Fanfic : Gundam Rambo.

Auteur: CC et Lou, qui sont revenues de leurs vacances en pleine forme, et avec pleins d’idées rigolotes.

Style : POV de Quatre ; OOC ; yaoï 4x2x4 ; plus une surprise de taille !

Disclamer : C’est comme pour les autres chapitres, les persos de GW : pas à nous ; les persos lyonnais : c’est nous ! A la demande d’une de nos ‘fans’ (mais non, PPCU, je sais qu’il ne faut pas te citer !), le professeur J va encore recevoir des coups !!! ^___^ 

Attention : Ce fic n’est pas à lire en mangeant ou buvant sous peine d’en mettre de partout sur son ordi ou de s’étrangler (on s’est déjà fait taper sur les doigts par PPCU, qui a faillit mourir dans d’atroces souffrances au chapitre précédant à cause d’un bout de gâteau.).

 

A l’attention des ficeurs(euses) ne sachant pas insérer des notes:

En lisant certaines histoires, nous avons remarqué que des ficeurs mettaient des numéros entre parenthèses, et qu’il fallait jouer de la souris pour les lire. Comme vous l’avez remarqué, nous sommes des pros des notes, alors voici le truc : quand vous tapez sous Word, allez dans le menu ‘Insertion’, puis descendez jusqu’à ‘Notes de bas de page’. Cliquez sur ‘Ok’, puis écrivez vos notes. Si vous insérez une note entre deux existantes le numéro se décale de lui-même. En Word, les notes apparaissent dans des rectangles jaunes à côté du mot noté sur lequel se trouve la souris, mais en enregistrant sous format page Web, celles-ci se mettent automatiquement comme vous les connaissez. Si vous changez la couleur de votre texte, et/ou de votre fond d’écran, n’oubliez pas de changer celles de vos notes (on a oublié une fois, et les notes étaient illisibles, car de la même couleur que le fond !).

En espérant que c’était clair, et que ça vous sera utile, nous vous remercions de votre patience pour ce petit cours improvisé.

Si vous avez des questions, utilisez le système de commentaires ou le forum.

Bonne lecture.

 

Les G-Boys à Lyon.

 

Chapitre 6 : Les PME se déchaînent !

 

Le Professeur J se relève péniblement, mais avant que nous ne puissions retenir Piou Piou, elle lui lance un coup de pied dans l’estomac, puis se jette sur lui toutes griffes dehors, en l’insultant. Ensuite elle le balance contre un mur où il rebondit, s’écrase par terre, et elle se projette dessus, le coude en avant.

« Super les prises de catch ! s’exclame Duo, en applaudissant.

- Vas-y ! Butte-le ! » Je ne pensais pas que nos amies pouvaient être aussi violentes ! … Lou fait soudain retentir une petite cloche, et CC, en SD et en maillot de bain[1], passe avec une pancarte sur laquelle il est inscrit : ‘Deuxième round !’.

 

 Avant que PPCU ne le mette totalement KO, Heero s’avance vers elle et la prend dans ces bras pour la calmer, la faisant ainsi décoller du sol. Celle-ci se débat comme un beau diable, essayant toujours de frapper le Professeur J, avec ses pieds et ses mains. Heero lance alors à son formateur un superbe ‘regarddelamortquituelavie’[2] ainsi que « O MAE O KOROSU[3] ! », puis il s’éloigne avec son paquet gigotant, en direction du fond de l’infirmerie.

 

 J’avais déjà remarqué depuis un moment que Heero se révoltait contre les méthodes de J, mais il ne lui avait encore jamais fait cette réflexion qui, entre nous, est plutôt interprété comme ‘Salut, Duo ! T’es encore tout excité aujourd’hui, mais ne me dérange pas !’. Là … c’est plus comme une déclaration de guerre !

Pendant que le pilote de Wing 0 tranquillise la Créatrice d’Univers, CC, qui a repris sa taille normale, et Lou la Vénusienne ont étalé devant elles les pièces qui se trouvées dans le sac. Puis Lou commence à les assembler, en jetant la réflexion curieuse : « Comment je sais ça moi ? ».

 

Mon attention est alors détournée des sœurs jumelles par une question lancée très calmement par Trowa :

« Pourquoi avez-vous ramené Caroline en pièces détachées ?

