Fanfic :
Gundam Wing sous les sunlights des tropiques.
Auteur :
Lou-la-Vénusienne qui a bien besoin de vacances. Heureusement, c’est dans une
semaine ! ^____^
Style :
Normalement, c’est moins dramatique que le chapitre précédent, c’est toujours
OOC, un POV de 2, hétéro, et un peu songfic (j’ai bien dit un peu !!!)
Disclamer :
Même si les personnages masculins de cet fic ne sont pas à moi, je revendique
pleinement les surnoms débiles qu’ils pourraient se donner pendant le cours de
cette histoire.
RESUME
DU CHAPITRE 3 :
En
lui racontant une histoire qui lui est arrivé petit, Duo arrive à faire dire à
Gabi ce qui la tourmente : lors d’une mission qui a mal tourné, elle s’est
faite violer ! Il faut la venger !
Vacances !
Ca
y est, je viens de dire aux autres ce que Gabi a subit, et ils ont tous l’air
atterré. Au cours de mon récit, je les ai vus s’affaisser, lentement, sur les
canapés de la suite de Quatre ,où je les avais réunis avant de leur parler.
Un
long silence, lourd de culpabilité du côté des filles, de colère du côté de mes
amis, plane.
« C’est
pas possible ! chuchote enfin Lizzie. Je ne me suis aperçue de
rien.
-
C’est ma faute : c’est
moi qui aurais du faire cette mission. Face aux sanglots de Lucille, mon
empathe d’ami l’attrape par les épaules, la fait se blottir dans ses bras et
lui frotte doucement le dos.
-
Si tu y étais allée, réplique
Gabi avec gentillesse, c’est toi peut-être qui…
-
Peut-être pas, lui
rétorque la française. Je ne me serais sûrement pas faite surprendre par le
système informatique.
-
Avec des si, on mettrait
Paris en bouteille. Cette expression française de notre ami français fait
s’arrêter net la discussion.
-
Trowa a raison, approuve
Quatre après un court silence. Il est trop tard pour remédier à ce qui s’est
passé ; il faut donc songer à ce que nous allons faire maintenant.
-
Je vous propose une bonne
vengeance bien sanglante, dis-je de concert avec Lizzie. Comme qui dirait,
les grands esprits se rencontrent.
-
Et si on essayait plus
subtile, propose Wufei.
-
Subtile ? Mais Duo ne
connaît pas le sens de ce mot, voyons ! rigole Heero.
-
Venant d’un type qui passe
son temps à s’autodétruire avec son Gundam…
-
Qui passait son
temps ! J’ai arrêté : j’me suis mis au cappuccino.
-
Youhou ! La Terre
appelle Heero et Duo ! fait Natacha en mettant ses mains en porte-voix,
ce qui nous calme.
-
Excusez-moi, dit alors
Quatre en se levant et en allant dans sa chambre.
-
Ben, qu’est-ce qu’il a à
partir si vite ? demande Lizzie en le suivant du regard. Il est
constipé ?
-
Dis pas de bêtises, lui
répond l’empathe de sa chambre. Ah ! Le voilà ! Il revient
et : Voici ce que je suis allé chercher. Il nous montre sa
mallette, la pose sur la table basse, l’ouvre, et en sort… son ordinateur
portable.
-
Bizarre, fait pensivement
Mona. J’aurais jurer que si quelqu’un n’allait pas pouvoir se séparer de
son portable pendant les vacances, ce serait Lucille ou Heero. Pourquoi t’as
pris le tien, Katoru ?
-
Je suis en train de jouer à
un jeu super passionnant, et je voulais le continuer, rougit l’intéressé.
-
Si on a un ordi, coupe
Lucille, on va pouvoir faire des recherches sur Internet sur ce Daniel
MacNolan.
-
J’en ai déjà fait, et c’est
comme s’il avait disparut de la surface du globe et des colonies, nous
renseigne Gabi.
-
Faisons donc des recherches
avec méthodes, propose Trowa en prenant du papier et un stylo. Que
savons-nous de cet homme ?
-
A part que c’est un sadique
et un porc, rétorque Lizzie, c’est un homme très riche.
-
Il est borgne, continue
Mona. Avec une bonne chirurgie plastique, il a pu faire effacer sa
cicatrice, mais, que je sache, on ne peut pas effectuer une greffe complète
d’un œil, sauf dans « Minority report » bien sûr.
-
On peut donc essayer de
trouver une clinique privée où on ne pose pas trop de questions et où il a pu
séjourner, écrit Tro-man. Quoi d’autre ?
