Fanfic : Gundam
Wing.
Auteur:
Lou-la-Vénusienne.
Style : POV de Duo,
Shounen ai (3+4 & 4+3, 2+1).
Disclaimer : Je jure (de
la main gauche !) que je ne
bois plus du thé de Quatre, ne me drogue pas (oskour, une piqûre !) sauf au
chocolat (overdose, burp !), ne fume pas (même les pétards… Pourquoi y a
plus de rideaux et de moquette dans ma chambre ?!!) et que les personnages
sont autant les miens que les vôtres… Bon, d’accord, ce sont pas ceux des
fanficeurs et ficeuses ! Ce qui
est en italique c’est des ‘indications scéniques’ (désolée, je n’ai pas trouvé
d’autres termes !)
^_^ ; -.-
LA
TAUPE
Chapitre
1 : Mission réussie… mais de peu !
« Y a le courrier qui est arrivé ! je lance en
entrant dans le réfectoire. Et je continue tout en distribuant les
lettres : Une lettre de Catherine pour Trowa, un catalogue
d’informatique, un autre sur les armes en tous genres et une lettre de Réléna
pour Heero – tu sais, tu devrais lui dire qu’elle te gonfle, elle te laisserait
peut-être tranquille ! –, je continue sans lui laisser le temps de
répondre, une encyclopédie de droit pour Wu Fei – ouf, c’est lourd ! –
et un petit paquet pour Quatre. »
Comme d’hab, il n’y a aucune lettre pour moi, puisque la
seule famille que j’ai c’est les autres pilotes de Gundams. Et comme mon cher
Katoru est empathe, il sent ou ressent que, parfois, j’aimerais bien qu’on
m’écrive, alors il me laisse lire son courrier et ses nombreuses sœurs y
laissent souvent un petit mot sympa pour moi.
Je
m’approche donc de Quatre et lit par-dessus son épaule : « Cher petit
frère, il y a une nouvelle intendante à la résidence de campagne en Arabie
Saoudite qui nous a fait découvrir une toute nouvelle espèce de thé.
Personnellement, je la trouve délicieuse et je t’en envoie donc un paquet. Je
t’embrasse très fort et je salue Duo. Ta sœur qui t’aime, Samira
Winner. »
« Oh Chouette ! s’écrit Quatre tout en ouvrant
précautionneusement son paquet de thé. Du thé ! Vous en
voulez ? nous propose-t-il en souriant.
-
Ca dépend, fais-je
méfiant, il est à quoi ?
-
Alors, lit-il sur
l’étiquette, c’est un thé au gingembre confit, à la cannelle et au coca
cola !
-
Berk, c’est un truc pour se
rendre malade ! » et pour une fois, Wu Fei a l’air d’être d’accord
avec moi. Et je vois bien que Trowa est dégoûté. Quant à Herro, comme
d’habitude, il n’a aucune réaction. Je me demande comment je fais pour
m’intéresser à un glaçon pareil. En fait, je sais très bien pourquoi : il
est très – top – beau. Il a un torse merveilleusement musclé, de grandes mains
un peu calleuses, une magnifique chute de reins où il cache son arme… Il faut
que mes pensées arrêtent de s’égarer, car mes yeux les suivent et là, je suis en
train de regarder ostensiblement le pilote de Wing 0…
Comme on a du temps avant de partir en mission, Quatre se
fait du thé, Heero lit en même temps ses deux catalogues (mais comment
fait-il ?!), Trowa répond à la lettre de sa sœur avec, me semble-t-il
remarqué au fond de ses yeux verts, de l’enthousiasme et de l’envie ( ?!),
et moi, je fais mon sport préféré : j’embête Wu Fei qui finit par me courir
après pour me frapper. Et, à chaque fois, je lui échappe à la dernière seconde
en riant.
Et quand la nuit arrive, on se dirige tous vers le hangar
où se trouvent nos Gundams.
« Ah ! On peut dire qu’on leur a foutu une sacrée
raclée à ces Léos ! je m’exclame en sautant de Death
Scythe.
-
Tu t’en donnes vraiment à
cœur joie avec ta faux, dit Quatre en souriant et en se servant de son thé
immonde qu’il a mis dans un thermos. Si on n’était pas du même camp, je
crois que j’aurais peur de t’affronter.
-
Sandrock aussi n’est pas mal
dans son genre ! je lance, modeste. Et Wing 0, Nataku et Heavy Arms
non plus! Je me demande, je rajoute après un léger temps de réflexion, si
on se battait, lequel gagnerait ?
-
Duo, me lance alors Wu Fei
avec un de ses regards glacials, au lieu de dire des bêtises, tu ferais
mieux de réparer Death Scythe.
-
Oui, mon colonel »,
fais-je ironiquement en parodiant le salut militaire. Puis, je pars en courant
et en rigolant car ça a fait sortir de ses gonds mon ami chinois. BANG !
OUAÏEUH ! Je viens de foncer dans le prof J, et je me demande si c’est pas
tout son corps qui est cybernétisé, car c’est drôlement dur et ça sonne
creux !
« Jeunes gens, nous dit le prof à la main de fer
sans gant de velours, suivez-moi ! Nous avons une nouvelle mission pour
vous !
-
Mais nous venons juste de
rentrer ! Laissez-nous au moins le temps de nous reposer ! je
lance, indigné, tout en me frottant à l’endroit où je l’ai
cogné.
-
Vous croyez, Maxwell, que Oz
se repose ? explose alors J en m’attrapant par le col. S’il me l’abîme,
je lui fais bouffer sa barbiche et sa main valide !!! Si dans cinq
minutes vous n’êtes pas en salle de réunion, reprend plus calmement le prof
en me lâchant, je vous considèrerais comme des déserteurs », finit-il
avec un rire sadique du genre « niark, niark,
niark ! »
Finalement, deux minutes après l’ultimatum, on était tous
dans la salle, les profs nous ont expliqué qu’il fallait absolument qu’on
détruise un hangar mal protégé de Oz, où se trouvent de nouvelles armures
mobiles en construction, et avant que quiconque puisse poser des questions du
genre « c’est très dangereux ? La prime de risque est à combien
déjà ? »,
Heero-je-suis-le-Soldat-Parfait-qui-obéit-à-tous-les-ordres-suicidaires-et-imbéciles
Yuy a répondu « Mission acceptée ». Et dix minutes après, on était de
nouveau dans nos Gundams respectifs, prêts pour un nouveau
massacre.
« Putain, je beugle hargneusement aux profs en
rentrant de cette mission, vous vouliez vraiment nous faire tous tuer ou
quoi ?
-
Mais que se passe-t-il ?
demande un de ces pépés.
-
Il se passe, dis-je de
plus en plus en colère au fur et à mesure que je me rappelle ce qui c’est
passé, que le hangar mal protégé de Oz était tout sauf mal protégé.
Il y avait une vingtaine de Léos et autant d’autres Mobils Suits prêts à
défendre les précieuses armures en construction. Et si Quatre ne nous avait pas
avertis, ils auraient fait de nous de la chaire à pâté et nos Gundams auraient
servi de boîtes de conserves.
-
Mais c’est impossible,
répond J, incrédule. Avant que vous partiez, le radar thermique
n’indiquait qu’une dizaine d’hommes dans cette base et pas le moindre Léo à
l’horizon. Ils ne pouvaient quand même pas prévoir que nous les attaquerions
deux fois cette nuit ?!
-
La seule explication
possible, coupe alors G, c’est qu’il y a un mouchard dans la
base ! »
A SUIVRE.