Fanfic : Gundam Wing.
Auteurs: Lou qui a bien du mal à
se remettre à écrire cette fic, mais comme il faut toujours finir ce qu’on a
commencé…et Chtite Coccinelle qui a décidé de venir donné un coup de main à sa
jumelle.
Style : Hétéro, bronzage
sur les plages d’Hawaï, shopping à tire-larigot, complot contre un gros
méchant, OOC, on va essayé d’y mettre de l’humour (en somme,
accrochez-vous !).
Disclaimer : Voici enfin la suite de cette fic ! Je
rappelle que les cinq bishonen avec une formation de
pilote de gundam ne sont pas à moi, mais les filles
et le gros méchant si ! D’ailleurs, si certains d’entre vous voudraient
réutiliser mes filles, je vous en donne l’autorisation si vous me le mailez
avant !
Mail : loulavenusienne@yahoo.fr
et chtitecoccinelle@yahoo.fr
Note : Comme dans de
nombreuses fics que nous écrivons, il est fortement déconseillé de manger ou de
boire pendant la lecture de ce chapitre.
Vacances !
Chapitre 5 : Une journée relaxante.
Cela fait maintenant une bonne semaine que nous planchons
sur ce que nous allons faire à MacNolan, enfin
maintenant il s’appelle Morney. Heero,
Lucille et Quatre ont été fantastique sur ce coups ! Les deux as du piratage
informatique sont allés s’acheter des ordis hyper
performants afin de faire les différentes recherches nécessaires. Quatre a
trouvé où MacNolan s’était refait faire le visage,
qui était l’homme qui lui avait fait un nouveau passeport, un nouveau passé, une
nouvelle vie. Heero se démerdait pour savoir d’où
provenait l’argent de Morney, c’est à dire des
coffres même de MacNolan. Et Lucille a rendu hommage
à son surnom[1] :
elle a réussit à fabriquer des caméras tellement minuscules que même sous une
loupe c’est encore trop petit pour savoir que l’on peut filmer quelque chose
avec. Je lui ai d’ailleurs demander où elle avait pu trouvé des cassettes
enregistrables pour y rentrer. Et elle m’a simplement répondu que les caméras
émettaient un signal radio à très basses fréquences et donc inaudibles pour
l’homme, qui déclenchent des magnétoscopes qui enregistrent alors tout ce qui
se passe. J’ai pas tout compris à ses explications (je suis pas vraiment un
fana de l’électronique microscopique) mais Trowa a eu
l’air de tout comprendre lui ! Il vaut mieux, parce que c’est lui qui va
les installer et qui va les mettre en route, et que s’il foire c’est sur bibi
que ça va se faire sentir !
Pendant que ces trois-là s’amusaient comme des fous à faire
joujou avec leurs ordis, Nat traîna tout le reste
faire des boutiques : je n’en avais jamais fait autant en une seule
journée ! Et je dois dire que je me suis bien marré ! J’adore faire
les boutiques !!! Par contre, Wufei et Trowa n’avaient pas l’air aussi enchanté que moi !
Natacha avait décidé de commencé par eux, justement. Alors
elle nous a tout d’abord emmené dans un endroit (oserais-je jamais appelé ce
temple du bon goût un magasin ?) pour habiller Tro-man.
Il a essayé de nombreux costumes deux pièces, tous sombres mais tous très chic.
Personnellement, je trouvais que le premier costume qu’il essaya était très
bien, mais les filles (c’est à dire Mona, Gabi, Nat et Lizzie) poussèrent de grands cris, et lui
demandèrent d’enlever cette « horreur » ! Comme visiblement Wufei et moi ne comprenions pas ce qui avait horrifié ces
demoiselles, Mona se pencha vers moi et m’expliqua ce
qui n’allait pas, et ce que Trowa devait porter.
Comme il devait joué le rôle du garde du corps d’une
personne éminemment importante, il fallait que son costume soit crédible !
