessus des cimes des plus bas arbres et projette de chiches ombres. Avec elles l’ombre… Une silhouette gracile se meut et agît comme toute personne normale : elle se prépare à faire le petit déjeuné pour quatre personnes et elle attend.

 

@@@@@@@@@@

 

« Encore une journée.

Encore une journée semblable à toutes les précédentes.

Une journée à sentir le désespoir de Quatre, l’attente de Trowa.

Une journée vide de tout.

Peut-être qu’il serait temps… temps de reprendre un cours de vie normal… de redevenir moi et de faire une croix sur le passé.

Ça leur fera plaisir.

Et puis le p’tit déj sens hyper bon et je commence à avoir super faim. »

 

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Heero descendit lentement l’escalier, comme s’il sortait d’une longue rééducation des jambes, puis pénétra dans la cuisine. Il fut accueilli d’une manière peu conventionnelle :

-          Ben alors Hee-chan ? Et ta ponctualité légendaire, elle est partie où ?

-          …… D ……

-          Par contre pour le côté loquace, t’as pas bougé d’un millipouce.

-          Duo……

-          Aïeuh. Je savais pas que les Hee-chan pouvaient voler, mais en tout cas t’es lourd !

-          Duo pourquoi tu me fais ça ?

-          … Huh ?

-          pourquoi tu te présente devant moi ? tu vas faire comme la dernière fois, t’évanouir et tout recommencera comme avant. Je me retrouverai tout seul avec un goût de toi comme seule consolation. Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ?

 

Le jeune natté cella les lèvres de son ami pour tarir de flots de paroles confuses qui s’en échappaient.

 

-          Chuuuuuuuuut. Non je ne repartirai pas cette fois. Je te le promets Hee-chan que je resterai à tes côtés pour toujours et plus s’il le faut.

-          Mais comment tu ?

-          Ça c’est un petit deal entre Shinigami, Rélélé et moi.

-          QUOIIIII ?????

-          Rélélé a décidé de se repentir du mal qu’elle t’a fait subir. Mais ne sachant comment y parvenir, eh ben elle a décidé que tout ce qui pourrais te rendre heureux ferait l’affaire. Elle donc fait don de son flux vital ce qui a permis de me recréer un enveloppe charnelle et d’y réinsérer mon âme. Et voilà, ça fait d’un pierre deux coups : elle est plus là et moi je suis vivant.

-          ………

-          Heero, dis quelque chose, parle-moi[2]. Et pis faudrait peut-être penser à aider Trowa avec Quatre.

-           ?

-          Il s’est évanoui en me voyant, Trowa a fait une drôle de tête et pis je sens mes côtes se fendre son ton poids d’anorexique, donc ça serait bien si tu t’activais. T’es pas d’accord ?

 

Après que Heero eut répondu à l’injection de son ange, il se précipita pour aller éventer Quatre. Tandis que Duo s’empressait d’aller répandre la nouvelle à qui voulait bien écouter.

 

 

Puis un soir.

-          Dis Duo, tu resteras avec moi ?

-          Dans la vie et la mort, le bonheur et l’adversité, je décide de partager ta vie.

 

Duo lui tendit un écrin en se mettant à genoux et lui demanda.

-          Voulez-vous m’épouser Monsieur Heero Yuy ?

-          Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ![3] fut tout ce qui put sortir d’un Heero totalement ému et larmoyant.

 

OWARI

- Le 23 février 2003 -




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Duo et Heero : Oh ! Une fin heureuse. On le croit pas !

Calliope : ……

Duo : Calli-chan, ça va ?

Calliope : Cette fin est nulle. C’est tout gnan gnan. Quitte à choisir, je préfère l’autre épilogue !

Heero : Pourquoi ? Celle-là est très bien.

Calliope *sigh* : Naaan ! Elle est nullllllllle !

Tipitina : Oh, la pauvre chérie ! Vous avez vu ce que vous avez fait ? * gueule sur les g-boys* Maintenant elle va tous vous torturer deux fois plus !!!

Calliope * sigh* : Merchi Tip’. Toi au moins tu me soutiens. C’est pas comme eux ! *pointe du doigt les g-boys avec le rayon-culpabilisant-de-la-mort-qui-tue* Mais Ak elle veut plus de deathfics !!! TT_TT !

Heero et Duo : Maismaismaismaismais… on te dit ce qu’on pense et ce qui pourrait te contenter.

Calliope : Ouais ben vous pensez maaaaaaaallllll !!!! TTTT___TTTT !

Tipitina : Non, pleure pas Calliope. Tu sais qu’on aime tes fics, mais c’est vrai que les deathfics… ben au bout d’un moment…

Calliope *sort la hache* : Lexxx ! Ils sont méchants avec moi ! Heu j’ai dit Lex ? (merde lapsus révélateur) Je voulais dire Ak ! #_#.

Tipitina : Oh pitié ! Pas Barthez made-in-US !!! >_< !!

Calliope : Sacrilèèèèèèèèèèèèèèège. Oser le comparer à ce joueur de foot sans cervelle et qui est quasi obèse. Quelle honte ! Ton chouchou va mourrrrrrrrrrrrrriiiiiiiiiiiiiiir ! Nyark nyark nyark * mode grande sociopathe*

Tipitina : NOON !!! Pitié ! pas encore !!! Tu l’as assez torturé comme ça !!! Je t’en supplies !!! Je t’achèterai une poupée gonflable pour que tu te défoules ! Mais pas luiiii !!!

Calliope : Oh ! Tu m’achèterais une poupée gonflable de Heero et aussi le Gundam Wing Zero Custom grandeur nature pour que je puisse jouer à Bomberman ?

Tip : Euh non. Je pensais plutôt à un Wuffy avec la panoplie spé BDSM et un costume de panda en spandex avec une pousse de bambou en sucre…

Wufei : Va crever grognasse. J’aime pas le sucre !

Calliope : Euh Wu… elle t’as pas dit où elle l’avait placée la pousse de bambou.

Wufei : Huh ?

Calliope : Ni pourquoi elle était en sucre.

Wufei : Huh *rougit jusqu’au fond du pantalon*

Calliope : Ben Wufei, pourquoi t’es tout rouge ? T’as des hémorroïdes ?

Tip : Calliope, je crois pas que ce soit ça, mais peut-être a-t-il essayé tout seul *regard accusateur à Wufei*

Calliope : Beuh non il aime pas le sucre. Je crois que nous l’avons quelque peu choqué… bah, il s’en remettra. Iaaaaaah *se fait bâillonnée par Heero et Duo*

Tip : Mais qu’est-ce que vous faiiites ???

Duo et Heero : Ça suffit vous déblatérations stupides et stériles. C’est Nous qui sommes le centre de ce dialogue de fin… pas vos fantasmes débiles ! Donc nous on dit stop !

Tip : H…

*baillonnent aussi Tip*

Duo et Heero : Vivement que Ak revienne de vacances.

*regard-de-la-mort-qui-tue-et-de-la-vengeance-ad-vitam-aeternam de Tip et Calliope*

Duo et Heero * tirent la langue* : …… OWARI !!!!

 



[1] Enfin, comme à chaque fois qu’il parle, et comme c’est pas souvent, vaut mieux qu’il ouvre pas la bouche pour dire des conneries !

[2] Alors Tip tu te reconnais ?

[3] La meuf dans la pub pour les chewing-gum Airwaves le fait mieux mais bon, on fait ce qu’on peut avec ce qu’on a.