Genre : POV de Duo, les folles
se déchaînent…
Auteurs : LV, CC, PPCU (ça
va ? Y a pas trop d’abréviations ?)
Disclamer : Promis, c’est
la dernière fois qu’on torture ces apollons pour ce fanfic…Mais on vous promet
pas de ne pas recommencer dans un autre…
Chapitre
8 : Voyage en Corse.
Je n’ai qu’une chose à dire : c’est trop cool de voyager dans
un Gundam sophistiqué ! C’est rapide, confortable, discret (on s’est même
pas faits repérer par les radars !)… J’ai l’impression de faire de la pub
pour une marque de voiture ou pour une compagnie aérienne… Mais c’est une super
idée ça ! Monter sa compagnie aérienne avec, comme transporteurs, des
Gundams !… Bon, on peut pas monter à plus de deux, en plus, il faudrait
plus être en guerre, mais c’est qu’en même une idée super ! Vous vous
rendez compte, plus de 2000 kilomètres en 1h15 ! On arrive déjà en vue de
la Corse. Alors qu’il commençait juste à faire nuit quand nous sommes partis de
la base, ici le soleil se lève.
Corsica est une base avec trois entrées possibles : il faut passer
soit par la mer qui l’entoure aux ¾, soit arriver par le ciel, soit par de tous
petits chemins de terres qui traversent la montagne et le
maquis.
Grâce à l’aube naissante, les filles arrivent à guider les Gundams
jusqu’à une clairière juste assez grande pour cacher les cinq armures. On est à
environ un kilomètre de la base de Oz. Tout le monde descend, et pendant que
Lucille met en route son chien cybernétique, je m’étire doucement, avec délice.
Les autres ont l’air un peu surpris par mon comportement, mais moi je suis comme
ça : quand je ne pilote pas moi-même le Gundam dans lequel je me trouve, je
me crispe et j’attrape des crampes un peu partout. Ah ah ! Je ne suis
peut-être pas le seul finalement ! Je viens de voir Iceman se faire craquer
discrètement le cou ! Est-ce la présence d’une superbe jeune fille à ses
côtés dans un habitacle aussi étroit qui l’a crispé, ou la sensation de ne pas
avoir un plan parfait, où tout est prévu de A à Z ?… Si je lui demande,
soit il me répond par son « Hnn » ultra expressif, soit il me casse la
gueule, alors je m’abstiens. D’ailleurs, même si j’l’avais vraiment voulu,
j’aurais pas pu lui poser la question, car Lucille vient de faire renifler le
blouson de Jeff à Brutus, qui part immédiatement dans une direction quelconque,
au milieu des bois.
Nous marchons d’un bon pas depuis une dizaine de minutes sans parler,
songeant uniquement à suivre le chien et à ne pas se faire remarquer par
d’éventuelles patrouilles des soldats de Oz. En fait, nous finissons par arriver
à un chemin de terre qui continue à s’enfoncer dans la forêt. Lizzie et moi on
se regarde et je vois bien dans ses yeux qu’on a la même idée loufoque.
Alors, on se prend par la main, et tout en
sautillant :
« Prom’nons nous dans les
bois, pendant qu’Oz-euh n’y est pas ! Si ses soldats y étaient, ils-euh
nous tueraient ! Mais comme ils y sont pas, ils nous tueront
pas ! »
La réaction des autres est totalement prévisible, c’est vraiment trop
drôle ! Heero nous lance son regard-de-la-mort-qui-tue-la-vie, Wu Fei
secoue la tête en regardant le ciel, Trowa hausse son sourcil droit (ou est-ce
le gauche ?), Quatre et Nat sont morts de rire, Mona sourit gentiment, Gabi
glousse doucement et Lucille murmure
« Gamins ! »
Finalement, au bout de 1h30
de marche, on arrive à proximité d’une petite villa : il n’y a pas d’étage,
et il y a 4 pièces au maximum. On s’arrête, histoire de mettre un plan au point,
mais Brutus n’est visiblement pas d’accord : il s’élance à toute vitesse
sur la porte d’entrée qui s’écroule sous la violence du choc, et peu après, on
entend des cris. On se regarde et on se rue tous à la poursuite du chien, vers
l’endroit de la catastrophe ! Comme Trowa a les plus grandes jambes, c’est
lui qui arrive le premier dans la villa, mais immédiatement il se fige. Pris par
notre élan, on lui fonce tous dedans. Et nous aussi, on reste figés :
Brutus est couché par terre de tout son long, et il écrase un grand brun et une
petite blonde, qui ont l’air immensément surpris. Derrière eux, assis autour
d’une table où il y a un p’tit déj’, un garçon roux et une fille brune regardent
alternativement leurs amis et nous, l’air ébahi.