-
On pourrait regarder ses
comptes en banque, propose Quatre. Tu dois bien avoir noté leurs numéros
quelque part ? demande-t-il à P’tite Souris, qui acquiesce en montrant
son front de l’index. Après un petit sourire, Q-man reprend :
On va ainsi voir les déplacements d’argent d’un compte à un autre, et savoir à
peu près, où il loge.
-
Quand on aura trouvé où il
habite, poursuit Wufei, il faudra que l’on s’introduise dans son
entourage, ses relations d’affaires, son personnel…
-
Je ne sais pas vous, dit
alors Mona, mais moi je lis les magasines people. C’est très
instructif : on y apprend quasiment tout sur les stars du monde entier,
que ce soit sur de toutes nouvelles étoiles du showbiz, ou de vieux croûtons.
-
Je vois pas le rapport, l’interrompt
impatiemment Nat.
-
J’y viens. Il doit bien y
avoir un journal similaire pur le monde des finances, non ? Si c’est le
cas, il suffit de trouver un tout nouvel homme d’affaire, très riche, qui
réussit très vite.
-
Excellent, s’exclame
Quatre en pianotant sur son ordinateur. Merci Mona ! Grâce à ce que tu
viens de faire remarquer, j’ai penser à un journal sur le net qui parle des
news financières, et en page d’intro, il y a la photo du nouveau golden boy
d’Hawaï : Damian Morney. Et chose étrange, poursuit-il en lisant
l’article, quelque soit le lieux où il est, ce Morney cache toujours son
œil gauche derrière une grande mèche de cheveux.
-
Qu’est-ce que tu trouves
d’étrange à ça ? s’étonne Trowa. Devant la gène de l’arabe, un
imperceptible sourire vient alors fleurir sur les lèvres de l’ancien
mercenaire. Comprenant que notre ami ce moque gentiment de lui, Katoru reprend
sur sa lancée :
-
D’après ce que je lis, il est
à la tête d’une fortune colossale, moins que la mienne tout de même. Son
habilité dans les affaires et son style sans pitié en font un véritable requin.
Par exemple, la semaine dernière, il n’a pas hésité à acheter une entreprise
d’informatique, à licencier tout le monde, le directeur compris, à tout raser
et à commencer de gros travaux pour construire un complexe cybernétique
gigantesque, faisant travailler les ouvriers 24h/24, sans se soucier des
conditions de travail ou de la tranquillité des riverains.
-
Je reconnaît son style, approuve
Gabi. Malheureusement pour les gens qu’il exploite et aux habitants qu’il
incommode, tout ce qu’il fait est toujours dans la limite du légal. Tout du
moins, je n’ai jamais rien trouvé d’illégal.
-
On l’a donc trouvé, jubile
Lizzie.
-
Pas sûr, réplique Heero
avec calme. Quand il est comme ça, j’ai parfois l’impression que la phase glacière
n’a jamais pris fin. Mais contrairement à autrefois où il n’aurait rien
ajouter, il poursuit et explique : Il faut encore vérifier que les déplacements d’argent des
comptes de MacNolan correspondent à ceux des comptes de Morney. Après, finit-il
avec un sourire, on pourra se réjouir et dire qu’on l’a trouvé.
-
Si c’est lui, reprend
Quatre, je vous annonce qu’il organise un grand bal masqué dans trois
semaines, bal qui servirait à trouver de nouveaux investisseurs pour son
entreprise.
-
Euh, dis-je circonspect,
je sais que nous sommes riches maintenant –enfin, toi tu l’étais déjà-, mais tu
crois que nous le sommes assez pour se faire passer pour de vrai-faux
investisseurs ?
- Bonne remarque, approuve Heero. En plus, pour
devenir investisseur dans un projet du genre de ceux de l’entreprise de ce
type, il faut avoir soi-même une entreprise en garanti.
- Celle de ma famille pourrait servir de couverture, propose
Quatre avec un grand sourire. Nous pouvons bien être une délégation de Winner
Enterprise.
- Tu crois pas que dix représentants, ça fait un peu
beaucoup ? critique Natacha. En plus, il doit falloir parler
couramment ‘financier’, et moi, j’en connais pas suffisamment pour soutenir une
conversation sur la bourse…
- Moi, j’en connais, intervient ma jumelle, à ma grande
surprise. Qui d’autre ? Et Wu et Lucille de lever la main.