- Tu vois pas qu’ils sont pas arrivés à la remonter ?! Lou vient de répondre à la place du Doctor S (qui n’a même pas eu le temps d’ouvrir la bouche pour émettre un son), mais elle n’en a pas pour autant levé les yeux des circuits qu’elle remonte.

-   Mais qu’est-ce qu’elle essaye de faire ? demande hargneusement J, qui se relève très péniblement, le visage en sang, qui ne va d’ailleurs pas tarder à prendre des teintes assez insolites.

-   Un puzzle ! rétorque Lou en tenant une pièce de cuivre entre son index et son pouce, puis en la fixant délicatement sur un minuscule circuit imprimé.

-   T’as déjà réussit à en finir un ? lui demande malicieusement BLV.

-   Ouais, ceux pour les tous petits, avec 10 très grosses pièces, répond Lou sans se démonter.

-   Arrêtez immédiatement ! Lui ordonne J  aussitôt. Vous allez tout…

-   Reconstruire ? Coupe-t-elle. Oui, je sais.

-   Tu peux m’expliquer comment tu fais ? demande Heero, qui est revenu avec PPCU (qui grogne encore en regardant J).

-   Chais pas ! dit la jeune fille en haussant les épaules. J’ai dû voir deux fois le plan de Caro, et je suis certaine que les pièces que j’assemble sont au bon endroit !

-   D’ailleurs, intervient S, où se trouve-t-il, ce plan ? Nous ne l’avons pas trouvé sur vous !

-   Euh… Toutes les lyonnaises ainsi que Duo, qui sont à côté de moi, réfléchissent à mi-voix, pour que les profs ne surprennent pas ce qu’ils racontent.

-   Quand on était dans la clairière…

-   Les gars ont sorti les machines…

-   Puis on a fait sortir la chienne…

-   Qui tenait le rouleau dans lequel …

-   Le plan se trouve…

-   Elle l’avait dans la gueule… Puis, en se rendant compte de ce qu’ils disent, j’interviens à voix haute :

-   Est-ce que vous avez trouvé une chienne, berger allemand, quand vous nous avez récupérés ?

-   Non. » La réponse trop succincte de H ne me rassure pas le moins du monde, comme mes amis d’ailleurs.

 

Nous voyons alors que Piou Piou réfléchit à toute vitesse, puis elle file en direction du placard dans lequel il reste les sacs, et elle sort du sien un petit objet en argent, qu’elle met aussitôt à la bouche. Puis elle souffle dedans. On entend alors les chiens de la base aboyer. Elle explique :

« Ceci est un sifflet à ultrasons, qui fera revenir Pompichou[4], si elle l’entend : il a une portée de plusieurs kilomètres ! »

 

Tandis que Lou, aidée de Sothis, BLV et CC, reconstruit pièce par pièce la machine qui leur permettra de rentrer chez elles, PPCU se remet à souffler dans le sifflet. Les chiens sont de plus en plus excités par les ultrasons, et au bout de 2 minutes on entend un boucan infernal : certains ont réussi à se détacher, d’autres traînent leurs maîtres derrière eux[5] et ils arrivent tous dans l’infirmerie, qui commence à devenir trop petite pour contenir tout le monde. J hurle alors et ordonne aux maîtres-chiens de partir en emmenant à la fois leurs bêtes et celles qui sont seules. Et parmi ce bazar monstre, je vois arriver, d’un pas pépère, la fameuse chienne de PPCU portant toujours le plan de Caroline dans sa gueule. Elle s’avance vers sa maîtresse et s’assoit à ses pieds en remuant la queue et en lui donnant la patte. J s’approche vivement de la mascotte des PME[6], bouscule sa maîtresse qui vient de récupérer le rouleau et le lui enlève des mains. A ce moment-là, la chienne gronde, saute et attrape J au cou, sa mâchoire enserrant la gorge du doc cybernétisé qui tombe à terre et lâche les plans de Caroline.

