Fanfic: Gundam Wing.

Auteur: Le Petit Chaperon Rouge… mais non, vous êtes vraiment trop naïfs, c’est juste Lou (et sans p je vous pris !)

Style : Torture (mais c’est plus sur notre petit Katoru qu’on aime tellement !), shounen ai (3+4 & 4+3, 2+1), Sally devient un petit peu OOC ( vous verrez bien ;p), Quatre a repris du poil de la bête, et il fait un peu peur (j’espère qu’il est pas comme ça à chaque fois qu’il est malade !!!), et on est toujours dans la caboche de Duo.

Disclamer : Si vous espérez que le sang va couler à flot, vous vous trompez : aucun personnage de ce fic n’a été maltraité pendant l’écriture ! Chuis pas si folle que ça, j’veux pas avoir la SPPFGW (Société Protectrice des Personnages des Fics de Gundam Wing) sur le dos !!!  -~-  Si vous avez compris, en italique c’est des ‘indications scéniques’.

 

 

Chapitre 6 : La vengeance est un plat qui se mange… chaud !

 

 

« Comment ça se fait ? demande Sally après un petit silence. Je croyais que lorsqu’un patient était inconscient, il pouvait sentir la présence des gens autour de lui, mais pas qu’il pouvait les entendre ?!

-         En fait, répond Quatre, mon esprit était comme déconnecté de mon corps, ce qui fait que depuis hier soir j’entendais tout mais que je n’arrivais pas à me réveiller pour répondre. »

Ce coup ci, Trowa a pris une belle teinte rouge fuchsia mais, avec Quatre, on est les seuls à la remarquer parce que les autres n’ont d’yeux que pour l’empathe.

«  Je trouve, reprend ce dernier après avoir souri gentiment à Trowa, que votre idée de vengeance est une très bonne idée. Ces yeux ont de nouveau la teinte glaciale qui les caractérise quand Katoru a un plan. Je vais téléphoner à cette femme, lui faire croire qu’on a une nouvelle mission. Puis nous irons tous la voir, lui faire avouer tout ce qu’elle sait, y compris la cachette du laboratoire où est fabriquée cette drogue et nous le détruirons.

-         Très bon plan, approuve Sally. Tiens, ajoute-t-elle en lui tendant un flacon où il y a un liquide transparent, avec ça elle ne pourra dire que la vérité et ne pourra rien vous cacher. Et prend ça aussi, continue le médecin en tendant un nouveau flacon vert cette fois avec des seringues, ça lui fera tout oublier une fois que vous aurez fini  de l’interroger et ça la rendra un peu simplette. En disant cela, elle a un sourire du genre shinigami® (à croire que je déteins sur tout le monde ?!). Essaye de te lever, ordonne-t-elle doucement à l’arabe(Je me suis toujours demandé comment on pouvait ordonner quelque chose gentiment, et maintenant je le sais : il suffit de s’appeler Sally et d’être un très bon médecin). Celui-ci repousse le drap d’un côté et, faisant fi de sa demi-nudité, il se met debout. Essaye de faire quelques pas maintenant, lui demande le médecin. Et le pilote de Sandrock de s’exécuter. As-tu des vertiges ? Mal à la tête ? Les jambes flageolantes ? A chaque question, Katoru répond d’un hochement de tête négatif. Puisque tu sembles aller parfaitement bien, je ne vois pas de raison pour te retenir plus longtemps à l’infirmerie. »

 

Après que Katoru se soit enfin habillé, on se retrouve tous dans sa chambre pour discuter de notre plan, chacun s’asseyant où il peut.

«  Je propose, dis-je dès que tout le monde est installé, que nous ne disions rien de notre expédition punitive aux profs : ils ont pas voulu aider Quatre quand celui-ci en avait besoin, alors pourquoi ils auraient droit à un moment de gloire lorsqu’on fera exploser le labo de Oz ?! Que ceux qui sont pas d’accord lèvent la main ! »

Puisqu’aucune main ne se lève, je souris et fais un petit signe à Katoru pour qu’il prenne la parole et nous expose son plan.

« Comme je vous l’ai dit à l’infirmerie, je vais appeler ‘l’intendante’ en lui disant que nous avons ordre de détruire la base de Tokyo : je me suis renseigné, elle est très mal protégée, donc les dirigeants de Oz vont envoyer là-bas beaucoup de Léos pour nous arrêter, et il y aura forcément moins d’armures mobiles ennemies sur les autres bases, y compris en Arabie Saoudite et autour du labo. Après un temps de pause où Quatre boit un verre d’eau et nous regarde les uns après les autres, il continue. Nous irons chez mon père et nous ferons parler cette femme. Pour être sûr de ce qu’elle dit, nous lui injecterons le premier produit que Sally nous a donné, puis nous lui injecterons la drogue verte. Une fois que nous saurons où se trouve ce labo, nous le détruirons… Ca vous va comme plan ?

-         Je crois qu’on va s’éclater, dis-je, souriant. »

 

Quelques minutes après, Q-man nous rejoint dans le hangar où Howard s’est proposé de nous installer des bombes éjectables sur chaque Gundam, et nous fait signe que l’appât est lancé et que la morue a mordu. Nous montons donc dans nos armures mobiles, et Quatre nous guide jusqu’à chez lui.

