Auteur : Liam63
E-mail : liam63@tiscali.fr
Base : Gundam Wing
Disclaimer : L'univers de Gundam Wing n'est malheureusement pas à moi.

 

 

Le retour de Wufei dans la joie et la bonne humeur lol Il est bien évident que j'ai inventé n'importe quoi en ce qui concerne le droit.

ENNEMI INTIME

Chapitre XVIII

 

Wufei pénétra d'un pas décidé dans le bâtiment et se dirigea vers l'ascenseur qu'il incendia copieusement pour sa lenteur. Encoléré il s'excitait sur le bouton d'appel mais la cabine ne descendit pas plus vite pour autant. Lorsqu'il se présenta enfin à l'accueil il foudroya du regard le secrétaire qui d'une voix sirupeuse lui demandait "s'il voulait bien patienter. Maître Morillot allait le recevoir?" "Évidement qu'il voulait patienter onna stupide. Il ne s'était pas tapé les embouteillages et n'avait pas reporté tous ses rendez-vous pour décider de partir une fois devant la porte de son avocat." Il s'installa donc sur une chaise moderne dernier cri et donc inconfortable. La porte, qu'il maudissait de rester fermée, finit par s'ouvrir au bout d'un moment. Un homme d'une cinquantaine d'années, très élégant mais au regard déterminé, raccompagna son client puis revint vers Wufei. Les deux hommes échangèrent une poignée de main chaleureuse malgré la mauvaise humeur du chinois.
- Bonjour Wufei. Excuse moi de t'avoir fait attendre mais je devais absolument parler à cet homme.
- Ce n'est pas grave Richard.
- Suis moi.
Ils pénétrèrent dans le bureau et refermèrent la porte sur eux. L'endroit était petit mais fonctionnel. Richard Morillot détestait les espaces trop grands, il aimait pouvoir tendre le bras pour prendre ce dont il avait besoin, il considérait cela comme un gain de temps. Wufei refusa de s'asseoir. Il n'avait pas envie de tourner autour du pot.
- Alors ?
Richard sourit. Il appréciait beaucoup Wufei et dans ce simple mot il se rappelais pourquoi. Le jeune homme était bref et concis dans tout ce qu'il disait. Un caractère bien trempé et une intelligence vive. Tout à fait le genre de personne dont il aimait s'entourer.
- Ils refusent tout accord.
- Et merde !
- Ils n'ont aucune raison de marchander et ils le savent. Leur dossier est très bien ficelé. Elle demande le droit garde mais elle refuse aussi tout droit de visite en dehors de la présence d'une assistante sociale ou de la sienne pour la sécurité de l'enfant. Elle refuse catégoriquement que ton compagnon ait le moindre contact avec Shaozu.
- Ça se présente mal on dirait.
- Tu veux la vérité ou tu veux que je te rassure ?
- Vas y sois franc, je t'écoute.
- On a très peu de chance de gagner.
- Tu vas peut-être un peu vite en besogne là !
Wufei discutait mais c'était plus pour le principe et parce qu'il refusait d'entendre la vérité. Au fond de lui il savait que si Richard disait qu'il ne pouvait pas gagner alors il n'y aurait pas de garde partagée.
- Ils ont le dossier psychiatrique de ton ami et... Putain il est gros comme un vieux Larousse ! Si je dois m'attendre à d'autres surprises de ce genre j'aimerais bien que tu m'en fasses part. Ça me permettrait de préparer une défense. Je suis ton avocat et je ferais tout pour qu'on gagne mais j'ai besoin de connaître tous les éléments. Je n'apprécie pas beaucoup que ce soit la partie adverse qui m'en fasse part.
- Je suis désolée. Je ne pensais pas qu'ils pourraient se le procurer. D'ailleurs je ne sais même pas comment ils sont au courant.
