Créatures
Base : Gundam
Wing, encore et toujours…
Genre : zarb,
en fait je sais pas quoi dire d’autre…
Disclaimer : les pitits pilotes pas être à
moi…
Jusque là la mission se passait comme prévu. Chaque pilote
s’était infiltré tel une ombre dans la partie de la base qui lui avait été
assignée. Aucun d’eux n’avait été repéré. Pour l’instant. Tout se passait bien.
Le but
était simple. Il fallait récupérer des
plans d’une importance quasi-capitale. Apparemment, seul le professeur J savait
de quoi il s’agissait. Il n’avait pas jugé utile de mettre les cinq garçons
dans la confidence. Ceux-ci n’avaient d’ailleurs pas posé de questions. Les
cachotteries de J leur étaient devenues habituelles.
Le but était simple. Le reste l’était
moins. La base était immense, sûrement la plus grande qu’ils aient jamais vue.
Elle s’étendait en tous sens : en longueur, en largeur, en hauteur, et ils
s’en aperçurent bien vite, principalement en profondeur. Visiter tout cela en
une nuit relevait de l’exploit.
Chacun était parti de son côté, espérant
tomber rapidement sur les documents recherchés. Espoir fou, ils le savaient.
Ils devaient avoir au mieux une chance sur un million de les trouver. Comment J
avait-il pu les envoyer dans un tel labyrinthe ? Sans les prévenir ?
Depuis trois ans que la guerre contre Mariemaïa était finie, il les avait habitués à ses missions
sans queue ni tête. Pourtant là, il battait des records. Cet homme avait
définitivement une case en moins, tous les pilotes s’accordaient à le dire.
Heero Yuy arpentait
les couloirs du quatorzième sous-sol tout en se demandant pour la millième fois
pourquoi il avait une fois de plus écouté son ancien
mentor. C’était une mauvaise habitude dont il aurait dû se débarrasser depuis
longtemps. Mais ce n’était pas si simple, il avait été élevé comme ça…
Il ne savait pas combien il y avait de
sous-sols, en conséquence il avait envoyé trois d’entre eux explorer la partie
visible du bâtiment, et il était parti avec Trowa aux
souterrains. Il lui avait donné les dix premiers niveaux, tandis que lui se chargeait des dix suivants.
A peine avait-il commencé à descendre
qu’il s’était rendu compte de son erreur : il devait y avoir au minimum
une cinquantaine de niveaux ! Ils n’allaient jamais arriver au bout !
Il s’était cependant mis au travail.
Mieux valait aller vite. Au premier niveau qu’il avait visité, le –11, il s’était
vite aperçu que toutes les pièces ressemblaient à la première. Si c’était la
même chose dans les autres sous-sols, cela allait lui faciliter la tâche. Il
n’aurait pas à forcer les portes une à une comme il venait de le faire.
Son impression fut confirmée. Les trois
premiers niveaux ne contenaient que des vieux laboratoires désaffectés et
poussiéreux. Très joyeux. Enfin… En tout cas il savait qu’il allait pouvoir
accélérer. S’il n’y avait rien dans la prochaine salle, il pourrait descendre
tout de suite.
Chose étonnante, ce couloir ne
ressemblait pas aux autres. Il semblait plus neuf, moins abandonné. Les portes
étaient plus espacées, comme si les pièces qu’elles cachaient étaient dix fois
plus spacieuses. Les nouveaux labos ?
Il posa la main sur la poignée d’une des
portes. Un étrange sentiment s’empara de lui. Il eut beau chercher,
il ne sut à quoi il correspondait. Il secoua la tête, chassant ces pensées trop
irrationnelles de son esprit, et ouvrit la porte.
-Non mais il se fout de nous, l’autre glaçon !
se lamentait tout bas Duo Maxwell tout en défonçant le
plus silencieusement possible une porte récalcitrante.
Le jeune homme pénétra dans un bureau. Un
de plus. Tout aussi bien rangé que les autres, pour le peu qu’il y avait. Il
savait qu’il n’y avait aucun papier ici, pas plus que dans les autres salles.