 

« Telle maîtresse, telle chienne, soupire philosophiquement Heero en empoignant le berger allemand à bras le corps, et en l’éloignant de son mentor. Celui-ci se relève et se frotte le cou à l’endroit où les crocs de Pompichou ont laissé des traces sanguinolentes. Allez, viens ma belle, poursuit-il en reposant la chienne au sol et en lui caressant le crâne, cette raclure n’en vaut pas la peine, et en plus tu risques d’attraper des maladies. Je ne sais pas si c’est juste mon imagination qui me joue des tours, mais j’ai la très nette impression que la carapace de glace sous laquelle se cachait Heero s’est fissurée, et qu’il ne faudrait maintenant que peu de chose pour qu’elle tombe en miette.

-   Voyons voir si j’avais raison, fait Lou qui a ramassé les plan de la machine. Alors… Hnn… Hnn… Hnn… Hnn[7]… Tout semble correct. Puis, elle se penche vers moi et me chuchote à l’oreille : Je crois que j’ai trouvé mon don… Mais elle n’a pas le temps de m’en dire plus, car les profs (sauf J qui est en train de se faire soigner par Max et Sally) se sont approchés d’elle pour voir le plan qu’elle tient dans la main.

-   Cette petite est exceptionnellement douée, s’exclame G vers ses collègues, qui hochent la tête. Puis il se tourne vers la jeune fille. Voulez-vous venir travailler avec nous, dans nos labos ? Je suis sûr que vous nous aideriez beaucoup dans nos recherches pour améliorer les Gundams.

-   Si je ne devais travailler qu’avec vous quatre, peut-être que j’accepterais cette proposition très flatteuse[8], commence calmement Lou en s’inclinant légèrement devant O, H, S et G, mais comme je devrais travailler avec cet enfoiré qui a bousillé l’enfance de Hee-chan à coup de lavages de cerveau et de conditionnements à la con, poursuit-elle en s’enflammant et en montrant du doigt J,  je suis dans le regret de vous informer de mon refus[9] ! Et elle se rassoit en tailleur devant son ‘puzzle’, reprenant là où elle s’est arrêtée.

-   Dommage ! … Au fait, reprend G, à quoi sert cette Caroline que vous êtes en train de remonter ?

-   C’est un désatomiseur de particules, invente-t-elle, permettant l’émission d’ions et la catalysation de protons, permettant ainsi la configuration de l’énergie aux potentiels voulus, le tout dépendant de la gravité et du chocolat[10].

-   Hein ?! s’exclame les quatre scientifiques ahuris.

-   Si vous comprenez pas, c’est que vous n’avez pas fait des études assez poussées en biologie. Puis Lou lève la tête et lance un clin d’œil à ses amies, clin d’œil qui signifie ‘Vous avez vu comme j’ai esquivé la question et comme je leur ai rabattu le caquet’.

-   C’est un appareil dont le fonctionnement explicite ne peut être présenté ! J’espère que mon intervention arrêtera ce genre de questions : on ne peut pas leur expliquer le fonctionnement de la machine puisque ça amènerait les profs à l’idée de l’existence d’un autre monde. Mais je suis trop optimiste, car G n’est pas le moins du monde stoppé dans son élan de curiosité.

-   Ca veut donc dire que ce que vous avez trouvé sur la base de Lugdunum n’est pas très clair quant à son usage ?

-   En fait, répond Sothis, les ozzis ne se servent pas de Caroline comme il faut, parce qu’ils ne connaissent pas sa réelle portée. C’est pourquoi Lady Une a cru à une victoire sur les Gundams par une utilisation de la machine, mais ça n’a été en fait qu’un échec total !

-   Elle l’a utilisée contre vous ?! O et S ont l’air réellement inquiets, tandis que J a plutôt l’air de quelqu’un qui va nous faire subir des tests médicaux.

-   En fait, c’est ce qu’elle aurait voulu… commence Duo.

-   Mais elle n’avait prévu qu’un piège pour les pilotes et Sally… continue PPCU.

-   Et elle a été très surprise par notre entrée fracassante et armée ! poursuit BLV.

-   Et nous lui avons chouré la machine avant qu’elle l’utilise ! finit Duo.

-   Mais … qui êtes vous ? interroge H, en regardant nos compagnes.

-   La SPA. Réponse très succincte de Lou, qui continue à monter Caro. Mais face aux visages toujours interrogatifs des profs mads, CC continue, en montrant très rapidement une carte avec un chien dessus.

-   C’est la Section de Protection Arabe, dirigée par Kelb.