- Quant il s'agit de la santé d'un enfant le secret médical n'a plus court. Il y a des démarches légales... Enfin bon passons c'est pas le problème. Le problème c'est que le juge exige une expertise psychiatrique et au vu de son dossier que l'on m'a permis de consulter je ne crois pas que le résultat nous sera favorable. De plus tu travailles sans arrêt ce qui te laisse peu de temps à consacrer à ton enfant, tu vis avec un homme et pour couronner le tout tu es coupable d'adultère, dans ta propre maison qui plus est, avec ton fils qui dort dans la pièce à côté et ta femme qui reçoit dans le salon. Et tu veux la cerise sur le gâteau ? C'est le juge Delaraut qui préside ton affaire.
- Et ?
- Et il est plus rigide qu'un col amidonné. Même toi tu as l'air cool à côté. S'il existait un parti pour la protection de l'ordre moral il en serait sans nul doute le représentant officiel.
- Si je comprends bien le bateau coule et il n'y a pas de canot de sauvetage.
- Il n'y a même pas de boué et en plus il y a des requins. Il serait peut-être temps de mettre ton ami au courant.
- Non. Ce n'est pas le moment. Il est fragile... Ça ne ferait qu'aggraver son sentiment de culpabilité. C'est tout juste s'il ne se sent pas déjà coupable d'être né alors tu penses... Je connais mon loustic, il sera malheureux comme les pierres et il va stresser comme un malade.
- Tu n'as pas le choix. L'expertise a été fixée à mercredi. Et le juge souhaite avoir un entretient avec lui dès qu'il aura eu connaissance des conclusions du psychiatre.
- Quelle poisse ! Je ne comprends pas pourquoi elle fait ça... Elle était d'accord pour un divorce à l'amiable et une garde partagée.
- Je ne sais pas. Je n'ai pas pu lui parler. Elle n'était pas non plus à l'entretien, il n'y avait que son avocat et le juge.
- C'est ma belle soeur qui a du lui monter la tête, elle a jamais pu me souffrir. Elle a du voir le dossier psychiatrique de Duo que j'avais laissé sur la table lorsqu'elle est passé pour récupérer Shaozu. Elle a du se débrouillé pour le parcourir pendant que je récupérais ses affaires au premier... Peut-être que si je parlais à Liu...
- Je ne crois pas que ce soit une bonne idée pour l'instant. Nous ne ferions que confirmer ce qu'ils soupçonnent... Que nous sommes sans armes. Et puis peut-être est-elle réellement persuadée que ton compagnon représente un danger pour votre fils. Toi même es-tu vraiment certain que ce ne soit pas le cas ? Pour être franc je doute de ton objectivité sur la question. D'après ce que j'ai pu lire il est vraiment dingo.
- Hé !
Wufei lui jeta un regard menaçant qui lui intimait de surveiller ses paroles. Mais Richard se contenta de soupirer.
- Je m'en doutais. Tu es très suceptible sur la question. Ce qui va se passer dans le bureau du juge ne sera pas joli. C'est exactement ce que dira la partie adverse et même pire. Ils vont sortir du placard tous les cadavres qu'ils pourront trouver. Ils se baladeront probablement à la limite de l'insulte comme je viens de le faire. Le juge posera des questions parfois très dures. Tu devras rester calme quoiqu'ils disent. Et lui aussi. Lui surtout. Ce ne sera pas la guerre que tu as connu mais ce seras une guerre tout de même.
- C'est injuste... Souffla le chinois avec tristesse. Duo ne ferait jamais de mal à un enfant. Jamais. Il ne ferais pas sciemment du mal à un innocent.
- Il a tout de même tué.
- Aucun psychiatre de me déclarera fou et pourtant il y a autant de sang sur mes mains que sur les siennes. Nous avons tous pété les plombs à un moment ou à un autre... Nous n'étions que des enfants, on nous a donné un idéal, on nous à mis des armes redoutables entre les mains et ont nous a laissé porter le fardeau... Il était parfois si lourd, il m'arrive d'en sentir encore le poids sur mes épaules... C'est facile de nous reprocher notre passé mais nous avons juste essayé de survivre comme nous le pouvions. La seule différence c'est que Duo a du commencer à se battre au moment même où il est né.
- Qu'est-ce que tu veux dire ?
