Auteur : Nataku qui a du mal à y croire
Titre : Les Yeux de mon Amant chapitre 2/5
Base : Toujours Gundam Wing
Genre : Séquelle de « Ta Main sur la Mienne : Hymne à mon
Amour »… C’est po une Deathsfic ! ! ! ! ! !
Et cette fois, celui qui me dit que c’en est une se prend une
claque ! ! ! ! POV de Duo et Wufei
et … je sais po moa … Y’a autre chose Amrisse ? ? ? Après lecture, non, ça va,
t’as rien oublié ^^
Couples : 5+2 et 2+1 et pi aussi 3+4+3 pour ceux qui aiment ça ! ! !
Disclamer : Bin,
en fait euh, si on considère que j’ai po encore assez d’argent pour m’acheter
une petite figurine de Wufei, on peut pas imaginer que je les ai dans mon placard
T_T… ni dans mon lit TTTT_TTTT
G-Boys po à moaaaaaaa !
Blablatage qui sert à rien : Bon, je
me suis enfin décidé à taper la suite sur mon ordi … Keski y’a, je vous ai fait attendre ? ? ? Moua, je connais déjà la fin euh nananèreuh ! ! !
Bon, il me manquait juste un peu de motivation
mais je vais la retrouver … Et pour cela, keske vous
devez faire ? ? ? Et oui, reviewez ! ! ! ! ! ! !
Bon, et puis, en gras, ça correspond à un
flash-back … et en italique, bah, vous verrez bien …Voilà, bonne lecture tout
le monde et j’espère que ce chapitre vous plaira malgré le temps que j’ai mis à
le taper …
Chapitre 2 :
Wufei sortit de sa chambre. Lentement mais sûrement, il se
dirigea vers celle de Duo. Il patienta quelques minutes, écouta attentivement
et ferma les yeux en entendant les pleurs. Il ouvrit la porte et aperçut Duo
affalé sur son lit. Ses sanglots l’avaient empêchés d’entendre l’arrivée de son
ami, et il sursauta lorsque Wufei lui dit d’une voix
hésitante : « Maxwell … Ca va ?
-
… Non ça
ne va pas ! C’est quoi cette question idiote ? Ca se voit non ?
Finalement, je me suis trompé sur toi. Je pensais que tu pouvais me comprendre …
Mais tu es comme les autres … Tout aussi banal et inutile …
-
Non, je
ne suis pas comme les autres ! Je ne veux pas être comme les autres !
Mais qu’est-ce que tu veux que je fasse ? Tu t’enfermes toi-même dans ta
solitude. Regarde bien : ce n’est pas nous qui te tournons le dos, c’est
toi qui tourne le dos au monde ! Tu rends les autres inutiles. En vérité,
tu ne veux pas de notre aide ! Et je peux te comprendre ! Parce que
moi aussi, j’ai perdu celle que j’aimais. Personne ne peut nous la rendre.
Pourtant, c’est la seule chose que nous voudrions. Mais les autres ne peuvent
pas nous l’offrir ! Ils ne sont pas inutiles pour autant Duo ! L’amitié
est importante ! Et l’amour Duo, l’amour ! Il n’est pas unique !