C’est à dire, qu’il fallait un costume qui tombe parfaitement, que ce soit sur
les chaussures pour le pantalon, ou dans le dos pour la veste. Il fallait qu’il
soit assez large pour cacher des armes en toute discrétion, et que ça ne le
boudine pas ! En bref, il fallait que ce costume soit sans défaut. Et elle
m’en montra pleins de tous petits qui, pour un œil non averti, ne se verraient
même pas, mais qui, pour un professionnel, était le signe d’une défaillance. Or
un personnage important faisait attention à ces choses, et il fallait donc un
autre costume à mon ami.
Au bout du vingtième qu’il essaya, les filles furent enfin
satisfaites, et Mona demanda au vendeur d’en mettre
cinq comme celui-là de côté. Mais le supplice de notre ami n’était pas terminé
car elle demanda aussi à ce qu’on lui apporte des smokings. Après tout, Trowa aussi participerait à des réceptions et au bal (où il
ne serait pas déguisé… enfin si, en garde du corps !), et il fallait qu’il
soit élégant. Puis elle demanda des chaussures, des cravates, des lunettes
noires…[2]
Comme Wufei et moi commencions à
rire à cause de la tête de notre si patient ami, il sourit aussi, et nous lança
que bientôt ce serait notre tour ! Gloups !
Et il avait raison ! Quand les filles en eurent fini
avec Trowa, elles se tournèrent vers Wufei. Il n’y avait malheureusement aucune solution pour
échapper à cet enfer de l’essayage : la fuite était proscrite d’avance du
fait que nous habitions le même hôtel !
Pour mon futur beau-frère, Nat fit plusieurs magasins de
prêt-à-porter (comme celui que nous venions de quitter et où les vendeurs nous
avaient fait des courbettes[3])
mais on ne trouvait rien qui aille : il fallait un style chinois et eux
(les magasins chics et chers) n’en avaient pas. Mona
nous proposa alors d’entrer dans un magasin où l’on pouvait se faire tailler
des costumes sur mesure ! Mais j’eu une autre idée : je leur
expliquait que dans toutes les villes américaines[4],
il y avait un quartier asiatique, et que, s’il y en avait un dans cette ville,
nous trouverions certainement des costumes pour Wu et Lizzie.
Et en effet, après avoir acheter un plan de la ville, s’être
arrêtés dans un bistrot pour s’hydrater un peu et regarder par où il fallait
aller, et avoir discuté pour savoir si oui ou non nous prendrions un taxi, nous
décidâmes d’y aller à pied ! Je vous rassure, nous n’étions pas
chargé : les paquets de Trowa devaient nous être
livrés à l’hôtel !
Le quartier chinois était vraiment superbe ! Grâce à
l’architecture on se serait cru en pleine Chine, les vêtements des gens étaient
colorés à souhait ! Ce n’était que profusions de rouge, d’or, d’ocre, de
bleu nuit, de vert profond ! L’ambiance était chaleureuse et conviviale,
contrairement à Wufei lors de notre première
rencontre.
Ce coups-ci, les filles se laissèrent guider par leurs
instinct, et non par l’enseigne d’une prestigieuse marque, et entrèrent dans un
minuscule magasin. La propriétaire était une vielle femme qui avait du être
très belle dans sa jeunesse et qui l’était encore. Grâce à Wu, qu’elle reconnu
comme l’un de ses compatriotes, elle ne nous pris pas pour de vulgaires
touristes, et n’essaya pas de nous arnaquer de quelques manières que ce soit.
Wufei lui expliqua que lui et Lizzie étaient
fiancés, et qu’ils leur fallaient des costumes traditionnels afin d’honorer une
auguste grande tante venue spécialement de HongKong pour les voir. Je dois dire
que lorsqu’il prend la peine de mentir, Wufei,
surnommé par mes soins celui-qui-fait-toujours-tout-selon-le-code-de-l’honneur,
fait les choses en grand, tout en restant crédible.
