Fanfic : Gundam
Wing.
Auteur :
Lou-la-Vénusienne.
Style : POV de Duo ^^
, Shounen ai (3+4 & 4+3, 2+1 & un petit 1+2 ) ^_^ , portnaouak
total ^__^ , surprises
gentilles en tous genres ^___^
, OOC de tous les personnages
^_____^
Disclamer : Je me suis
éclatée comme une malade à imaginer cette fin !!! J’espère que vous
rigolerez un peu (ou que vous sourirez au moins !).La cérémonie de la fin
sort intégralement de ma petite cervelle de fofolle (je ne sais absolument pas
s’il faut des témoins, je sais juste qu’il faut signer un contrat devant un
juge), je ne sais absolument pas si Wuffi a un diplôme quelconque, et je ne fais
pas de pub pour les différentes races de chiens (que viennent faire des chiens
ici ?) : personnellement j’aime bien ceux sans race déterminée… En italique, c’est encore et toujours
des ‘indications scéniques’. Salut, et bonne fin de lecture ! ^–^
Epilogue :
Surprises !
Une
fois rentrés, Katoru attrape Trowa par le bras et l’entraîne dans un coin. Moi,
je suis inquiet : si j’avais mal interprété les signaux corporels de
Quatre, qu’est-ce qui va se passer pour Trowa ? Je les surveille donc, prêt
à intervenir si ça dégénère.
Une main se pose sur mon épaule : c’est Heero
(encore ? Je me demande ce qui lui arrive pour être aussi ‘tactile’ en ce
moment !) qui me fait signe de laisser nos amis tranquilles. Comment
résister à la douceur inhabituelle de ses beaux yeux bleus d’habitude si peu
expressifs ? Wu Fei rompt le charme en me demandant comment je savais pour
le supplice chinois.
« G m’a forcé à lire, à ce mot Wuffi sourit, comme
si le fait que j’ai un minimum d’instruction comme la lecture soit très drôle,
mais je poursuis en faisant mon sourire de shinigami®, des livres
sur les différentes techniques de tortures, des plus anciennes aux plus
récentes. Et sans vouloir te faire prendre la grosse tête, dans ce domaine, les
chinois sont rois. J’ai juste cité le plus connu. Ce qui est bien, c’est qu’il
fait vachement d’effet quand on le décrit à un prisonnier, parce qu’il ne peut
pas s’empêcher de penser que c’est ce qui l’attend, même si on raconte ça juste
pour faire la conversation !!! »
Tout en me parlant, les deux asiatiques m’éloignent de
l’endroit où se trouvent Quatre et Trowa.
Quand ils nous rejoignent le lendemain matin, dans un réfectoire désert,
pour prendre le petit déjeuner, ils se tiennent par la main, Katoru affiche un
sourire qui fait trois fois le tour de sa tête, Trowa a juste les coins de ses
lèvres qui se soulèvent. Ils se dirigent vers moi et me serrent dans leurs bras
en disant simultanément :
« Merci Duo !
-
C’est gentil, mais vous
m’étouffez !
-
Pardon, s’excuse Quatre en
desserrant son étreinte, et en continuant à sourire.
-
Mais qu’est-ce qu’il a
fait ? s’étonne Wuffi.
-
C’est grâce à lui,
explique Trowa, que nous avons eu le courage de nous avouer que nous nous
aimions. Je souris car Wu Fei a l’air surpris : il est, parfois, pas du
tout observateur !!!
-
Et, rajoute Quatre,
nous avons décidé de nous pacser.
-
Quoi ? Ce coup ci, on
est trois à être surpris.
-
Ce sera comme un mariage,
explique Q-man, mais au lieu de passer devant monsieur le maire, il faut
passer devant un juge de paix.
-
Et, poursuit son
‘fiancé’, on sait que Wu Fei a un diplôme de juge de
paix.
-
Nous te demandons donc,
continue Quatre, de nous pacser.
-
J’en serais très honoré,
s’incline Wu Fei.
-
Il faut au moins un témoin
pour chacun, reprend l’arabe. Voudrais-tu être le mien, Duo ?
Je souris de toutes mes dents et opine joyeusement de la
tête.
-
Et toi le mien ?
demande Trowa à Heero qui accepte d’un micro sourire. Sally sera notre
unique invitée, poursuit le français : on n’allait pas inviter les
profs, et Catherine est en pleine représentation. Elle nous envoie quand même
ses meilleurs vœux, de grands bonjours à tous et un cadeau pour chacun d’entre
nous, finit-il en souriant franchement. »
A ce moment là, il lâche la main de Quatre, se dirige vers
la porte et revient en tirant un chariot à roulettes où il y a cinq caisses
marquées ‘Fragile ! Haut ! Bas ! Ne pas mettre à
l’envers !’. Et il y a un gros ruban de couleur qui entoure chaque caisse
comme si c’était un paquet cadeau. Il y en a un bleu, un autre rouge, un
troisième blanc, un vert et enfin un jaune.