… »
Il le gifla avant de reprendre : « Mais
réveille-toi enfin ! »
Wufei avait déballé son sac . Surpris de s’être
autant emporté, il s’affola. Duo ne l’avait jamais vu comme ça, personne ne l’avait
jamais vu comme ça, il n’avait jamais osé … jusqu’à aujourd’hui. Et maintenant,
il avait honte … Il regarda Duo dans les yeux, puis s’enfouit en courant. Duo,
le regard dans le vide, ne pleurait plus. Il ne pensait plus à rien, son esprit
avait été vidé par ses paroles, ses pensées expulsés violemment pas cette
gifle. Il était vidé, libéré de ses tortures mentales …
************
Mais
qu’est-ce qui m’a pris ? Pourquoi je lui ai dit tout ça ? Pourquoi je
l’ai giflé ? Je ne me suis même pas posé la question. Tout est sorti tout
seul, d’un seul coup, tout ce que je pensais tout bas … sous le coup de l’émotion,
je me suis laissé aller. La colère … comme autrefois avec l’ancien Maxwell … L’ancien
Maxwell qui m’embêtait, me sautait au cou sans prévenir, qui me versait du sel
dans mon café, ou qui m’obligeait à sortir mon sabre … Ca fait un an qu’il n’est
pas sorti ce Maxwell-là … Mais la colère n’est pas la même maintenant. J’ai l’impression
qu’il bloque en lui le côté qui pourrait resurgir, sa vraie personnalité …
Le soleil
brille et éclaire son visage meurtri. La souffrance se lit dans ses yeux rougis
à force d’avoir pleuré. Je suis à côté de lui … je le regarde, Quatre pleure
avec lui. Trowa serre son petit blond dans ses bras. Trowa a toujours aimé Quatre … Je l’ai su dès notre
première rencontre … mais Quatre aimait Duo. Enfin, il pensait l’aimer. Après
que Duo lui ait dit qu’il ne pouvait éprouver pour lui ce qu’il avait éprouvé
pour Heero, il avait réalisé que ce n’était que de l’amitié.
Et alors, il avait commencé à se rapprocher de Trowa
jusqu’à ce qu’ils deviennent quelques jours après seulement, deux tendres amants.
Trowa enlaça Quatre et l’embrassa
amoureusement. Très mauvaise idée pour Duo qui ne supporte pas la vue du couple
et se remet à gémir. Les larmes semblent ne pas pouvoir s’arrêter, tandis que
le couple s’éloigne. Je jette à Duo un regard compréhensif. Parce que j’ai
réalisé que je le comprenais. Il n’est pas si différent de moi. Je me souviens
de cette déchirure au niveau du cœur, de ce sentiment de manque. Je me souviens
que son visage apaisé a hanté longtemps mes nuits. Moi, j’étais toujours là,
alors qu’elle était partie, s’était évanouie pour toujours …
« Je l’aimais
tellement ! Je n’ai même pas pu le
lui dire ! Je ne lui ai jamais dit que je l’aimais …
-
…
-
De toute
façon, tu ne peux pas comprendre.
-
Si … »
Duo me
fixa, étonné. Et moi, j’ai seulement réalisé à ce moment-là. Sous son masque de
bonne humeur, se cache un enfant meurtri, blessé par un passé douloureux . Ce Duo-là m’intrigue, je veux mieux le
connaître, pour pouvoir le protéger. C’est lui qui me force à affronter chaque
jour avec courage. Il voulait juste me rendre service en m’embêtant, me pousser
à réagir à ses blagues, pour réveiller la partie de moi qui s’était envolée en
même temps que l’âme de Meiran dans ce champ de
fleurs. Il voulait juste m’aider à m’ouvrir aux autres, mais il a fait beaucoup
plus : il m’a réappris à vivre, il m’a réappris l’amour.
Je ne vis
plus que pour ma mission, je vis pour vivre chaque instant présent. Je vis pour
apprendre à mieux connaître le monde, les gens, mais surtout moi-même … Et
tout ça, c’est Duo qui me l’a appris.
************
Noir
… Vide …
J’ouvre
les yeux … Où suis-je ? J’avance … Tout est sombre autour. Je ne distingue
rien. Une lumière s’allume derrière moi, mais il n’y a personne. Je continue à
poser mes pieds l’un devant l’autre, sans réfléchir. Enfin, j’aperçois une
forme au loin. Je me mets à courir et les contours se dessinent plus nettement :
c’est une tombe. Je regarde l’inscription, gravée dans le marbre, et je me mets
à paniquer. Ce n’est pas une tombe, c’est ma tombe !