- Duo a été abandonné par ses parents et il a grandit sur L2.
Richard prenait des notes sur un bloc posé devant lui.
- Tu as déjà été sur L2 Richard ?
- Non. Mais je sais que vivre là bas est un constant défi même aujourd'hui et avant la guerre c'était pire. Une vrai succursale de l'enfer.
- Je crois que Duo dirait que tu as parfaitement cerné l'endroit. Son ton était amère. Duo ne le sait pas mais j'y ai été une fois. Peu de temps après mon mariage. Officiellement c'était pour étudier le cas d'un patient psychotique pour un stage, mais en fait je voulais en connaître d'avantage sur Duo même si je l'avais rejeté. C'est paradoxal n'est-ce pas ? La colonie était encore celle que Duo avait connu... Avec les brides de son passé qu'il a bien voulut me confier durant notre relation j'ai erré dans les rue à la recherche du fantôme de l'enfant qu'il avait été. Tu as déjà vu des gamins haut comme trois pommes, crasseux et maigres comme c'est pas permis, fouiller des poubelles à la recherche d'un peu de nourriture ? Des enfants de six ans à peine t'aborder pour te proposer leur corps en échange d'un bout de pain ? Et d'autre qui te tuerais sans hésiter pour seulement te voler tes vêtements ou le peu de monnaie que tu as sur toi ? Des malades écroulés dans un coin qui attendent la mort ne sachant plus s'ils doivent la redouter ou l'esperer. Des enfants qui te regardent avec des yeux qui n'ont plus la moindre lueur d'innocence parce qu'ils ont vu plus de choses que la plupart des adultes de cet univers. Des gens que s'entredéchirent parce qu'ils sont presque ravalé au rang d'animaux. Ils n'ont plus que des besoins primaires. Manger. Dormir. Copuler parfois. Et peut-être vivre pour voir le prochain soleil. Et derrière chacun de ses êtres que la malchance à fait naître ici tu vois pour la première fois ce qu'a été la vie de l'homme que tu as aimé. Que tu aime encore même si tu t'en défend de toute ton âme. Savoir les choses ne te permet pas de les comprendre, on le croit mais ce n'est pas vrai. Il faut les voir pour ça. Les voir vraiment. J'ai compris beaucoup choses sur Duo à ce moment là. J'ai surtout compris quel être exceptionnel il était. Et tu veux que je te dise ? J'aime Shinigami autant que Duo. Je l'aime parce qu'il leur a permis de survivre et je me fou de ce qu'il a du faire pour cela. Malgré le sang qu'il a pu faire couler il a préservé l'amour que Duo a pour son prochain. Il a protéger sa générosité et sa fragilité. Sa capacité à aimer et à apporter de l'espoir aux autres. Ma belle soeur peut bien prétendre qu'il est un assassin complètement bargeot, cette salope ne lui arrive pas à la cheville.
- Duo Maxwell c'est son vrai nom ?
- Non. Il n'avait pas d'identité. Il a choisit son prénom par amitié envers un garçon nommé Solo. Et Maxwell en hommage au prêtre qui s'occupait d'un orphelinat dans lequel il est resté un cours moment. Avec une soeur. Soeur hélène je crois.
- Tu connaît ces personnes. Elles pourraient peut-être apporter un témoignage. Un prêtre et une bonne soeur ça fait toujours bonne impression.
- Ils sont mort tous les trois. Solo des suite de l'épidémie comme tous ses compagnons et les autres dans l'incendie qui a ravagé l'orphelinat. Duo a été le seul survivant.
Wufei n'avait pas besoin de préciser de quelle épidémie il parlait. Elle avait ravagé la colonie et elle était dans toutes les mémoires.
- Où était ton ami durant l'incendie ?
- Qu'est-ce que tu insinue ?
- Rien je ne fais que poser une question. Pourquoi crois tu que j'insinue quelque chose ? A moins que tu es toi même un doute.
Wufei le fusilla de son regard noir farouche. On y devinait une agressivité à faire fuir un doberman.
