Créatures

By DreamAngel7

 

Base : Gundam Wing, encore et toujours…

Genre : zarb, en fait je sais pas quoi dire d’autre…

Disclaimer : les pitits pilotes pas être à moi…

 

Partie I : Un monde nouveau ?

Chapitre 1 : Fouilles

 

Jusque là la mission se passait comme prévu. Chaque pilote s’était infiltré tel une ombre dans la partie de la base qui lui avait été assignée. Aucun d’eux n’avait été repéré. Pour l’instant. Tout se passait bien.

Le but était simple. Il fallait  récupérer des plans d’une importance quasi-capitale. Apparemment, seul le professeur J savait de quoi il s’agissait. Il n’avait pas jugé utile de mettre les cinq garçons dans la confidence. Ceux-ci n’avaient d’ailleurs pas posé de questions. Les cachotteries de J leur étaient devenues habituelles.

Le but était simple. Le reste l’était moins. La base était immense, sûrement la plus grande qu’ils aient jamais vue. Elle s’étendait en tous sens : en longueur, en largeur, en hauteur, et ils s’en aperçurent bien vite, principalement en profondeur. Visiter tout cela en une nuit relevait de l’exploit.

Chacun était parti de son côté, espérant tomber rapidement sur les documents recherchés. Espoir fou, ils le savaient. Ils devaient avoir au mieux une chance sur un million de les trouver. Comment J avait-il pu les envoyer dans un tel labyrinthe ? Sans les prévenir ?

Depuis trois ans que la guerre contre Mariemaïa était finie, il les avait habitués à ses missions sans queue ni tête. Pourtant là, il battait des records. Cet homme avait définitivement une case en moins, tous les pilotes s’accordaient à le dire.

 

Heero Yuy arpentait les couloirs du quatorzième sous-sol tout en se demandant pour la millième fois pourquoi il avait une fois de plus écouté son ancien mentor. C’était une mauvaise habitude dont il aurait dû se débarrasser depuis longtemps. Mais ce n’était pas si simple, il avait été élevé comme ça…

Il ne savait pas combien il y avait de sous-sols, en conséquence il avait envoyé trois d’entre eux explorer la partie visible du bâtiment, et il était parti avec Trowa aux souterrains. Il lui avait donné les dix premiers niveaux, tandis que lui se chargeait des dix suivants.

A peine avait-il commencé à descendre qu’il s’était rendu compte de son erreur : il devait y avoir au minimum une cinquantaine de niveaux ! Ils n’allaient jamais arriver au bout !

Il s’était cependant mis au travail. Mieux valait aller vite. Au premier niveau qu’il avait visité, le –11, il s’était vite aperçu que toutes les pièces ressemblaient à la première. Si c’était la même chose dans les autres sous-sols, cela allait lui faciliter la tâche. Il n’aurait pas à forcer les portes une à une comme il venait de le faire.

Son impression fut confirmée. Les trois premiers niveaux ne contenaient que des vieux laboratoires désaffectés et poussiéreux. Très joyeux. Enfin… En tout cas il savait qu’il allait pouvoir accélérer. S’il n’y avait rien dans la prochaine salle, il pourrait descendre tout de suite.

Chose étonnante, ce couloir ne ressemblait pas aux autres. Il semblait plus neuf, moins abandonné. Les portes étaient plus espacées, comme si les pièces qu’elles cachaient étaient dix fois plus spacieuses. Les nouveaux labos ?

Il posa la main sur la poignée d’une des portes. Un étrange sentiment s’empara de lui. Il eut beau chercher, il ne sut à quoi il correspondait. Il secoua la tête, chassant ces pensées trop irrationnelles de son esprit, et ouvrit la porte.

 

-Non mais il se fout de nous, l’autre glaçon ! se lamentait tout bas Duo Maxwell tout en défonçant le plus silencieusement possible une porte récalcitrante.