Pourtant il s’avança et ouvrit les tiroirs et les classeurs métalliques un à
un. Inutilement. Il pesta et ressortit.
Il jeta un regard prudent dans le couloir
et entra dans la salle en face de lui. Il se retourna et ferma la porte sans
bruit, avant d’examiner ce qui l’entourait.
-Eh bien ça change, murmura-t-il. Une
salle de réunion, allons bon.
Il fouilla dans les quelques meubles en
bois alignés contre le mur. Toujours rien. Il avait l’impression que l’étage
avait été déserté depuis…
Il passa ses doigts sur la table centrale
et les regarda : ils étaient gris. Sur la table on pouvait maintenant voir
quatre sillons brillants contrastant avec l’aspect… poussiéreux de l’ensemble.
-Belle lurette, conclut-il. Ça sert à
quoi que je reste ici ? Je vais aller voir à un autre étage.
Il ressortit discrètement et se dirigea
vers les escaliers. Il n’y avait strictement personne. Il n’avait pas vu âme
qui vive depuis leur arrivée. Bizarre. Cette base était pourtant grande, il
devait y avoir un quartier dortoirs, au moins…
-Il m’énerve, recommença-t-il. Il se
réserve les sous-sols et il nous refile le plus dur ! Il doit y avoir 30
étages et il se partage 3 malheureux souterrains avec Tro-man.
Qu’est-ce qu’il a contre nous à la fin ?
Il posa un premier pied sur le palier du
niveau 15 et s’arrêta. Il regarda frébilement autour
de lui, sans rien voir.
-Qu’est-ce qui se passe ici ? murmura-t-il.
La porte d’un vieux labo du souterrain –3
s’ouvrit, laissant la place à Trowa Barton. Il passa la tête par l’entrebâillement, puis
tâtonna pour trouver l’interrupteur. Une vieille lampe poussiéreuse s’alluma,
éclairant une table métallique, ressemblant vaguement à un
table d’opération. Le fond était rempli de cages.
Il secoua la tête d’un air résigné, et
ressortit aussitôt. Que cherchait-il ici ? Il était évident que personne
n’allait cacher de document dans ces labos.
Et puis
que cherchaient-ils exactement ? Ce n’était pas la première fois qu’ils
couraient après l’inconnu, comme ils disaient. En 3 ans, ils avaient eu le
temps d’en voir. Surtout parce qu’ils devaient compter avec l’étourderie
notoire de J, qui ne s’arrangeait pas avec le temps.
Pourquoi étaient-ils tous restés avec
lui, c’était un grand mystère. Ils n’en avaient aucune idée. Peut-être parce
que ce qu’il leur proposait était intéressant… C’était en tout cas dans leurs
cordes. Et puis, qu’avaient-ils d’autre à faire ? C’était probablement une
façon comme une autre pour eux de continuer à vivre.
Le jeune homme soupira, poussa une autre
porte… et soupira encore.
-Je déteste cet endroit…
C’était les premiers mots qu’il
prononçait depuis l’annonce de la mission, excepté un ou deux « oui »
et quelques détails techniques. Ce qui ne changeait rien à ses habitudes.
Il se mit dos contre un mur et croisa les
bras. Heero ne lui avait rien dit, mais il avait
deviné que la base était infiniment plus grande que prévu. Il commençait
sérieusement à douter de la réussite de la mission.
Il releva soudain la tête. Il y avait
quelque chose… Un truc clochait… Une impression… Non, c’était idiot. Il
s’écarta du mur et s’apprêta à descendre encore.
Quatre Raberba Winner ne se décourageait pas. Du moins à ce qu’il
semblait. Il allait vivement d’une pièce à l’autre et farfouillait un peu
partout. En réalité, le rythme qu’il s’imposait l’empêchait de penser que tout
cela ne servait à rien.
Parce qu’il le savait, comme tous les
autres il était conscient de l’absurdité de cette mission. Mais,
inexplicablement, il gardait espoir. Il avait un bon pressentiment.