-   Nous étions chargées de la protection de Monsieur Winner contre les agissements de OZ. Poursuit BLV, avec un sérieux et une assurance qui ne permettent aucun doute face à cette affirmation : et tant mieux, puisque notre récit pour la semaine qui s’est écoulée est bien partie.

-   Mais après notre fuite de la base, je reprends l’histoire, les ozzis ont mis des barrages partout pour nous retrouver, et ont instauré ce système de terreur que nous connaissons depuis la semaine dernière.

-   Mais grâce à cette jeune femme, continue Trowa, en montrant BLV, nous avons pu utiliser pleinement le réseau d’égouts[11] de la ville pour nous retrouver au dehors, sans que personne ne nous remarque.

-   Malheureusement, nous sommes sortis assez loin d’ici, intervient Wu Fei, et nous avons marché à travers les bois pendant cinq jours, puisque nous sommes restés cacher un jour dans Lyon, et que nous avons mis un jour à en sortir par les canalisations urbaines.

-   Le dernier jour, nous étions proches d’ici, mais nous n’avions plus d’eau depuis la veille, Heero participe aussi à notre fable. Nous étions dans un état de faiblesse important, c’est pourquoi, en arrivant face à la base, nous avons lancé une fusée de détresse très lumineuse.

-   Et vous nous avez trouvez ! finis-je.

-   Ca y est, j’ai fini ! s’exclame Lou, en attachant la dernière plaque de Caroline.

-   Montrez-nous son fonctionnement, ordonne J.

-   Hors de question ! s’oppose Bichon. Seules les personnes autorisées par Kelb peuvent s’en servir ! Et en plus, pour son bon fonctionnement, il faut en avoir deux en route en même temps.

-   C’est une arme de la SPA, que nous nous devions de reprendre, explique Piou Piou.

-   Malheureusement, poursuit Chtite Coccinelle, Lady Une en a fait construire une autre à Lugdunum…

-   Et parce que nous devions également protéger Quatre Winner, continue Lou, nous avons laissé l’autre exemplaire là-bas.

-   Quatre est un pilote de Gundam, intervient alors mon mentor, il n’a pas besoin que des jeunes femmes le protègent !

-   C’est pourtant ce que mon père leur a demandé face aux menaces très explicites venant de OZ. Je surprends H par mon interruption. La SPA est, sur L4, un groupe très puissant de protection, et nous ne pouvons pas nous permettre de douter de sa capacité[12] ! » Ceci clos le débat, et nous pouvons ‘enfin’, comme dirait l’Américain, aller nous restaurer[13], et nous retrouver seuls, sans l’obligation de mentir aux mentors.

 

Nous nous retrouvons donc tous les dix[14] à une table de la cantine, devant un petit déjeuner très consistant. Quand nous avons fini de manger, nous nous mettons à discuter des différents pouvoirs des filles.

« Alors BLV a une force herculéenne, récapitule Duo, PPCU est super rapide, Sothis voit les auras des gens, CC fait de la télékinésie et Lou…

-   J’ai une espèce de super mémoire visuelle, grâce à laquelle j’apprends très vite. C’est pour ça que, comme j’avais déjà vu les plans de Caroline plusieurs fois, j’ai pu la reconstruire sans aucun problème.

-   Ca veut donc dire, enchaîne Wu, que si on te montre par exemple vingt mots pendant 10 secondes, tu es capable de tous les redonner dans l’ordre ?

-   Chais pas ! On essaye ? Et en effet, elle nous a redonné tous les mots dans le bon ordre.

-   C’est génial, s’exclame alors PPCU, ça veut dire que si on t’explique le fonctionnement des Gundams, tu es capable de les piloter !

-   Et en plus, poursuit Heero, comme ils sont tous construits suivant le même modèle[15], tu pourras tous les réparer si on t’en donne le plan[16] .

-   C’est super ! Je pourrais même en construire un pour chacune de mes blanches mains. Et comme ça, on pourra vous aider dans la lutte contre OZ.

-   Je pense, intervient Sothis, que tu n’auras jamais le temps de construire plus d’une armure mobile : n’oublie pas qu’on doit retrouver au plus vite la Caroline de Lady Une, avant qu’elle n’envoie d’autres résistants dans notre monde.