En tout cas, il dut l’être suffisamment, puisque la vielle
dame lui montra immédiatement de superbes costumes colorés, tout en soie et
avec des dragons et des symboles chinois entièrement brodés en fil d’or et en fil
d’argent. Il y en avait d’ailleurs un magnifique : il était noir, avec les
bordures argent, un dragon argent géant dans le dos, un ceinture argent
soulignant la taille. Lorsque Wufei sortit de la
cabine habillé ainsi, les filles crièrent immédiatement « On le
prend ! »
Après avoir choisit plusieurs costumes et les chaussures
allant avec, ce fut au tour de Lizzie. La dame lui apporta les costumes
complémentaires à ceux que Wu avait choisis. Et je suis pas peu fier car ma
jumelle est vraiment merveilleuse habillée ainsi. Je ne suis pas le seul à
l’avoir remarqué puisque Wu avait visiblement de plus en plus de mal à respirer
au fur et à mesure que ma sœur défilait devant nous.
La robe assortie au costume noir était en quelque sorte
l’opposé de celui-ci : elle était en soie de couleur argent, avec les
bordures noire et un dragon noir plus fin et plus long que celui de Wu. Sa
queue se finissait en pointe au bas de la robe, s’enroulait autour des jambes
puis du corps de ma sœur ; ses pattes se répartissaient à l’avant et à
l’arrière du vêtement, respectivement deux autour des cuisses de ma jumelle et
deux autour de son torse, la patte antérieure à l’avant se terminant sur son
sein gauche ; enfin, la tête de l’animal mythique reposait à la base de
son cou.
Cette robe, si sage d’apparence (il n’y avait qu’une seule
petite fente qui s’arrêtait au genou, histoire que ma sœur puisse marcher)
était en réalité terriblement sexy, et Wufei le
ressentit de plein fouet. Je le sais : il suait à grosse goutte et il y
avait un signe évidant de son attirance qui ne pouvait pas tromper un séducteur
tel que moi ! Ni ma sœur d’ailleurs, et ce fut avec un grand sourire
qu’elle annonça à la vendeuse qu’elle la prenait !
« Allez Mona ! A
toi ! »
Et nous repartîmes joyeusement vers de nouveaux
magasins ! Mais non, je fais pas de l’ironie… ou si peu !!! On a du,
en plus de marcher jusqu’au centre commercial occidental de la city, porter
tous les paquets achetés chez la vieille chinoise ! Pourquoi je dis
« on » ?! Les filles nous ont décerné, à Wu, à Tro et à moi-même, le prix du meilleur baudet du
mois !!! -_-°
Finalement, les filles décidèrent d’entrer dans une boutique
comme il y en a tant dans les grandes villes. Immédiatement, elles
s’éparpillèrent dans les différents rayons, et nous, les gars, laissés avachis
sur les fauteuils en face des cabines d’essayages. Mona
entra assez vite dans l’une d’elle, et Gabi, Lizzie
et Nat lui apportèrent des fringues par dizaines.
« Je crois que ça risque d’être long, me murmura Wu, découragé.
-
A ton avis, pourquoi elles ont voulu commencer par les
mecs ? lui répondis-je avec un sourire. C’est pour avoir plus de temps pour
essayer les vêtements qui leur plaisent.
-
Et toi alors ? T’es pas passé que je sache !
Serais-tu d’un sexe indéterminé ? rigola Trowa.
-
Alors les mecs, votre avis ! » coupa bien à propos ma
dulcinée.
Je me tournai lentement vers elle, et je crois que je suis
devenu écarlate. En tout cas, d’un coup j’eu très chaud. Elle avait passé une
minijupe rouge très courte, moulante, dévoilant la dentelle de ses bas et
légèrement les attaches de son porte jarretelle rose pâle, le haut étant un
accroche-cœur extrêmement impudique, puisque le décolleté se terminait au
niveau de son nombril. Trowa essuya bien obligeamment
la bave qui coulait le long de mon menton, rentra ma langue dans ma bouche et
referma mes mâchoires.
« Bon celle-là je la mettrai pour un
rencard ! » fit Mona en me lançant un clin
d’œil malicieux. Elle se retourna pour rentrer dans sa cabine, et l’espace d’un
instant, je pus apercevoir le petit tatouage qui orne le creux de ses
reins : un D majuscule dont la barre verticale est une faux. Etrangement,
je fus pris d’une incontrôlable envie de trépigner du pied et de hurler à la
lune[5].
