Source : Y a des supers beaux
mecs, des robots…qui vient de dire Goldorak ?
Auteurs : Nous (je vais
vous donner nos vrais noms( ?!) : Chtite Coccinelle dite CC,
Lou-la-Vénusienne dite LV et Piou Piou Créateur d’Univers dite
PPCU)
Disclamers : Franchement,
les filles dedans sont trop fortes : Girls
Power !!!
Chapitre
7 : Le chien.
Wu a l’air un peu énervé que nous nous proposions tous de détruire notre
couverture pour avoir cet antivirus, mais très fair-play, il se tourne vers nous
est demande, avec juste un brin d’ironie, si pour trouver les hackers il allait
falloir fouiller la colonie de Lucille.
« Ils n’auraient pas pu envoyer le virus aux armures
mobiles s’ils avaient été sur une colonie, nous explique calmement Heero.
C’est beaucoup trop loin ! Ils sont donc sur Terre, et sûrement pas à plus
de cent kilomètres de la première base infectée de Oz.
-
Et pour savoir où ils sont
exactement, il suffit donc de trouver cette base en piratant, par exemple, la
messagerie électronique du QG de Oz, je rajoute, un peu excité, et de
voir quelle est la première base à avoir envoyé un message du genre :
« SOS ! Les armures sont devenues folles ! Elles se battent entre
elles ! » dis-je en remuant les bras en l’air, l’air
affolé.
-
Mais c’est une excellente
idée ! me lance alors Lucille. En plus, elle a l’air sincère !
Et après l’avoir trouvée, je rentre en scène avec un de mes petits robots.
Elle se lève et rajoute : D’ailleurs, je vais le fabriquer
immédiatement . Je passe à la réserve prendre ce dont j’ai besoin. Je pense
mettre 3 à 4 jours pour construire ce robot-là.
-
Ca veut dire qu’on n’a pas du
tout intérêt à te déranger pendant ce temps, intervient Lizzie. Lucille opine
de la tête et sort. Lizzie rajoute doucement et en mimant, pour que tout le monde comprenne
bien : Il vaut mieux la laisser tranquille quand elle bidouille des
robots, parce qu’elle nous jetterait dehors comme des sacs poubelles, et qu’elle
serait capable d’utiliser un de ces robots contre nous…
-
Alors on la laisse
tranquille ! je lance après les
quelques secondes de silence où on assimile ce qui vient d’être
dit.
-
Moi aussi ! Toi aussi
quoi mon p’tit Soldat Parfait ? Je vais aller pirater la centrale de
Oz. Ah ! Tu veux donc qu’on te laisse tranquille TOI AUSSI ! Je
comprends vite mais il faut m’expliquer longtemps ! Vous feriez bien de
vous entraîner sérieusement parce que quand on aura trouvé la base d’où
tout est parti, il faudra y aller sans se faire repérer. Il se lève alors et
part.
-
Bon, ben si on faisait une
partie de Monopoly ? » lance Nat avec un grand sourire aux
lèvres.
Finalement, Heero a trouvé au bout de 2 jours la fameuse
base : c’est celle de Corsica, ce qui nous arrange bien puisque les
recherches vont se cantonner à une île ! Trowa, Katoru et moi-même on a
appris à piloter les Gundams des filles : moi, D.T. celui de Lizzie
(logique), Quatre, Persuader celui de Gabi, et Trowa, P.P. celui de Nat. Wu a
préféré s’entraîner sur Shenlong, sous prétexte qu’il est en parfait état !
Moi je pense qu’il boude toujours parce qu’il n’est pas d’accord avec le
plan ! Enfin… Dès que Lucille aura fini avec son robot, je lui demanderai
d’améliorer Death Scythe parce que les gadgets sur D.T. sont absolument
super ! Je me suis amusé comme le petit fou que je suis. Et apparemment,
Quatre et Trowa aussi se sont bien amusés !