- Récapitulons, suggère Quatre. Avec Lucille, Lizzie,
Wufei, j’entre en contact avec Morney en tant que futurs investisseurs… Mais
Nat a raison, quatre représentants ça fait toujours beaucoup pour une seule
entreprise, même si elle est aussi considérable que celle de ma famille.
- Ma famille était très importante et honorée sur L5, commence
Wufei, et je sais qu’il y en a une branche éloignée en Chine. Mes ‘cousins’
sont propriétaires d’une industrie de conception de jeux vidéo et de films en
images de synthèses. Tous y travaillent. Or, il y a beaucoup de Chang. Je
pourrais très bien appelé mon ‘oncle’, et lui demandé l’autorisation de me
faire passer pour l’un de ses ‘enfants’ et représentants de l’entreprise
familiale. Vu que je suis son égal, puisque je suis le dernier de ma branche,
il ne pourra qu’accepter, conclue Wu avec un sourire vainqueur.
- Si j’ai bien compté, dit alors Lucille avec sérieux,
on est deux couples à pouvoir entrer en contact avec Morney…
- Bonne idée, s’écrie Quatre. Si nous nous faisons
passer pour des couples, il n’y aura pas de problème.
- Je suis avec Wufei, crie ma sœur en courant s’installer
sur les genoux de mon ami.
- A quand le mariage ? Je veux être le parrain de votre
premier enfant, je ricane gentiment.
- ‘Être con, et l’être à fond, tu es un con, un con, et
vraiment tu l’es à fond, à fond !’ chantonne Wufei en me regardant,
l’œil rieur.[1]
- Quoi, c’est bien, s’échauffe Lizzie en me jetant un
regard courroucé et en se serrant un peu plus contre le chinois. Une femme
doit toujours suivre son mari, et une fiancée son petit ami. En plus, continue-t-elle
en fixant amoureusement Wuffi, je t’ai déjà trouvé de petits surnoms
affectueux, comme s’en donnent les couples, Mon Canard Laqué, finit-elle en
se lovant dans ses bras.
- Warf, warf, warf. Je n’ai pas pu me retenir. C’est vraiment ridicule.
- Qu’est-ce que t’as Maxwell ? me demande Wu en
serrant les poings et en fronçant les sourcils.
- Laisse, Mon Nem au Crabe, il est jaloux[2].
Cette fois, tout le monde éclate de rire, même Wu qui embrasse tendrement ma
sœur… Parfois je me demande comment ça se fait qu’il prenne si bien les
remarques de Lizzie, alors que, si je lui fait les mêmes, il veut me frapper.
C’est trop injuste !!!… Enfin, le calme revient.
- Bon, dit Mona en essuyant une petite larme de rire du
bout d’un de ces index manucurés. Vous allez donc devenir des financiers en
relation avec Morney. Mais nous, qu’est-ce qu’on fait ?
- Préparer la vengeance, lui répond Quatre avec mon
sourire à la Shinigami. A votre avis, quelle est la pire chose qui puisse
arriver à un homme tel que Morney ?
- Être ruiné, aller en prison pour fraude, déposer le bilan,
perdre les transactions en cours au profit d’une entreprise concurrente, subir
un contrôle fiscal, énumère d’un trait Natacha, tout en comptant sur ses
doigts.
- Exactement, poursuit Quatre. Nous allons empêcher
toutes ses transactions en rachetant avant lui toutes les établissements qu’il
compte incorporer dans son entreprise.
- Mais il risque de deviner qui le berne si c’est Winner
enterprise qui rachète tout, s’inquiète Trowa. Et alors…
- Je peux proposer à Réléna de les acheter à notre place, suggère
Heero avec une grimace : elle ferait n’importe quoi pour moi.[3]
- Qui pourrait résister à tes yeux cobalts et à tes muscles
d’acier ?[4] fais-je
en papillonnant des cils.
- Baka, grogne-t-il en me lançant un coup de poing dans
l’épaule.
- Réléna rachète donc les industries convoitées par Morney, récapitule
notre ami arabe. Pendant ce temps, Heero peut essayer de trouver des
magouilles de ce type, magouilles qui pourraient intéresser le fisc. Si tu ne
trouves vraiment rien, tu pourrais en créer et les envoyer sur ses ordinateurs
comme des virus.
- Très bien.
- Nat se chargera des déguisements de Wufei et de
Lizzie : il faut trouver quelque chose de très chic, très élégant, qui
fasse riche et chinois.
- Chouette, s’exclame le caméléon du groupe, on va
faire les boutiques ![5]
- Et tu t’occuperas aussi de Lucille.