Elle ressortit quelques minutes plus
tard, cette fois habillée d’un tailleur plus sage. Il était d’une jolie couleur
bleutée. La jupe était encore une fois courte, mais couvrait néanmoins ses
dessous. La veste avait l’air très classique, bien que sans manche, sûrement
pour ces femmes d’affaires qui travaillent l’été.
« Ça vous plaît ? demanda-t-elle l’air innocent.
-
C’est pas mal, lui répondit
Wufei.
-
Je pense qu’elle plaît moins à Duo que la première, se moqua Trowa. Tourne-toi pour voir. »
Elle s’exécuta volontiers. En fait, sa
veste était un dos-nu, ce qui fait que tout son magnifique dos était dévoilé,
sauf une toute petite partie, et tous pouvaient admirer son tatouage.
« Pas sûr que ça fasse très employé
du fisc finalement, reprit Trowa
de son air imperturbable, avec toute fois une légère remontée de la commissure
de ses lèvres, en une esquisse de son micro sourire.
-
Si je comprends bien, il faut encore que je me
change ! »
Enfin, après moult essayage très sexy,
allant même jusqu’à un mini défilé de sous-vêtements, on tomba d’accord sur des
tailleurs beige très sérieux, et sur quelques petites fanfreluches qu’elle a
promis de mettre pour nos rendez-vous romantiques… Je sais pas si je vais
arriver à être très romantique en la sachant recouverte par ces quelques bouts
de soie et de dentelle…
Après, les filles ont insisté pour
acheter les talons aiguilles, les sacs à mains, les rouges à lèvres, les vernis
à ongles et les montres assortis aux tailleurs[6].
Finalement, nous sortîmes de cette boutique, et allâmes manger because il était
un peu temps : dépassé 13h30, mon taux de glycémie est tellement bas que
pour le remonter je serai prêt à manger même mes chaussettes. Heureusement
qu’ici je n’en porte pas…
Natacha décida que pour Gabi et moi, ça pourrait attendre : nous avions fini
les magasins pour aujourd’hui. On est donc rentré à l’hôtel. La première chose
que je fis en arrivant, ce fut de me laver : y a pas à dire, sous les
tropiques, il fait chaud. Je me suis lavé les cheveux. J’comprends pas :
avant de les mouiller, il n’y a pas de nœuds, et après, c’est à peine si je
peux y passer un peigne… D’ailleurs, je rejoins les autres dans le salon de Katoru (c’est, en quelque sorte, notre QG) avec mon peigne
et un élastique : je continuerai à démêler ma tignasse au milieu des
autres.
« T’as un problème avec tes cheveux,
Dudule ? me
demande bien obligeamment ma jumelle.
-
C’est tous ces nœuds : ça me rend fou.
-
T’as déjà penser à te faire couper les pointes ?
-
J’ai horreur d’aller chez le coiffeur, et c’est très dur de
se couper les cheveux seul quand ils arrivent au dessous des fesses, je lui fais remarquer ironiquement.
-
Et les garçons ne peuvent pas t’aider ?
-
Wufei a déjà essayé, mais le sabre, c’est pas
très précis pour ce genre de chose.
-
Surtout que ce n’est pas tes cheveux que je veux couper, me rétorque mon ami chinois, mais plutôt ta langue.
-
Je reviens, dit alors
Lizzie, en allant
dans sa suite. Quelques seconde plus tard,
elle arrive avec une paire de ciseaux. Tourne-toi, je vais t’arranger tes nœuds.
-
C’est-à-dire ? je lui
demande, inquiet.
-
Il y a des nœuds parce que tes pointes sont toutes abîmées.
Il faut donc les enlever, les couper, et après, le peigne passera tout seul.
-
Tu veux en couper combien ?
-
Pas plus de 5 centimètres : généralement, c’est
suffisant pour enlever les fourches. Allez, tourne-toi, tiens toi droit, et ne
bouge pas. »
Et voilà que ma sœur se retrouve à me
brosser. Je suis un peu crisper, parce que je suis douillé quand on me coiffe.