Chaque
fois que quelqu’un passait devant la chambre de Lucille, il entendait des bruits
sourds, bizarres… Au soir du quatrième jour de construction, Lucille sort enfin
de sa tanière, et nous demande de nous réunir dans la salle de conférence en
apportant chacun une chose à laquelle on tient tout particulièrement, et de la
poser sur la table. Moi, je pose la croix du Père Maxwell que j’ai toujours sur
moi, Trowa pose un très vieil ours en peluche, Quatre met une petite couverture
pour bébé où il y a des initiales brodées avec du fil en or, Wu Fei installe
délicatement une mèche de cheveux tenue par un ruban bleu délavé par le temps et
Heero pose une vielle lettre écrite sur du papier ressemblant à du parchemin.
Lizzie, Nat, Mona et Gabi rajoutent respectivement un poignard en argent serti
de pierres semi-précieuses, un livre de contes pour enfants, un chapelet et une
vieille girafe en plastique. On attend tous les neuf dans un silence un peu
gêné. Enfin, la génie en informatique, en cybernétique et que sais-je encore,
daigne entrer dans la salle.
«
Ah ! Je vois qu’il y a 9 objets donc personne ne s’est défilé !
nous lance-t-elle avec un grand sourire. Je vais vous expliquer tout de
suite pourquoi je vous ai demandé d’apporter quelque chose à quoi vous tenez,
mais tout d’abord… Elle se tourne vers la porte qu’elle a laissée ouverte, et
crie : Brutus ! Au pied ! A peine a-t-elle fini,
qu’un immense chien cybernétique se précipite dans la salle et se couche à ses
pieds. Il est absolument parfait, ressemblant à si méprendre à un grand Danois
sauf qu’on voit tous ses circuits ! Nous voyant tous hébétés, Lucille
explique : Voici mon nouveau robot : Brutus. C’est un chien
cybernétique qui a la particularité de reconnaître les odeurs, de pouvoir les
dissocier, et de retrouver la personne à qui appartient l’odeur. Enfin, je
crois. Il m’obéit parfaitement, connaît ma voix et mon odeur, alors je ne peux
pas faire le test.
-
Le test ? Quel
test ? je demande, de plus en plus abasourdi.
-
Ben celui pour savoir s’il
trouve réellement à qui appartient une odeur, me rétorque-t-elle en haussant
les épaules. Sur chaque objet posé sur cette table, il y a l’odeur de son
possesseur. Je vous demanderai donc de ne pas me dire à qui appartient quoi, je
choisirai un objet et je demanderai à Brutus de retrouver son propriétaire. Je
ferai ça trois fois, et si mon chien ne se trompe pas, on pourra passer à
rechercher Mat, Félicie, Annabelle et Jeff en Corse.
-
Je suis peut-être pas
beaucoup évolué mentalement, mais comment ce chien pourrait trouver ces
Hackers ? questionne alors Wufi. Je rêve ou il vient de
s’autovanner ?! S’autovanner : encore un coup du P’tit Duo
Illustré !
-
Tout simplement parce que j’ai un vieux
blouson ayant appartenu à Jeff dans mon placard ! rétorque-t-elle un peu
sèchement. Je crois qu’on commence à l’énerver en étant si bêtes ! Elle
regarde la table, et met à l’écart trois objets : Je vais commencer ce
test avec la croix, puis avec la girafe et je finirai avec l’ours en peluche.
Surtout restez les uns contre les autres et ne vous énervez pas. Elle tend
alors ma croix au chien et lui ordonne : Sent et
cherche ! »
Après avoir reniflé ma
croix, Brutus s’approche lentement de chacun d’entre nous et nous renifle.
Arrivé devant moi, il remue de la queue et met ses grosses pattes cybernétiques
sur mes épaules : il est tellement lourd que j’en tombe par terre. Ce qui
fait que je suis couché sur le plancher avec un molosse avachi sur moi.
Heureusement qu’il ne s’agit pas réellement d’un vrai chien, parce que sinon je
serais couvert de bave depuis un petit moment. Lucille consent enfin à
s’approcher de moi et me demande si c’est bien ma croix.
« Bien sûr que c’est
ma croix ! je répond dans un souffle. Tu peux dire à ton molosse
d’arrêter de m’écraser, peux plus respirer !