« Brutus !
crie alors Lucille, Suffit ! Au pied ! » et le
chien lui obéit. Je vois enfin les deux « prisonniers du
chien » respirer et se relever.
« Bonjour Jeff, reprend
plus calmement notre génie en cybernétique, ça fait un
bail !
-
Salut Lucille, répond le
grand brun, stoïque. Je n’aurais jamais cru te rencontrer ici. J’ai une
question : qu’est-ce que tu viens foutre ici ? Comment tu nous as
trouvés ? Et qui c’est ces gens ?!!! crie-t-il en nous montrant
du doigt.
-
Oh ! Tu sais pas
compter, ça fait trois questions, ne puis-je m’empêcher de rétorquer avec mon
sourire le plus suave, et comme Wu ne veut pas qu’on sache qui nous sommes, je
continu : Moi je suis D, voici H, T, W, Q, N, G, M et L, dis-je en
montrant à chaque fois la personne
dont le nom commence par la lettre indiquée. Nous sommes des amis de
Lucille.
-
Et vois-tu Jeff, reprends
Lizzie, nous avons un gros problème à cause de
vous !
-
En envoyant votre virus aux
armures mobiles de Oz, poursuit Quatre, vous nous l’avez aussi
refilé !
-
Si vous êtes contaminés,
rétorque hargneusement la blonde, c’est que vous avez aussi des armures
mobiles, et que vous êtes donc pour la guerre, tout comme
Oz !
-
Non Anna, reprend
doucement Lucille, nous ne sommes pas avec Oz, mais contre cette
organisation. C’est vrai que nous nous battons, fait-elle en haussant
légèrement les épaules, mais c’est seulement pour essayer de libérer les
colonies et la Terre du joug de Oz.
-
Alors ce serait vraiment très
sympa de votre part si vous acceptiez de nous donner l’antivirus ! Wu
Fei a parlé avec juste la bonne dose de courtoisie et de menace dans la voix.
J’en reste admiratif : c’est qu’il me ferait peur si j’le connaissais pas
si bien !
-
Jamais d’la vie !
crie alors Anna.
-
Et pourquoi pas ?
lance alors l’autre fille : je suppose que c’est Félicie. Nous
sommes contre Oz, pas contre les résistants.
-
Non ! braille
Jeff. Nous sommes contre tous les combattants, et si eux aussi sont touchés,
et bien tant pis pour eux !
-
Mais c’est dégueulasse !
s’exclame l’autre garçon : ça, ça doit être Mat. Ce n’est pas bien
de détruire le seul espoir des colonies et de la Terre en altérant leurs
armures ! »
Tout va
alors très vite : Mathieu se reçoit un coup de poing au menton, Félicie
crie et se rue sur Jeff. Anna hurle et tire les cheveux de Félicie pour qu’elle
lâche Jeff. Mathieu rend le coup de poing. Et moi, je me mets à encourager
Félicie et Mathieu comme si j’étais devant du catch ou de la
boxe.
Soudain,
je sens un coude s’écraser contre mes côtes, ce qui me coupe le sifflet. Et
j’entends Iceman dire de sa voix neutre : « Puisque vous ne voulez pas
nous aider, nous allons vous laisser. » Et il me tire par le bras pour me
faire sortir de la baraque, alors que les quatre « amis » continuent à
se battre.
« P’tain, j’articule
difficilement en essayant de reprendre mon souffle, qu’est-ce qui t’a pris
de taper si fort Heero ?
-
J’ai l’antivirus, »
lâche-t-il tout bas. Et pour le coup, j’en demeure coi pour tout le
trajet de retour.
Quand on
arrive à la base, Heero fonce droit sur son ordinateur et y met une disquette.