Mais je dois avouer, elle ne me fais pas mal. Soudain, je sens qu’elle
s’accroupi, afin d’être à la hauteur de mes pointes, c’est-à-dire, au niveau de
mes cuisses[7].
« Hum, fait-elle, l’air amusé, tu as de très belles fesses, frérot.
-
Et encore, lui répondis-je
en souriant, tu n’as
pas tout vu !
-
Ouh, ouh ! sifflent les autres filles. Tu nous montre ? ^_______________________________^
-
Un steep-tease ? J’y songerais peut-être si vous êtes
sages ! »
Au bout de quelques minutes, des mèches de cheveux
recouvrent le sol, et le peigne passe enfin facilement dans le reste de ma
chevelure. Et c’est vrai qu’elle n’est pas vraiment plus courte qu’avant.
« Merci p’tite sœur »,
et je l’embrasse sur la joue.
J’observe alors les autres. Nos trois experts en
informatique sont toujours en train de faire mumuse
avec leurs ordis : je comprends pas, ils sont
dessus depuis plusieurs heures aujourd’hui, et ils continuent. Et apparemment
ils ont pas encore fini. S’ils continuent comme ça, ils vont avoir un sacré mal
de crâne. Je décide d’intervenir (pour leur bien, bien sûr ^^). Je jette un
regard à Tro et Wu, qui ont l’air de comprendre ce
que je veux faire
« Allez, Heero, Lucille et
Quatre ! On s’arrête et on se détend ! » Et pour rendre cette
petite phrase non-discutable, je m’approche de Hee-chan
et lui pique son cher portable. Du coin de l’œil, j’observe que mes deux autres
complices font de même avec Katoru et Lulu. Cette dermière a d’ailleurs une réaction assez étrange :
elle se lève et continue à taper sur le clavier, alors même que Trowa s’éloigne de la table. Heero,
lui, a une réaction totalement prévisible : il me court après en lançant
son très célèbre ‘Omae o korosu’.
Soudain, je m’arrête et mets ma main droite devant moi,
tenant son ordi sous mon bras gauche. Il freine des
quatre fers et s’arrête à quelques centimètres de moi.
« Je te rendrais ton ordinateur quand tu te seras un
peu détendu à la piscine.
-
Je n’ai pas le temps Maxwell,
gronde-t-il entre ses dents serrées par la colère.
-
Mais si, tu vas le prendre ce temps. Si vous arrivez blanc
comme des linges, je continue en fixant mes
trois amis informaticiens, jamais MacNollan ne voudra croire que vous
êtes des riches hommes d’affaires avec beaucoup de loisirs. Si vous voulez être
crédibles, il faut améliorer votre bronzage, je
finis en souriant. Je te
rendrai ton joujou dans deux heures, quand tu te seras reposé au bord de la
piscine, et que tu reviendras de la couleur d’une écrevisse. »
Je crois que j’ai réussit à les convaincre, car quelques
minutes plus tard, le temps de mettre nos maillots de bains, nous sommes tous
autour de la piscine. Les filles sont absolument ravissantes : de vrais
mannequins. Gabi est toujours en noir, mais cette
couleur de maillot fait ressortir son léger hâle, et même si c’est un une
pièce, il est vraiment bien coupé, et il lui va très bien. Nat a aussi un
maillot une pièce, mais il a de très fines bretelles, un décolleté dans le dos
qui ne s’arrête qu’au niveau des fesses et il est très bariolé. Je crois que ce
maillot va faire oublier pendant quelques temps son ordi
à Heero. Les autres filles ont des bikinis :
celui de Lucille est assez sobre, autant du point de vue de la forme, que de la
couleur (bleu pâle). Lizzie et Mona, par contre, ont
mis le paquet pour nous rendre fous, Wu et moi : ce qu’elles portent est à
peine assez décent pour une plage… J’ai très chaud et mon beau-frère aussi.
Les filles nous dévisagent d’un air que je qualifierais de
gourmand et je les comprends : nous sommes tous en caleçon, et je dois
dire qu’avec nos tablettes de chocolat, nous avons tout pour jouer aux
tombeurs.