-   Bien sûr que si, dit calmement Trowa. Si vous combinez vos dons et qu’on vous aide, je pense qu’on peut en construire une en une journée. Il vous faudra plus d’un jour pour apprendre à piloter correctement un Mobil Suit genre Léo.

-   Moi je pense, fait alors Duo, qu’il faut que vous appreniez à piloter sur nos Gundams, pour que vous puissiez piloter facilement les vôtres.

-   Je suis d’accord avec ce plan, lance alors Heero. Si vous l’êtes aussi on se divisera en deux groupes : le premier s’occupera de la construction des nouveaux Gundams, l’autre d’enseigner le pilotage aux filles. Êtes-vous d’accord ? »

 

Comme nous l’étions, nous nous sommes séparés : Sothis et PPCU ont suivi Trowa, Heero et Wu Fei pour apprendre à piloter, tandis que Lou, BLV et CC nous ont suivis, Duo et moi afin de construire une armure mobile.

 

On amène donc les ‘constructrices’ à l’entrepôt de réparation, et je donne mon ordinateur à Lou, car il y a le plan du Tallgeese dessus. Très vite, elle modifie ce plan, pour obtenir une nouvelle armure plus proche des Gundams.

« Hé les filles, lance-t-elle soudain excitée, ça vous plairait si notre œuvre c’était Vishnou, un des principaux dieux hindous, qui a la particularité d’avoir quatre bras dans une de ses nombreuses représentations.

-   Chouette ! s’exclame BLV. On va pouvoir lui mettre pleins d’armes rigolotes ! En plus, continue-t-elle en fouillant dans les débris d’armures utilisés pour réparer nos Mobiles Suits, j’viens de trouver plusieurs paires de bras qui ont l’air en bon état, finit-elle en les balançant d’un geste nonchalant sur le site que nous avions choisi pour la construction[17].

-   Et là-bas, poursuit CC, y a un canon laser. Elle a à peine prononcé ces mots, qu’un énorme canon en parfait état de marche, qui était sur à Heavy Arms mais que les profs ont remplacé par un canon un peu moins lourd, se soulève du tas de ferrailles et reste en suspend dans l’air. Va rejoindre les bras, ordonne la télékinésiste à l’arme, qui lui obéit et se pose en douceur.

-   Hé, y a les plaques d’un corps d’une armure mobile dans le coin ! s’enthousiasme Lou.

-   Et ici, continue CC, y a…

-   Je crois, me dit Duo avec un sourire que je peux qualifier de craquant, que nous n’avons pas grand chose à faire ici pour les aider.

-   Moi aussi, nous crie Lou par dessus son épaule, tout en regardant voler des plaques de gundamium à travers l’entrepôt, je pense que vous pouvez aller ailleurs, on se débrouillera sans vous.

-   Viens, je dois te révéler quelque chose d’important, me confie alors Duo d’un air sérieux, tout en me tirant par le bras pour m’entraîner vers un endroit sûr, où il n’y a pas d’oreilles indiscrètes. Nous parcourons une bonne partie de la base, quand enfin il s’arrête dans un coin.

-   Que voulais-tu me dire ? je lui demande, un peu essoufflé d’avoir du courir pour rester à sa hauteur. Il me plaque alors contre le mur et me murmure :

-   Ca ! » avant de se pencher vers moi et de déposer ses lèvres sur les miennes[18].

 

Tout d’abord interdit, je commence à répondre timidement à son langoureux baiser, puis à devenir aussi fougueux que lui. Au bout d’un temps, qui m’a paru très court, mais qui a du être assez long vu la façon dont nous haletons, il se détache de mes lèvres et me murmure : « Viens », en me fixant comme si mon refus pouvait l’anéantir. Alors, dans un sourire très doux, je lui prends la main et l’emmène dans ma chambre[19]…

 

Je n’ai jamais été aussi heureux de ma vie : je viens de me réveiller dans les bras de l’homme le plus merveilleux de la galaxie  avec qui j’ai fait l’amour et il m’a avoué qu’il m’aime ! Je sens que je vais flotter sur mon petit nuage pour tout le reste de la journée ! Je me retourne dans le lit et regarde tendrement Duo qui dort encore après nos exploits de toute à l’heure, quand soudain, mes yeux sont attirés par sa montre et l’heure qu ‘elle affiche : 12 h 06 !