Dix minutes après, il se tourne vers nous avec un sourire rassurant (si si,
j’vous l’jure !).
« Ca y est ! Le virus
est définitivement neutralisé !
-
Mais comment t’as fait pour
l’avoir, cet antivirus ? je demande,
incrédule.
-
Pendant que vous leur parliez
et qu’ils se battaient, explique-t-il, j’ai fouillé la maison, et j’ai
trouvé un ordi allumé et sans code d’entrée. J’ai donc juste eu à chercher le
dossier « antivirusarmures », puis je l’ai copié sur cette disquette,
et j’ai mis un virus de ma composition dans leur ordi ! » Je
frémis : pendant tout son petit discours, il a souri mais là, il vient de
me piquer mon sourire de shinigami ! Aïe aïe aïe ! Il doit être corsé
ce virus !
Nous
sortons de la salle de réunion. Les profs étaient contents et ils viennent de
nous annoncer que les filles repartent dans même pas une
heure.
Je suis
un peu déprimé : ma sœur et la Vamp-de-mes-rêves vont partir et je ne sais
pas si je les reverrais un jour ! A ce moment, Lizzie se jette dans mes
bras et me dit : «Jamais je ne t’oublierai mon frère ! elle a
des sanglots dans la voix.
-
Moi non plus, dis-je en
l’éloignant un peu pour voir son visage. On a fait bien trop de bêtises pour
ça ! et je lui souris. Elle me rend mon sourire et essuie ses yeux où
des larmes perlaient. Puis elle me fait un clin d’œil et se jette sur Wu qui est
juste à côté.
-
Moi non plus je ne
t’oublierais pas Duo, susurre doucement Mona à mon oreille avant de
m’embrasser sur la joue. J’en reste bête et je me sens rougir. Tiens,
rajoute-t-elle en me mettant un papier dans le creux de ma main, voici
mon numéro de téléphone personnel : tu peux m’appeler à n’importe quelle
heure du jour ou de la nuit. »
J’en
reviens pas ! Elle connaît mon nom ! Elle m’a embrassé ! Elle m’a
donné son téléphone !… Elle me drague !!! Arg ! Je meurs de joie…
non, je suis déjà mort et je suis au paradis !…
J’ai dû
rester ainsi pendant un bon bout de temps, parce que quand je reviens enfin à
moi, les filles sont parties. Quatre me regarde avec un petit sourire et me fait
signe que j’ai quelque chose sur la joue : le rouge à lèvre de Mona !
Je regarde Wu qui a l’air aussi stupéfait que tout à l’heure (et que moi) :
il a plein de marques de rouge sur la figure : ma sœur s’en est donné à
cœur joie ! Les autres sont clean.
Bizarrement, je n’ai pas du tout envie de taquiner Wufi,
alors je sors un paquet de mouchoirs, lui en tends un et m’essuie moi-même la
joue avec un autre, et je replace ce mouchoir dans ma poche avec la carte de
Mona.
« Bon, je lance
joyeusement en regardant les autres. Si on allait voir si nos Gundams sont
opérationnels, et si les armures de Oz continuent à se battre ? On comptera
les points ! J’apporte le pop corn ! »
FIN.
Nous : Quoi ! Tu
avais hâte que ça se finisse alors qu’on a fait de toi un quasi-super
héros ! Quel ingrat !
Duo : C’est pas ça !
C’est juste que je suis un peu fatigué !
Wu : Ouais. Ton cerveau a
trop cogité pendant ce fic !
Quatre : T’es pas
sympa !
Nous : On va pas se
quitter sur une fausse note ! Allez faîtes la paix et après on vous la
fiche !
Duo et Wu :
OK !
Nous (s’éloignant en
maugréant) : Sympa pour Nous.
Duo (chuchotant) :
Dis Wu, ma sœur t’a donné son adresse ou son
téléphone ?
Wu (rougissant et
chuchotant aussi) : Euh…Oui…Pourquoi ?
Duo : Comme ça, je pourrai
papoter avec elle…Et avec Mona, on pourra se faire des vacances à
quatre !!!
Quatre : Qu’est-ce qu’il y
a avec moi ?
Duo et Wu : Rien
rien…