Cependant, une chose m’intrigue : Lizzie à amener un
journal ! Elle s’installe sur le transat entre Wu et moi.
« Pourquoi t’as amené un canard ?
-
Je lis les petites annonces, me
répond-elle en ouvrant ledit canard.
-
Tu veux t’acheter quelque chose de précis ? lui demande alors Wu.
-
Pas du tout, je lis les petites annonces pour rencontrer des
gens.
-
Mais pourquoi ? demande
Wufei inquiet.
-
Parce que j’en ai marre de ne pas avoir de petit ami, et que
c’est un moyen comme les autres d’en avoir un. Umpf !
Wu vient de se lever et de lui rouler la plus
belle pelle que j’ai vu : visiblement le petit discours de ma sœur l’a
fait réagir, et je crois qu’on peut dire que Lizzie a enfin un petit ami.
-
Record battu, 2 minutes 17 secondes, dit Quatre lorsque Wu lâche enfin ma jumelle, qui a l’air
sur un petit nuage rose.
-
Et encore, dit Wu en
souriant, tu ne m’as
pas vu quand je suis en forme.
-
Frimeur, rigole Lizzie tout
en reprenant son journal.
-
Mais pourquoi tu veux lire ces satanées annonces ? gémit Wu.
-
Mais parce que c’est super marrant !
-
Hein ?! demandons-nous
(les garçons) très intelligemment, alors que les autres filles hochent la tête
d’un air entendu.
-
Vous n’en avez jamais lu de votre vie ? s’étonne Lucille.
-
Non ! répondons-nous,
toujours en parfaite synchronisation.
-
Bien, alors on va vous en montrer quelques unes, déclare Natacha. Les filles approuvent, et les transats se
transforment en canapé : Heero, Trowa et Quatre sont assis sur le même transat, Wufei, Lizzie, Lucille et Nat sont sur celui de ma jumelle,
Mona et Gabi sont sur le
mien, et pour que ça fasse plus conviviale, nous avons réunis les ‘canapés’ en
triangle. Vas-y,
commence, dit Lizzie en tendant le journal à
Wu.
-
JF, 26a, fonctionnaire ch JH
25-40a, CD, pr relat. durab.[8]
… Mais c’est quoi ce charabia, s’exclame notre
ami.
-
Ben comme pour passer une annonce tu payes à la ligne, tu
dois mettre des abréviations pour ne pas payer trop cher. Surtout que pour
qu’une annonce marche, il faut souvent la passer dans plusieurs journaux et
pendant plusieurs semaine, lui explique Mona.
-
Tu as l’air bien renseigner, lui
fis-je remarquer, un peu jaloux : et si elle avait déjà passé des annonces
pour se trouver un copain…
-
Tu crois qu’on l’a trouvé comment notre maison ! me rétorque-t-elle en souriant. Il faut bien apprendre à décoder les
annonces immobilières dans les journaux : les agences sont bien trop
chères. Et quand tu sais le faire pour chercher une maison, tu sais aussi le
faire pour les rencontres.
-
C’est comme un code secret, déclare
Heero, qui semble avoir compris. Une fois que tu as les codes, tu peux
toutes les déchiffrer.
-
Exactement, sourit Lizzie. Si tu veux, Wu, je te la traduit.
-
D’accord.
-
Alors, c’était laquelle ?… Ah oui : Jeune femme,
26 ans, fonctionnaire cherche jeune homme, de 25à 40 ans, célibataire ou
divorcé, pour une relation durable. C’est simple non ? Tiens une autre :
homme 35 ans, non libre, cherche jeune femme pour relation discrète…
-
Mais c’est un mec qui cherche une maîtresse, je m’exclame indigné.
-
Et encore, tu n’as rien vu,
fit Lucille en prenant le journal des mains de ma sœur. Je vais t’en trouver une autre… Tiens,
celle-là : Couple 50 ans cherche jeune femme bi pour relations sexuelles.
Qu’est-ce que t’en pense ?