Merde ! On avait rendez-vous avec les autres à midi pile pour parler, autour d’un bon repas, de nos activités du matin : je me demande ce qu’on va pouvoir leur dire, et la tête qu’ils feraient si je leur avouais ‘Une super partie de jambes en l’air’... Je secoue Duo pour le réveiller, mais celui-ci, comme d’habitude au lever, ronchonne et se cache sous l’oreiller. J’ai bien une autre méthode pour le réveiller qui me viens en tête, mais elle nous ferait perdre beaucoup de temps, et nous sommes déjà assez en retard ! … En désespoir de cause, je me lève, me rhabille, soulève le matelas et fais ainsi tomber Duo par terre. Pour le coup, il me regarde de travers, mais je lui explique ce qu’il semble avoir déjà oublié, c’est à dire notre briefing de midi. Il se décide enfin à se préparer, et je l’aide à refaire sa tresse.

 

 Finalement, nous arrivons en même temps que les constructrices, avec seulement un quart d’heure de retard. CC se penche vers moi et me glisse à l’oreille : « T’inquiète ! On est comme des capotes anglaises : on vous couvre ! 

-   Puisque tout le monde est arrivé, lâche calmement Heero, on peut faire le point sur cette matinée. Qui commence ?

-   Moi, lance CC. Alors on a presque fini de construire le Gundam 06, dénommé Vishnou, le dieu hindou aux multiples bras. Et comme on n’arrivait pas à choisir quelles armes mettre, on a mis huit bras au lieu de quatre.

-   Moi, poursuit Lou, j’ai inséré un système de commandes par joystick[20] et clavier, c’est bien plus amusant que vos commandes. En plus, comme on est toutes des craques aux jeux vidéos, on aura aucun mal à s’en servir ! Il reste plus qu’à faire la peinture, mais là on n’est pas d’accord : BLV veut un Vishnou vert, CC rouge à pois noirs, et moi gris. La seule chose de sûr, c’est qu’il sera pas rose ! On veut pas être assimilées à Réléna.

-   Pourquoi ? demande Duo. Elle est gentille !

-   Ouais, mais sa voiture est immonde, proclament haut et fort toutes les PME.

-   En fait, lance intelligemment Wu, il faut que ce soit son pilote qui choisisse la couleur de Vishnou.

-   Donc, je poursuis, il faut attendre que tous vos Gundams soient construis, et que vous choisissiez qui pilotera quoi.

-   Et pour vous, reprend BLV, ça s’est passé comment ?

-   Ben, répond PPCU, j’étais sur les genoux de Heero, qui devient rouge comme une tomate bien mûre, parce qu’il y a pas assez de place dans son cockpit[21], et je me suis amusée à taper sur Wu Fei.

-   Me le casse pas, s’exclame CC. Il a pas encore servi. Wu-chan prend la même teinte que Heero, et je constate que cette couleur leur va plutôt bien !

-   Mais je tapais pas fort, et puis c’était avec des armes d’entraînements !

-   Elle se débrouille très bien, continue Heero : elle est très rapide, et évite beaucoup de pièges ainsi.

-   Moi, dit alors Sothis, j’étais avec Trowa dans Heavy Arms, et il porte vraiment bien son nom ! Qu’est-ce qu’il est lourd son bras gauche ! Mais j’ai quand même compris comment il marche.

-   Et avec sa faculté de voir les auras des gens qui l’entoure, poursuit Heero, elle n’a eu aucun mal à éviter toutes les attaques.

-   C’était super, s’enflamme Sothis, je voyais les auras des Gundams : celle de Wing 0 était turquoise, comme pour mieux se fondre dans le bleu du ciel, et celle de Nataku était jaune comme si elle s’amusait de me voir faire.

-   Et l’aura de Trowa était comment ? lui demande malicieusement le Grand Gourou des PME.

-   De la même couleur que les visages de Heero et Wu depuis toute à l’heure, rigole-t-elle. Mais je vois, poursuit la plus égyptienne des PME, que les auras de Katoru et de Duo ont changées : qu’est-ce que vous nous cachez les gars ?

-   Nous, dit calmement Duo en souriant d’un air coquin et en me regardant, ceci ! Et nous nous embrassons devant eux : Heero et Wu rougissent de plus en plus, et Trowa sourit. Les filles, quant à elles, se mettent à siffler, à applaudir, à se donner de l’argent (?)[22].