Le jeune homme pénétra dans un bureau. Un de plus. Tout aussi bien rangé que les autres, pour le peu qu’il y avait. Il savait qu’il n’y avait aucun papier ici, pas plus que dans les autres salles. Pourtant il s’avança et ouvrit les tiroirs et les classeurs métalliques un à un. Inutilement. Il pesta et ressortit.

Il jeta un regard prudent dans le couloir et entra dans la salle en face de lui. Il se retourna et ferma la porte sans bruit, avant d’examiner ce qui l’entourait.

-Eh bien ça change, murmura-t-il. Une salle de réunion, allons bon.

Il fouilla dans les quelques meubles en bois alignés contre le mur. Toujours rien. Il avait l’impression que l’étage avait été déserté depuis…

Il passa ses doigts sur la table centrale et les regarda : ils étaient gris. Sur la table on pouvait maintenant voir quatre sillons brillants contrastant avec l’aspect… poussiéreux de l’ensemble.

-Belle lurette, conclut-il. Ça sert à quoi que je reste ici ? Je vais aller voir à un autre étage.

Il ressortit discrètement et se dirigea vers les escaliers. Il n’y avait strictement personne. Il n’avait pas vu âme qui vive depuis leur arrivée. Bizarre. Cette base était pourtant grande, il devait y avoir un quartier dortoirs, au moins…

-Il m’énerve, recommença-t-il. Il se réserve les sous-sols et il nous refile le plus dur ! Il doit y avoir 30 étages et il se partage 3 malheureux souterrains avec Tro-man. Qu’est-ce qu’il a contre nous à la fin ?

Il posa un premier pied sur le palier du niveau 15 et s’arrêta. Il regarda frébilement autour de lui, sans rien voir.

-Qu’est-ce qui se passe ici ? murmura-t-il.

 

La porte d’un vieux labo du souterrain –3 s’ouvrit, laissant la place à Trowa Barton. Il passa la tête par l’entrebâillement, puis tâtonna pour trouver l’interrupteur. Une vieille lampe poussiéreuse s’alluma, éclairant une table métallique, ressemblant vaguement à un table d’opération. Le fond était rempli de cages.

Il secoua la tête d’un air résigné, et ressortit aussitôt. Que cherchait-il ici ? Il était évident que personne n’allait cacher de document dans ces labos.

Et puis que cherchaient-ils exactement ? Ce n’était pas la première fois qu’ils couraient après l’inconnu, comme ils disaient. En 3 ans, ils avaient eu le temps d’en voir. Surtout parce qu’ils devaient compter avec l’étourderie notoire de J, qui ne s’arrangeait pas avec le temps.

Pourquoi étaient-ils tous restés avec lui, c’était un grand mystère. Ils n’en avaient aucune idée. Peut-être parce que ce qu’il leur proposait était intéressant… C’était en tout cas dans leurs cordes. Et puis, qu’avaient-ils d’autre à faire ? C’était probablement une façon comme une autre pour eux de continuer à vivre.

Le jeune homme soupira, poussa une autre porte… et soupira encore.

-Je déteste cet endroit…

C’était les premiers mots qu’il prononçait depuis l’annonce de la mission, excepté un ou deux « oui » et quelques détails techniques. Ce qui ne changeait rien à ses habitudes.

Il se mit dos contre un mur et croisa les bras. Heero ne lui avait rien dit, mais il avait deviné que la base était infiniment plus grande que prévu. Il commençait sérieusement à douter de la réussite de la mission.

Il releva soudain la tête. Il y avait quelque chose… Un truc clochait… Une impression… Non, c’était idiot. Il s’écarta du mur et s’apprêta à descendre encore.

 

Quatre Raberba Winner ne se décourageait pas. Du moins à ce qu’il semblait. Il allait vivement d’une pièce à l’autre et farfouillait un peu partout. En réalité, le rythme qu’il s’imposait l’empêchait de penser que tout cela ne servait à rien.

Parce qu’il le savait, comme tous les autres il était conscient de l’absurdité de cette mission. Mais, inexplicablement, il gardait espoir. Il avait un bon pressentiment.