De
nouveau, le noir … si sombre … L’ombre a tout envahit : les lettres de mon
nom tournent autour de moi, puis partent en fumée. Et alors, je le vois
apparaître devant moi … Heero, ange lumineux, si beau
dans ses habits noirs … Il me regarde de ses yeux si bleus, de son regard si
intense, qui renferme tant de secrets. Et il me parle, comme s’il n’était
jamais parti, comme s’il n’avait jamais planté ce couteau dans son cœur, et
dans le mien …
« Duo
… ? Duo, tu as vu cette tombe ? Duo, je ne veux pas que tu meurs avant que tu aies retrouvé ta joie. Je ne veux pas que
tu t’en ailles sans avoir vécu ta vie. Ca me ferait tellement de peine !
Je sais que tu souffres, mais tu ne dois pas t’éloigner des autres à cause de
moi ! Je suis mort Duo ! Alors rappelle-toi ce que tu m’avais dit
près de l’arbre, ce que tu avais pensé !
-
…
Je vivrai pour toi, Heero, je te porterai dans mon cœur
…
-
« Tu
seras la flamme d’une bougie qui ne se consume pas, toujours allumée, et tu
vivras dans mon corps … toujours … » Respecte ta promesse Duo !
Les larmes me montent
aux yeux pendant qu’Heero continue de parler … :
-
Duo,
il faut que tu arrives à vivre sans moi ! Il faut que tu me mettes dans un
coin de ta tête et que tu vives à nouveau pleinement avec l’autre côté, au lieu
de ressasser sans cesse les moments que nous avons passé ensemble ! Ce n’est
pas bon de se complaire dans les rêves, Duo, en oubliant de vivre !
Il m’entoure
maintenant de ses bras protecteurs et me dit ces paroles que je lui ai sorties
autrefois :
-
Tu
n’es pas seul Duo ! Je suis avec toi, ici !
Et il touche ma
poitrine au niveau de mon cœur. Et alors que quelque chose m’attire loin de Heero, je l’entends me crier : « Duo !
Promets-moi que tu feras des efforts pour vivre à nouveau ! Promets-le
moi, Duo ! »
J’ouvris
les yeux, mais ma vue était brouillée par les larmes. Wufei
se tenait près de moi, inquiet, tandis que ses mains sur mes épaules me signifiaient
que c’était lui qui m’avait tiré de … de ce qui ne pouvait être qu’un rêve …
Non ! Je ne veux pas le croire ! Ce n’était pas un rêve, je l’ai vu,
je l’ai touché, je l’ai serré dans mes bras ! Ce n’était pas une simple illusion !
Je me rappelle m’être jeté dans les bras de Wufei … J’avais
trop besoin de lui …
« Non ! Wufei,
dis-le moi ! Dis-moi que ce n’était pas un rêve ! Je ne peux pas le
croire ! Il était là, devant moi, dans mes bras ! Il semblait
tellement réel ! Tellement … tellement lui-même ! Mais maintenant, il
n’est plus là, il s’est évanoui en même temps que ce rêve. Pourquoi ? Wufei, dis-moi pourquoi … Pourquoi il m’a fait ça … Dis-moi
pourquoi il m’a laissé un poids pareil sur le cœur … Pourquoi, Wufei … Dis-moi … Pourquoi ? »
************
Je
me suis réveillé en pleine nuit. Je n’arrivais plus à me rendormir alors je
suis sorti. Et peut-être plus par instinct que par curiosité, j’ai poussé la
porte de la chambre de Duo. Il avait jeté ses affaires ça et là, au hasard, et,
sans même avoir pris la peine de se mettre en
pyjama, il s’était écroulé sur son lit où il dormait maintenant.