C’est un magnifique palais sa maison de campagne !!! Qu’est-ce que ça doit être la maison principale ! Heureusement, Quatre sait où il y a un abri sûr et proche de cette demeure (à peine à cinq minutes de marche) pour cacher les Gundams. En descendant de Death Scythe, je prends tous mes couteaux et je vois que les autres prennent aussi leurs armes.

Arrivés à la maison, on tombe directement sur ‘l’intendante’ : Katoru nous avait avertis que, chez lui, les intendantes sont les seules à porter une longue djellaba blanche avec une ceinture tressée bleue, et qu’il n’y en a qu’une par maison.

Lorsqu’elle nous voit, elle devient aussi blanche que sa robe et veut s’enfuir, mais je suis plus rapide qu’elle, et je lance un poignard qui se plante dans son vêtement et dans un joint du carrelage : c’est pas grand chose, pourtant ça l’empêche de partir. Trowa et Wu Fei la prennent alors chacun par un bras, déchirent la robe et la conduisent, grâce à un plan du rez-de-chaussée que nous a montré Quatre avant de partir, dans un bureau et ne la lâchent pas même une fois à l’intérieur. Katoru referme la porte à clé et s’approche de la prisonnière avec Heero. Moi, je reste derrière eux à faire mumuse avec mes couteaux.

«  Femme, dit alors Quatre d’une voix froide, tu m’as trompé, drogué, fait trahir mes amis, ma famille et mon peuple : rien que pour cela, tu mérites que…

-         Omae o Korosu, finit Heero avec un regard du type Iceberg-pire-que-celui-qui-a-fait-couler-le-Titanic®. Brrrooouuu ! Heureusement qu’on est dans un désert ou je suis sûr qu’entre la voix de Quatre et les yeux de Heero elle s’enrhumerait. En tous cas, elle a l’air apeuré, et ne sait plus où fixer ses yeux.

-         A moins, reprend Quatre, que tu nous dises ce que nous voulons savoir.

-         Et si je refuse ? demande-t-elle bravement en relevant le menton.

-         Tu connais le supplice chinois ? je questionne. Comme elle n’a pas l’air très au courant, je décide de l’instruire. C’est quand le bourreau découpe petit à petit le condamné, en faisant en sorte que ce dernier reste conscient le plus longtemps possible. Elle blêmit un peu plus, et heureusement que les garçons la tiennent où je crois bien qu’elle serait tombée.

-         D’accord, je vais tout vous dire, murmure-t-elle terrifiée.

-         Pour être sûr de ce que tu nous racontes, reprend Quatre en s’approchant d’elle avec une seringue pleine du liquide transparent que Sally nous a fourni, je vais te faire une petite piqûre, et il lui enfonce l’aiguille dans la chaire de son épaule. Bien, continue-t-il, pour qui travailles-tu ?

-         Lady Une, fait la prisonnière d’une voix atone.

-         Sait-elle que je fais partie d’un groupe de résistant ?

-         Non. Je ne lui ai rien dit de peur de ne plus servir à rien et d’être tuée.

-         Tu es donc la seule à savoir que quelqu’un dans ma famille est contre Oz ?

-         Oui. Personne n’est au courant de ma couverture : Lady Une pense que j’ai intégré une base quelconque ayant des rapports étroits avec les pilotes de Gundams.

-         C’est à Lady Une que tu fais parvenir tes rapports sur nos missions ?

-         Oui, à elle seule.

-         Les autres dirigeants savent-ils comment elle se procure des renseignements aussi précis ?

-         Non. Ils pensent qu’elle reçoit des informations d’agents infiltrés dans différentes bases de résistants.

-         Sais-tu où est le labo qui fabrique le thé et la drogue que tu m’as fait parvenir ?

-         Oui, il est à dix kilomètres d’ici, au sud, caché sous le sable.

-         Comment on reconnaît l’endroit ?

-         Il y a un rocher en forme d’aiguille juste au-dessus du laboratoire.

-         C’est tout ce que tu sais ?

-         Oui. »

Pendant tout cet interrogatoire, Quatre a parlé de la voix froide qui, d’habitude, caractérise Heero, et la femme a toujours répondu de sa voix monocorde, en regardant dans le vide, les yeux vides.

Katoru fait un signe à Wu Fei qui appuie sur la carotide de la prisonnière, coupant ainsi l’arrivée du sang jusqu’au cerveau. Quand elle est inconsciente, Quatre se penche sur elle et lui injecte la seconde drogue de Sally, puis Trowa et Wu Fei la portent sur un sofa, l’attachent, et le jeune empathe laisse un message à son père pour l’avertir de ce qui s’est passé.

Enfin, on sort de ce palais et on se dirige vers nos Gundams. Une fois en l’air, on va jusqu’à l’aiguille et on lâche les bombes de Howard. Je peux vous dire que ça fait un très joli feu d’artifice un labo de drogue qui explose ! Et comme on est en plein désert, le sable finit par s’infiltrer et recouvrir tout ce qui reste du laboratoire.

« On rentre : mission terminée et totalement réussie, lance alors Heero. »

 

A SUIVRE.



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