-   Et nous qui avions décidé de couvrir vos frasques, rigole CC. Remarque, ça donnera peut-être des idées à d’autres.

-   Daccord, lance Wu-chan, et avant qu’elle aie pu réagir, il la plaque contre lui, lui renverse la tête à l’arrière et l’embrasse fougueusement.

-   Et de quatre de casés, coche BLV dans un petit carnet. Qui seront les prochain ? questionne-t-elle à la ronde, alors que CC reprend son souffle contre le torse musclé d’un Wu Fei radieux.

-   Moi je parie pour Heero et Piou Piou,  lance Lou avec un grand sourire.

-   Moi aussi, rétorque PPCU en se jetant sur Hee-chan, les faisant ainsi tomber par terre. Quand ils se relèvent, je sens enfin que la chape de glace qui encerclée le cœur de notre soldat parfait vient de définitivement fondre.

-   Ben, fait Sothis en se mettant à tourner autour de Trowa, il en reste plus qu’un.

-   Arrête, s’esclaffe BLV, il va s’enfuir en courant si tu le regarde comme une proie potentielle.

-   Mais c’en est une !

-   Tu ne crois pas si bien dire, et Trowa saute sur Sothis.

 

VU LA TOURNURE DES EVENEMENTS, NOUS ALLONS VOUS PASSER UN FILM SUR LA VIE DES LANGOUSTES.

 

Quand tout le monde s’est calmé, nous nous rasseyons, nous mettant instinctivement à côté de l’être aimé.

« Ouin, pleurniche Lou en s’appuyant contre BLV, on est toutes seules !

-   T’inquiète pas, lui rétorque le gourou, on finira bien par trouver des bischonen rien qu’à nous !

-   T’es sûre ?

-   Non, mais je veux pas que tu abîmes mon T-shirt en y pleurant dessus. »

 

Au moment où Lou s’apprête à répliquer par une boutade, on entend une voix stridentes s’élever.

« HEERO ! TU ES DE RETOUR ! Et une bombe rose s’élance sur Hee-chan.[23]

-   Salut Réléna, dit gentiment le japonais.

-   RELENA, crie alors une autre voix féminine, TU NE DOIS PAS COURIR DANS TON ETAT !

-   Salut Hilde, lance joyeusement Duo à la jeune femme qui vient de rentrer dans la pièce. Alors, toujours enceinte ?

-   Comme tu le vois, lui rétorque l’allemande en frottant délicatement sont ventre rebondi mais tellement attendrissant. Mais si Rèl continue a me faire des frayeurs comme ça, je sens que je ne vais pas tarder à accoucher. »

 

N’entendant aucun bruit du côté de nos amies d’habitude si bruyantes, je jette un regard vers les PME, et je constate qu’elles ont l’air ahuris.

« Ben qu’est-ce que vous avez les filles ? demande Duo en se tournant lui aussi vers les partisanes du moindre effort.

-   J’aurais jamais cru voir Réléna et Hilde toutes les deux enceintes, lâche CC. Qui est le père ? demande-t-elle avec curiosité.

-   C’est moi ! répondent en chœur nos deux amies. »[24]

 

A SUIVRE.

 

Lou : Ouf, on a enfin fini se chapitre. Il vous a plus ?

PME team : Beaucoup !

PPCU: Vous vous êtes lâchées sur la fin les filles ! C’est carrément des déclarations à la chaîne !

CC : Ca te gène tant que ça d’être enfin casée avec Heero ? Si tu veux, on peux te faire casser.

PPCU : Non, c’est bon.

Quatre : Dîtes les filles, vous avez beaucoup bu de soda sucré, et mangé du chocolat en écrivant ce chapitre ?

CC et Lou : Tout le temps pourquoi ?

Les G-boys : Alors ça explique tout !

Réléna : Surtout que je sois enceinte de Hilde !

Hilde : Et moi de Réléna ! Vous savez que c’est un peu impossible ?

CC : D’après nos profs de bio, oui ! Mais il y a une explication rationnelle a tout ça !

Sothis : Vous avez trop bu de coca, on sait !

Lou : Mais non, une autre explication ! Vous la saurez au chapitre prochain !