« La rouge est pour Duo, fait Trowa en distribuant
les caisses qui ne sont pas légères, sauf la mienne. C’est bizarre, on dirait
qu’il y a des gémissements à l’intérieur ?! La bleu est pour Heero, la
blanche pour Wu Fei, la jaune pour Quatre et la verte pour
moi. »
J’ouvre ma caisse avec toute la précaution que m’inspirent
les inscriptions, et là, surprise : un petit chien blanc et noir à poils
durs et courts en sort, se jette à mon visage et se met à me lécher, ce qui me
fait rire. Wu Fei a, lui un assez gros chien noir et or, aux poils courts,
lisses et qui s’assoit à ses pieds et lui lèche la main. Quatre a un chien
couleur sable, aux longs poils, aux oreilles pendantes, qui met ses pattes sur
les épaules de mon ami et lui lèche les oreilles. Heero a un grand chien noir,
aux oreilles pointues, qui se couche à ses pieds et le regarde d’un air
adorateur en remuant une toute petite queue. Trowa, enfin, a un grand chien
marron, imposant mais très calme.
« Catherine m’avait informé, dans une de ses lettres,
qu’il y avait trop de chiens au cirque, reprend le français en souriant et en
caressant son chien. Elle m’a donc demandé des renseignements sur vos
caractères afin qu’elle puisse vous offrir le chien qui vous correspond. A la
suite de ça, elle a choisi pour Duo un Fox Terrier car c’est un chien
infatigable, très joueur et qui, lorsqu’il tient une proie, ne lâche jamais.
Pour Heero, elle a préféré un doberman pour son côté calme, impressionnant,
obéissant à la moindre inflexion de la voix et au moindre mouvement, dressé pour
garder. Le Berger Allemand de Wu Fei, c’est plus par symbolisme qu’elle l’a
choisi, parce que c’est une race de chiens extrêmement intelligents sélectionnés
généralement comme chiens policiers. Le Golden Retriever qu’elle a sélectionné
pour Quatre est un chien très gentil, toujours prêt à aider, à travailler,
facile à vivre et à dresser. Et pour moi, elle m’écrit qu’elle a choisit un
Grand Danois parce qu’il impressionne à cause de son gabarit, mais que c’est un
vrai gentil. »
Pendant cette explication,
chacun fait connaissance avec son nouvel ami, et je décide d’appeler mon chien
Habibi, ce qui veut dire ‘le bien aimé’ en arabe, et je me mets à jouer avec
lui. Heero, plus pragmatique, demande à Trowa comment ça se fait que les chiens
aient reconnu leurs maîtres alors qu’on les avait jamais vus
auparavant.
« Tout simplement, répond Trowa en caressant son
chien derrière l’oreille, ce qui a pour effet de le faire se mettre sur le
dos, parce que Catherine m’avait demandé de lui fournir des enregistrements
de vos voix et des objets à vous, pour que les chiens reconnaissent vos voix et
vos odeurs. »
Finalement, j’éclate de rire, car la finesse avec laquelle
la sœur de Trowa a fait son coup m’éclate (il faudra que je lui demande de
m’aider pour le premier avril !).
« Bon, c’est pas tout ça, dit Katoru avec un grand
sourire, mais il faudrait peut-être s’habiller pour signer notre
pacse ! On se retrouve dans une heure à
l’infirmerie ! »
Quatre, Trowa et Heero
sont tous les trois en smoking (et je ne dirais qu’une chose : ça va trop
bien à Heero ! Je vais pas arrêter de fantasmer sur lui toute la
nuit !), moi je suis dans mon plus beau costume noir avec, toujours, mon
col blanc, et Wu Fei a , pour une fois, abandonné son costume blanc pour mettre
un très beau costume traditionnel chinois en soie bleu turquoise. Sally est en
tailleur rose (mais bizarrement, ça fait pas bonbon à la fraise !) et elle
tend une rose blanche aux deux futurs pacsés, qui les accrochent à leur
boutonnière.
Wu Fei guide la cérémonie d’une main de maître (à croire
qu’il a fait ça toute sa vie !), nos amis signent le contrat qui les unit
puis s’embrassent : c’est tellement romantique que j’en verse une petite
larme (et après on va dire que c’est Quatre l’émotif du groupe !). Je
m’approche de la table et je signe aussi le papier en tant que témoin. Puis, je
vois l’homme de ma vie faire pareil.
Quatre jette alors un coup d’œil complice à Trowa, tous
deux enlèvent les roses des boutonnières et les lancent vers Heero et moi. Sans
réfléchir, par un réflexe pur et dur, j’attrape la rose qui se dirige vers moi
et je vois que Heero fait de même.
Alors Katoru
et Trowa crient : « Vive les futurs
pacsés ! »
FIN.