Cela faisait déjà plus de 5 heures qu’ils étaient là. Et aucun d’eux ne s’était encore manifesté aux autres. Ce qui voulait dire que, jusque là, aucun signe de ces si précieux papiers.

-Dans la prochaine, dans la prochaine, ne cessait-il de se répéter.

Il s’arrêta soudain, gagné par le découragement. Tout cela ne servait à rien, l’échec était inévitable. Il devait bien admettre qu’il s’était trompé.

Il n’y avait strictement rien ici. La moitié du bâtiment semblait totalement abandonnée depuis de longues années, tandis que l’autre moitié, rénovée récemment, eh bien… elle n’avait visiblement pas été très utilisée.

On pouvait même se demander si la base n’avait pas été vidée il y a peu de temps. La seule chose qui pouvait l’empêcher de penser qu’elle n’était plus utilisée était la découverte d’un sandwich fait probablement le matin même et d’une canette de coca encore gazeux, posés sur le bureau d’accueil de l’entrée.

C’était aussi une preuve qu’il y avait un hic. Qui aurait laissé ainsi les restes d’un pique-nique bien en évidence dans ce genre de bâtiment ?

Il essaya de chasser cette question de son esprit, quand quelque chose le fit se retourner. Rien. Il n’avait pourtant pas rêvé.

Non, il ne rêvait pas. Il sentait très fortement qu’il y avait quelque chose d’anormal ici. Une chose qui n’aurait pas dû y être…

 

Personne. Wufei Chang s’en était rapidement aperçu. A vrai dire, dès qu’il avait ouvert la première porte. C’était un dortoir. Une bonne dizaine, voire une vingtaine de lits occupaient l’espace, ainsi que de rudimentaires armoires en bois.

Mais les lits étaient vides, sur toute l’aile ouest de la base, où se trouvaient les quartiers des soldats, séparés des bureaux. Personne. L’aile était déserte.

Il avait attendu un peu dans l’embrasure, mais rien, pas un souffle, pas un bruit. Pas même quelques soldats cachés, attendant le meilleur moment d’attaquer l’intrus. C’en était désespérant.

En tout cas, une chose était claire : il n’y avait rien ici. Peut-être dans les quartiers des officiers, des chefs, mais ils devaient être plus haut, dans les étages supérieurs.

Les quartiers. Pour lui, celui ou celle qui se serait permis de dire que c’était le plus facile était un traître. Le plus facile ! Comme si chercher des documents inconnus dans les affaires personnelles d’un soldat avait quelque chose de simple !

C’était la corvée, le supplice. Il n’avait vraiment aucune envie de fouiller entre les caleçons du major Truc ou du colonel Machin, quels qu’ils soient. Il avait assez à faire avec les siens…

Il grimpa plusieurs étages, sortant de la cage d’escalier à chacun d’eux pour vérifier s’il s’agissait de chambres d’officiers.

Il posa la main sur la poignée de la porte donnant sur l’étage 26 et s’arrêta. Puis il secoua la tête et pénétra dans le couloir.

 

Fin du chapitre 1


Suivant

Ben alors ? Que se passe-t-il avec nos chers pilotes ? Quelle est cette impression bizarre qui les a tous surpris de cette façon ? Et vont-ils finalement trouver ces biiiiip ! de documents à la con dont on sait pas du tout ce que c’est ? Pour le savoir, ben… rendez-vous au prochain chapitre ! Logique ! Non ?

Bref. Pour une fois, je ne sais pas du tout comment cette fic va finir, et encore moins quand. J’ai une vague idée de l’évolution, mais bon, on verra.

Pour l’instant c’est un peu le brouillard, cette histoire, mais les explications vont venir. J’allais quand même pas tout dire dès le début ! Attention, révélations !

Salut !

(adresse : dreamangel7.shinijr@caramail.com)

DreamAngel7

 

A venir : Une réalité compromise