-
Ah pardon ! Brutus,
descend ! Je peux enfin me relever.
-
Avant de faire la suite de
ton test, il faudrait peut-être installer un matelas, parce que le parquet ça
fait mal, dis-je en me frottant les fesses. Et bien entendu, ça fait rire
tout le monde. N’empêche que Heero et Trowa sont allés chercher le matelas en
question et l’installent.
-
Allez Brutus,
cherche ! reprend alors Lucille,
en montrant la girafe. Et cette fois, Brutus trouve immédiatement à qui
appartient l’objet. Lucille nous explique alors qu’il a enregistré les
différentes odeurs de chacun d’entre nous, et que c’est pour ça qu’il a été plus
rapide. Le troisième essai est lui aussi un succès. Après avoir aidé Trowa à se
relever, elle dit, toute fière : Avec le blouson de Jeff et le fait que
Brutus sait différencier les odeurs, on va pouvoir retrouver nos
hackers.
-
Ouais, énonce alors Nat l’air perplexe, mais si on
se ballade en corse avec ce toutou, il faudrait qu’il soit un peu plus
crédible.
-
Quoi ? s’indigne
Lucille.
-
Je suis désolée de te
froisser, rétorque Nat, mais je n’avais jamais vu un chien sans peau ni
fourrure. Si on sort avec Brutus, il faut donc lui faire un costume. Mais ne
t’inquiète pas, ce n’est ni compliqué ni très long à faire. Je dois juste aller
acheter le tissu en ville, et en une heure je te fais un superbe costume de
chien. Il faut juste que je prenne ses mensurations.
-
A propos, je demande intéressé,
pourquoi tu as fait un si gros chien ?
-
Pour qu’il puisse arrêter
celui qu’il cherche, et pour qu’on n’ait pas à courir après ce
dernier.
-
Rendez-vous ici dès que le
chien sera prêt ! ordonne alors Heero en se dirigeant vers la porte.
Arrivé à l’embrasure, il se tourne vers nous et rajoute : Préparez vos
affaires car nous partirons pour la Corse tout de suite
après. »
Deux heures après, on est
de nouveau dans la salle, mais ce coup-ci, les profs sont là aussi. Ils nous
montrent où se trouve la base sur une carte de la Corse : elle est juste à
côté d’Ajaccio. Puis ils nous répartissent dans les Gundams des filles, parce
qu’ils pensent que moins il y aura d’armures près de cette base, plus on aura de
chance de ne pas se faire remarquer. Wu Fei se retrouve avec Mona (ce qui n’est
absolument pas juste), Trowa avec Nat, Quatre avec Lucille et Brutus (je
soupçonne les profs de l’avoir mis avec elle parce que c’est le plus petit
d’entre nous ! Ils ne savent pas qu’ils lui font ainsi un grand
plaisir !), Heero avec Gabi et moi avec Lizzie (comme par hasard !).
Chacun monte dans le
Gundam de sa partenaire (hum, hum !), les filles mettent en route les
radios et je ne peux m’empêcher de crier : « En route pour la
Corse ! »
A suivre.
Nous : il est vraiment trop cool ton p’tit
Brutus.
Duo, Trowa et Gabi (en colère) : Petit ! Quand il
vous tombera dessus, vous le trouverez peut-être pas si petit que
ça !
Heero : Tu crois qu’il m’obéirait ton chien,
Lucille ?
Lucille : Tu peux toujours
essayer.
Réléna (passant la tête par la porte) :
Heero ?
Heero : Brutus,
bouffe-la !
Brutus sort de la pièce en courant, à la poursuite de
Réléna. Bruits métalliques, cris, puis grand silence.
Heero : Je suis libre !
Libre !
Réléna (qui revient avec un tournevis dans la main) :
Dîtes, y a un chien cybernétique qui m’a sauté dessus ! J’ai dû le démonter
pour qu’il me laisse tranquille !… Mon
Heeeeeeeeerrrrrooooooo !
Heero (en courant) : Pitié, non !… Pas un
câlin !…Oskouuuuuur !