- Petit problème, l’interromps-je. Tout le monde sait,
grâce à toutes sortes de magasines qui s’intéressent aux jeunes gens riches et
célèbres, que tu es célibataire. Ca va donc sembler bizarre si tu te ramènes
d’un coup avec une fiancée dont personne n’a entendu parler.
- Mais personne ne s’étonnera s’il se déplace avec sa secrétaire
personnelle, remarque Lucille. Quoi de plus banal qu’une assistante de
direction suivant son patron dans ses déplacements. Comme tout le monde
approuve de la tête, Quatre reprend :
- Une fois que Heero aura fait son travail, Mona se fera
passer pour une inspectrice du fisc. En fait, pendant que tout le monde pensera
que tu cherches quelque chose dans les comptes de la société, poursuit-il,
tu essayeras de trouver les plans de la résidence de ce Morney, avec tous les
systèmes de sécurité et le coffre fort de la maison.
- Je parie que c’est dans ce coffre qu’on trouvera des trucs
compromettants, s’exclame Nat. On pourrait ensuite les refiler à des
journaux à sensation : sa réputation serait faite !
- Tout à fait, acquiesce
Quatre. Et lors de la fête costumée, Duo, déguisé comme Lizzie, ira dérober
ce que contient le coffre.
- Et nous ? demandent simultanément Trowa et Gabi.
- Trowa me servira de garde du corps. Je ne sais pas si vous
êtes au courant, dit soudainement Quatre en changeant de sujet, mais les
hommes d’affaires très riches et très paranoïaques préfèrent passer leurs
meilleurs transactions chez eux, là où ils se sentent en sécurité… Puisque nous
nous feront passer pour d’importants investisseurs, Lizzie, Wu, Lucille et moi
serons donc invités dans la demeure de Morney, là où il y aura la fête. Mon
garde du corps aura aussi l’autorisation de venir, et pourra inspecter la
maison sans problème, sous prétexte d’assurer ma sécurité. Ainsi, Trowa pourra
poser des mini-caméras dans les coins afin que Duo puisse être guider lors du
bal… Et puisque Morney connaît déjà Gabi, c’est toi qui le guideras tout en
restant dans l’ombre. Tu coordonneras les opérations, grâce à des
oreillettes-micros très discrètes du genre de celles d’il y a cinq ans, lorsque
nous avions eu des problèmes avec un virus informatique… Voilà. Que pensez-vous
de ce plan ? nous demande anxieusement Katoru qui vient de repasser en
mode ‘Pilote et ami de pilote’, après être rester une bonne heure en mode
‘Commandeur et plans d’attaques’. Et moi de répondre indirectement à sa
question :
- Quand je te disais, Gabi, que Q-man avait toujours de
supers plans dans ses manches ! A ces mots, Quatre rougit et affiche un
grand sourire, fier de ce savoir faire qui lui est si particulier.
- Mais avant toute chose, dit Heero en prenant la place de
l’empathe devant l’ordinateur, il faut vérifier que Morney est bien
MacNolan. »
A
mon avis, avec nous dix sur les bras, MacNolan n’a aucune chance.
A
suivre.
Lou : C’est le chapitre le plus vite écrit :
seulement trois heures !
Duo : Ca se voit ! ^_^
Lou en colère : Ca suffit de critiquer ! (Avec un
air sadique) De toute façon, j’ai déjà ma vengeance : ton
déguisement !!! Ah ah ah ah ah !!! (rire de gros méchant)
Duo se cachant derrière Heero : Oskour, elle me fait
peur !
Lou de la taille d’une géante : Et tu as raison !
Tremblez !!!
Quatre éteignant la lumière qui faisait paraître immense la
ficeuse : Dites, c’est pas parce que vous êtes chez mon oncle qu’il faut
gaspiller l’éclairage !
Lou boudant et sortant de la pièce: T’es pas
marrant !
Trowa : Merci Katoru ! Peut-être qu’elle va nous
laisser respirer quelque temps…
Voix de Lou, très lointaine : L’espoir fait vivre.
[1] Remix, à la
façon de deux super copineuh, de ‘To be free or not to be’ des 2be3. Elle est
mieux cette version, non ?
[2] Il faut que
j’arrête de donner des surnoms qui parlent de bouffe : J’AI FAIM !!!
[3] Le livre de
l’année : « Comment ruiner Réléna en deux coups de cuillère à
pot. »
[4] Pas nous !
(cris des admiratrices)
[5] J’vous raconte
pas la tête de Wu !!!