-
Y a des gens qui répondent à ce genre d’annonce ? demande Quatre interloqué.
-
Bien sûr, au sinon pourquoi crois-tu que des personnes en
passent, lui répond Nat. Oh, une qui pourrait nous intéresser
les filles : jeune homme, 26 ans, 1m86, yeux clairs, sportif, aimant
nature cherche… et merde ! Oups ! Pardon.
-
Qu’est-ce qui te met dans cet état ? demande Trowa.
-
Juste quand y en a un qui correspond à mon profil type de
l’homme parfait, il faut qu’il cherche un homme !!! »
Cette petite phrase nous fait rire, et pendant une bonne
heure, les filles nous initient au décryptage des petites annonces, et on en
trouve des très drôles comme de très touchantes. Je commence sérieusement à
chauffer quand je décide d’aller faire un saut dans la piscine. Mais se baigner
seul, c’est pas marrant… Quatre a du remarquer un changement dans mes
sentiments, car il me regarde d’un air bizarre, comme s’il essayait d’analyser
ce qu’il recevait, puis son visage s’éclaire d’un large sourire et il me fait
un clin d’œil. Je crois que j’ai réussit à pervertir mon ami empathe car il s’apprête à faire la même chose que
moi : je le vois dans ses yeux et son sourire.
Alors que les autres discutent toujours des petites
annonces, nous nous levons tous les deux, nous nous étirons, Quatre s’approche
de Gabi et, en même temps, nous soulevons Gabi et Mona et nous nous
dirigeons vers la piscine où nous les y jetons avant de plonger.
« Tu vas me le payer ! » s’exclame Mona en s’approchant de moi, et elle me coule. D’ailleurs
les autres nous rejoignent, et deux camps se forment : filles et garçons
essayent mutuellement de faire boire la tasse aux autres.
Finalement, cette journée se fini dans les éclats de rire
insouciants de 10 jeunes gens en vacances.
A SUIVRE.
Duo : PLOUF !
Lou : Arrête de faire la
bombe Duo ! T’éclabousses tout le monde !
CC : J’arrive !
PLOUF !
Lou : Mes fiches !!!!
Tu as trempé tout mon travail !
Heero : Quel travail ? T’es en vacances !
Lou : Chut ! Il faut
pas le dire ! Après les autres vont être jaloux !
Quatre : Ca veut dire que
tu nous rejoins pas dans la piscine ?
Lou : C’est demandé si
gentiment ! PLOUF !
[1] Je vous
rappelle qu’on la surnomme MacGyver !
[2] Auteurs en
délire : Des boxer comme dans
les-pubs-dans-le-métro-à-Lyon-que-les-mecs-y-zétaient-trop-bôôôôô !!!! On
essaye-euh ! On essaye-euh !… ^_~
Trowa : -_-°°°
[3] Après calcul,
je pense que Trowa a dépensé pour plusieurs milliers
de crédits en un seul achat, alors vous pensez si les vendeurs sont
contents !
[4] N’oublions pas
qu’Hawaï fait parti des USA.
[5] Il manque plus
que les yeux exorbités et la langue pendante jusqu’au sol, et nous avons
transformé Duo en vrai loup de Tex Avery… Quoique, je
crois que c’est déjà fait ^______________^
[6] Si vous avez
trouvé que la description de cette scène d’essayage ressemblée un peu à celle
que fait Kineko dans ‘Boys to be
girls to be boys’, c’est normal, je m’en suis
inspirée ! Pour lire l’original qui est tout simplement génial, il faut
aller sur http://oniryu.free.fr
[7] Mais arrêtez de
baver ! Et ne sortez pas de fusil : n’oubliez pas, c’est sa sœur, et
je n’écris pas une histoire incestueuse.
[8] Toutes les
petites annonces que je site proviennent de mon esprit, mais j’avoue m’être inspirée
des journaux gratuits de petites annonces, où on trouve des annonces parfois
spéciales… Si vous voulez rigoler (je sais que normalement c’est pas fait pour
ça mais bon !) je vous conseil de lire des petites annonces de rencontres
avec vos amies, et de les décrypter.