Je
me suis approché, et j’ai éloigné quelques mèches de ses yeux. Soudain, il s’est
mis à bouger … et à parler… Ces mots incompréhensibles que l’on prononce
parfois dans la phase la plus profonde du sommeil. Puis se sont mises à couler
des larmes et Duo s’agitaient de plus en plus. Sa vue me mettait mal à l’aise,
moi qui n’avait pas à me trouver ici, mais je ne pouvais pas le laisser comme
ça …Je refusais. Ca me faisait si mal de penser qu’il souffrait et le voir
délirer ainsi me brisait le cœur. Je me suis mis à le secouer doucement, puis
avec plus de force. Et avant qu’il se réveille totalement, je l’entendis murmurer
les seuls mots cohérents de son
sommeil : « Je te
le promets Heero … Promis … »
Quand
il se réveilla tout à fait, il me fixa de ses yeux remplis de larmes, où
régnait un désespoir inimaginable. Et alors, je me suis mis à pleurer avec lui.
Duo avait ouvert son cœur et n’arrivait plus à le fermer, à fermer ce cœur qui
hurlait à l’agonie. Et moi, j’entendais ces cris, et j’en souffrais, comme j’avais
souffert à la mort de ma femme. Duo me faisait revivre ce que j’avais ressenti
avec elle. Mais je ne voulais pas croire que Duo était déjà mort. Non, je ne laisserai
pas mourir une deuxième fois quelqu’un que j’aime plus que tout.
Duo
se jeta soudain dans mes bras et l’avoir près de moi me rassura : tant que
je serais là, je ne le laisserais pas s’en aller. J’en mourrais. Il se mit à me
parler, à m’exprimer son désespoir et son incompréhension. Sa voix, d’abord
expressive de toute la colère qu’il contenait en lui, s’éteignit petit à petit
pour devenir un chuchotement plaintif : « Pourquoi ? …
Je savais qu’il n’attendait pas de réponse, mais
pourtant, je m’en voulais de ne pas réagir à cette confession …
-
Wufei … Dis-moi
-
Je … je ne sais pas Duo. Je
ne sais pas … Et je m’en veux de ne pas savoir, je m’en veux de ne pas pouvoir
te réconforter, Duo !
-
Wufei …
-
Oui … ?
Duo me regardait dans les yeux.
-
Wufei … Tu pleures ?
-
Euh … oui …enfin, non … C’est …
-
Tu n’as pas besoin de te
justifier Wufei …
-
…
-
Wufei … ?
-
Oui ?
-
Wufei, j’ai besoin de toi,
ne me laisse pas ! »
Ces paroles me touchèrent, mes
larmes cessèrent de couler. J’étais si surpris pas cette déclaration. Il
enfouit sa tête contre mon épaule et pleura silencieusement. Je sentais ses hoquets,
mais rien d’autre n’aurait pu trahir ses larmes. Je le recouchais une fois qu’il eût vidé son
sac, et m’apprêtais à retourner dans ma chambre, lorsqu’il manifesta le désir
que je reste près de lui cette nuit. Je m’installais donc dans le lit d’Heero repoussant les affaires que Duo ne pouvait se
résoudre à enlever de sa chambre et je m’endormais rapidement, encore intrigué
par ce qu’il s’était passé il n’y avait que quelques minutes.
************
Ce soir, je me suis rendu compte
que je tenais énormément à Wufei. Wuffy,
Fei-Fei, Wu’man, …
Choisissez le surnom que vous préférez, il les déteste tous. Mais sa solitude
cache aussi quelque chose, comme moi je me cachais dans la joie pour ne pas
montrer ma fragilité. Nous ne sommes pas si différents. C’est bizarre à quel
point j’ai aimé être dans ses bras. On s’y sent tellement soi-même, tellement
bien ! On s’y sent protégé du monde …
A
SUIVRE dans le chapitre 3 …
Courage,
c’est bientôt fini … Vous la sentez venir la fin n’est-ce pas ? ? ?
Bon,
je vous laisse, j’ai encore trop de choses à taper YY_YY
G-Boys :
Bien fait !
Nataku :
PAS DROLE ! ! ! ! Bon, gros bisous et n’oubliez pas le
petit commentaire ici : nataku.tryoen@wanadoo.fr
A plus tout le monde ! ! ! !