- Si tu regarde le juge comme cela il vous fera partager la même camisole.
Wufei compris. Richard lui avait tendu un piège et il était tombé dedans. C'était le genre de question insidieuse que le juge et l'avocat de sa femme risquaient de poser.
- Je ne sais pas où il était. Mais je sais qu'il a participé à la reconstruction de l'orphelinat après la guerre et qu'il aide à la gestion de celui-ci. C'est un organisme privé à présent il ne dépend plus de l'église. Je crois que Quatre Raberba Winner et Réléna Peascraft le finance en grande partie.
- C'est bon pour nous ça. Je vais étudier la gestion de près et envoyer mon assistante poser des questions au personnel et aux orphelins. La reine de Sank est une amie intime de Duo ?
- Oui. Ils s'entendent bien.
- Magnifique. Un gros industriel héritier d'une puissante famille et une reine ce n'est pas négligeable. Richard eut un sourire sardonique qui disait clairement ce qu'il pensait de la société et de sa morale de bazar.
- Mr Winner est lavé de ses pêchés grâce à sa colossale fortune et à sa réputation. C'est le treizième commandement de Dieu. Les grosses légumes tu ne contrarieras pas ! Même le juge Delaraut prendra des gants avec ces deux là. Ils accepterons de témoigner si nous leur demandons ?
- Sans problème. Quatre est le meilleurs ami de Duo.
- Et professionnellement qu'est-ce qu'il fait ?
- Il travaillait à la DASS.
- Il a démissionné ?
- Il a demandé sa mutation sur Terre mais il n' y avait pas de poste disponible. Il écrit aussi. Sous le pseudonyme d'Alexis Moreau.
- Je connais. Mascha adore ça.
- Ta femme lit ce genre de bouquin ?
- Hé oui. J'en suis plutôt heureux du reste car ça lui donne plein d'idées sulfureuses.
- Pitié, je ne veux surtout pas connaître les détails de ta vie sexuelle.
- J'en ai lu un aussi par curiosité. Maintenant je comprends pourquoi le héros est un beau chinois sexy. Je ne savait pas que tu étais un telle bête de sexe.
- No comment.
- Il a un certain talent. Tu les as lu ?
- Juste le premier pour le moment.
- Il faut absolument que je le présente à Masha elle sera folle de joie. Elle adore ce mélange de sentiments, de sensualité et de suspense. D'ailleurs moi aussi je souhaite le rencontrer. Je voudrais me faire une opinion avant que nous ne rencontrions le juge. Je pense qu'il serais bon que nous mettions une stratégie au point. Et je veux m'assurer que ni toi ni lui n'essaierais d'étriper qui que ce soit.
- Je me demande qui je déteste le plus... Ma femme , ma belle soeur, l'avocat, l'incube, le juge ou toi ?
- L'incube ? C'est quoi encore cette histoire ?
- Crois moi tu veux pas savoir.
- C'est étrange mais je suis certain que tu as raison.
- Tu veux venir dîner à la maison avec Masha ce soir ?
- Moi je viendrais mais Mascha est chez sa mère. Une mauvaise grippe. Elle était inquiète mais moi je dis que cette vieille bourrique nous enterra tous. Impossible de la faire vacciner. Elle n'a rien voulut savoir. Si on enfermait cette bonne femme avec quatre mules dans la même pièce je suis sûr que les mules finiraient par sortirent !
Wufei regarda sa montre qui indiquait onze heures trente.
- Il faut que j'y aille je dois passer voir Yui à l'hôpital.
- Yui ? C'est le japonais aux yeux bleus que tu m'a présentais au baptême de ton fils non ?
- Oui.
- Il est du genre à faire forte impression. C'est grave ce qu'il a ?
- Une attaque mais ça va mieux.
Tout en discutant ils se dirigeaient vers la sortie. Richard serra la main que Wufei lui tendait.
- A quelle heure ce soir.
- Vers huit heures. J'espère que tu n'as pas l'estomac trop fragile. Bonne journée.
- A toi aussi. Et ne t'en fait pas trop. Malgré ce que j'ai dit je déteste perdre. Je vais écraser l'avocat de ta femme comme un cafard.