Cela faisait déjà plus de 5 heures qu’ils
étaient là. Et aucun d’eux ne s’était encore manifesté aux autres. Ce qui
voulait dire que, jusque là, aucun signe de ces si précieux papiers.
-Dans la prochaine, dans la prochaine, ne
cessait-il de se répéter.
Il s’arrêta soudain, gagné par le
découragement. Tout cela ne servait à rien, l’échec était inévitable. Il devait
bien admettre qu’il s’était trompé.
Il n’y avait strictement rien ici. La
moitié du bâtiment semblait totalement abandonnée depuis de longues années,
tandis que l’autre moitié, rénovée récemment, eh bien… elle n’avait visiblement
pas été très utilisée.
On pouvait même se demander si la base
n’avait pas été vidée il y a peu de temps. La seule chose qui pouvait
l’empêcher de penser qu’elle n’était plus utilisée était la découverte d’un
sandwich fait probablement le matin même et d’une canette de coca encore
gazeux, posés sur le bureau d’accueil de l’entrée.
C’était aussi une preuve qu’il y avait un
hic. Qui aurait laissé ainsi les restes d’un pique-nique bien en évidence dans
ce genre de bâtiment ?
Il essaya de chasser cette question de
son esprit, quand quelque chose le fit se retourner. Rien. Il n’avait pourtant
pas rêvé.
Non, il ne rêvait pas. Il sentait très
fortement qu’il y avait quelque chose d’anormal ici. Une chose qui n’aurait pas
dû y être…
Personne. Wufei
Chang s’en était rapidement aperçu. A vrai dire, dès
qu’il avait ouvert la première porte. C’était un dortoir. Une bonne dizaine,
voire une vingtaine de lits occupaient l’espace, ainsi que de rudimentaires
armoires en bois.
Mais les lits
étaient vides, sur toute l’aile ouest de la base, où se trouvaient les
quartiers des soldats, séparés des bureaux. Personne. L’aile était déserte.
Il avait attendu un peu dans l’embrasure,
mais rien, pas un souffle, pas un bruit. Pas même quelques soldats cachés,
attendant le meilleur moment d’attaquer l’intrus. C’en était désespérant.
En tout cas, une chose était
claire : il n’y avait rien ici. Peut-être dans les quartiers des
officiers, des chefs, mais ils devaient être plus haut, dans les étages
supérieurs.
Les quartiers. Pour lui, celui ou celle
qui se serait permis de dire que c’était le plus facile était un traître. Le
plus facile ! Comme si chercher des documents inconnus dans les affaires personnelles
d’un soldat avait quelque chose de simple !
C’était la corvée, le supplice. Il
n’avait vraiment aucune envie de fouiller entre les caleçons du major Truc ou
du colonel Machin, quels qu’ils soient. Il avait assez à faire avec les siens…
Il grimpa plusieurs étages, sortant de la
cage d’escalier à chacun d’eux pour vérifier s’il s’agissait de chambres
d’officiers.
Il posa
la main sur la poignée de la porte donnant sur l’étage 26 et s’arrêta. Puis il
secoua la tête et pénétra dans le couloir.
Fin du chapitre 1
Ben alors ? Que se
passe-t-il avec nos chers pilotes ? Quelle est cette impression bizarre
qui les a tous surpris de cette façon ? Et vont-ils finalement trouver ces
biiiiip ! de documents
à la con dont on sait pas du tout ce que c’est ? Pour le savoir, ben…
rendez-vous au prochain chapitre ! Logique ! Non ?
Bref. Pour une fois, je ne
sais pas du tout comment cette fic va finir, et encore moins quand. J’ai une
vague idée de l’évolution, mais bon, on verra.
Pour l’instant c’est un peu
le brouillard, cette histoire, mais les explications vont venir. J’allais quand
même pas tout dire dès le début ! Attention, révélations !
Salut !
(adresse : dreamangel7.shinijr@caramail.com)
DreamAngel7