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Du couloir, qui aurait dut être silencieux, Wufei entendait Duo rouspéter après Heero.
- Tu veux que Shinigami le parfume ? Mais t'es pas bien ! Je veux l'écorcher, lui arracher la peau centimètre carré par centimètre carré ! L'enucléer ! le pulvériser !
- Calme toi baka.
- C'est pas parce que tu as viré ta cuti qu'il faut te battre comme un gonzesse. Un bon coup de bazooka dans sa tronche d'enfoiré, ça c'est virile. Le parfumer à L'ylang-ylang, non mais je te jure !!!
- Tu vas la fermer oui !
Wufei jugea plus prudent d'entrer avant que ces deux là se sautent à la gorge. Au passage il donna une petite tape à l'arrière du crâne de l'américain.
- Le docteur avait dit du calme. Vous êtes aussi peu raisonnable l'un que l'autre et particulièrement toi Duo.
Le chinois vit son amant baisser le nez un peu honteux tout de même et ne pu résister à l'envie de l'embrasser.
- Excuse moi Heero.
- Ce n'est pas grave je vais très bien et d'ailleurs je veux sortir.
- Compte la dessus ! Ironisa Wufei. Si tu essaie de te sauver d'ici je dis que tu es un dangereux psychotique et je te fais attacher à ton lit.
- Et quand je sortirais tu auras tout intérêt à t'exiler très loin.
- Sinon quoi ? Tu le frapperas à coup de sac à main ? Se moqua Duo dont le repentir n'avait durer que quelques secondes.
- Omae o korosu baka. Il ne supporte pas l'ylang-ylang. Ça lui fait exactement le même effet que si je te jetais du vitriol à la figure.
Wufei approcha une chaise et s'y installa, soudain très attentif.
- Vraiment ? Tu as pu constater cela de visu ? Interrogea-il. J'ai lu des dizaines de livres et je n'ai rien trouvé sur la question.
- Y a pas grand monde qui a du penser à lui jeter de l'huile essentielle dessus. Constata l'américain toujours aussi sarcastique.
- On s'en fou. Trancha le psychiatre. C'est moins noble que de le découper au sabre mais tout ce que je veux c'est qu'il crève ! Si je dois danser la danse des canards sur son cadavre je le ferais !(1)
- Attendez j'ai pas dit que ça le tuerais. Mais ça lui fait très mal. Il s'est mis à hurler et ça le brûlait comme de l'acide chlorhydrique. Après il s'est évaporé. C'est sa grande spécialité à ce qu'il semble ! Il maîtrise les atomes et les manipules à sa convenance. Je crois que si nous en jetons directement sur ses ossements on s'en débarrassera. Et en attendant si on en met sur nous ou dans les pièces que nous fréquentons ça le tiendra à distance ce qui n'est déjà pas si mal.
- En effet. Convint Wufei. Y a quand même un truc qui me turlupine.
- Hn ?
- Pourquoi lui as tu jeté de l'huile essentielle à la figure ?
Et là, pour la première fois depuis qu'il le connaissait, le chinois vit Heero Yui, le soldat parfait, devenir presque aussi rouge qu'un extincteur. Il n'aurait pas cru voir cela un jour même en vivant cent ans.

A suivre...

(1) oui je sais on peut se demander comment wu connait ça mais un tel monument de notre culture n'a pu que survivre à notre civilisation ^_______^



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