Auteur : Shini Jr
Base : Gundam
Wing et un fantasme personnel ^^
Genre : yaoi (et
non, pas de Heero+Relena ^^), lemon (le premier publié… arf cata en vue
>_<). Couple inconnu jusqu’à lecture (pas envie de me faire sauter dessus
avant l’heure lol)
Disclamers :
Prenez un bishi, un peu de champagne, des bougies… arf nan ça c le mode
d’emploi ^o^
Note : fic cadeau
à Cri-cri pour avoir remporté le Kiriban du site Gundamwing UA ^^
J’espère qu’elle te plaira ^^
Wufei détache délicatement
ses cheveux, laissant glisser ses longues mèches brunes sur ses épaules. Il
déboutonne sa chemise, ne laissant que deux ou trois boutons afin de ne pas
donner l’avantage à son amant. Il remplit ensuite les deux coupes d’un
champagne tout frais et repose la bouteille dans le bac à glaçons avant de
s’allonger sur le canapé. Quatre n’allait pas tarder à arriver, certainement
harassé par sa longue journée loin de son cher et tendre.
Wufei monte son poignet
jusqu’à son nez. Vingt heures zéro deux. Quatre est toujours très ponctuel et
arrive très précisément à vingt heures zéro cinq tous les soirs.
Vingt heures zéro trois. Son
poignet retourne auprès de sa hanche, sa tête se posant sur un coussin. Il
ferme les yeux.
Vingt heures zéro quatre. La
musique !!
Vingt heures zéro quatre et
huit secondes. Wufei se lève et attrape la télécommande de la chaîne hi-fi
cachée derrière la porte d’un meuble en roseaux.
Vingt heures zéro quatre et
treize secondes. L’ambiance s’installe, douce et chaleureuse, quelques notes de
musique zen allégeant la chaleur étouffante de ce 19 juillet.
Vingt heures zéro quatre et
vingt secondes. Wufei se rallonge et referme les yeux.
Vingt heures zéro quatre et
vingt-trois secondes. Le champagne bulle toujours dans les deux flûtes qui
attendent patiemment d’être vidées de leur contenu.
Vingt heures zéro quatre et
vingt-huit secondes. La quatre-vingt douzième bulle du verre de droite a
rejoint la surface du liquide. Le champagne a fini d’expirer et patiente
maintenant comme une eau dormante.
Vingt heures zéro quatre et
trente-quatre secondes. Le deuxième verre vient de terminer d’expirer. Wufei a
donc mis six secondes à remplir le second verre.
Vingt heures zéro quatre et
quarante secondes. Plus que vingt secondes… Wufei se rappelle ce qui se passait
encore l’année précédente à cette même date…
Vingt heures zéro quatre et
cinquante et une secondes. Il sourit.
Vingt heures zéro quatre et
cinquante-quatre secondes. Un pas typique se fait entendre dans le couloir,
approchant de la porte de l’appartement.
Vingt heures zéro quatre et
cinquante-huit secondes. La porte s’ouvre.
« Bonsoiiiir !
-Tu es en avance chéri,
répond Wufei en ouvrant un œil, toujours allongé sur le canapé.
-Si tu veux je peux
repartir… »
Le Chinois se lève d’un bond
et enlace son ami de ses deux bras.
« Tu ne comptes tout de
même pas me quitter le jour de notre anniversaire ? »
Le blond hoche la tête de
gauche à droite, sourit, puis embrasse son compagnon.
« C’est le jour de
notre anniversaire ? Je ne savais pas… » fait-il, faussement étonné,
en se débarrassant de son manteau.
Wufei l’aide, prend la
mallette et la dépose dans le bureau adjacent au salon. Quatre, quant à lui,
dépose son imperméable sur le porte-manteau tout en déposant son regard un peu
partout. Musique, chandelles, champagne… Wu n’avait pas fait les choses à
moitié !
Le Chinois arrive par
derrière et prend son ami par la taille, lui glissant quelques mots doux à
l’oreille. Le blond se retourne, son visage se blottissant contre la joue de
son amant.
« Je t’aime.
-Moi aussi. Joyeux
Anniversaire mon amour.
-Merci mon ange. »
Et ils s’embrassent,
s’embrasant par la même occasion petit à petit.
« Vas t’asseoir, je
m’occupe de tout ce soir…
-Sûr ?
-Sûr, chéri… Allez fonce,
c’est déjà près !! »
Quatre obéit et va s’asseoir
sur le canapé, observant tous les efforts fournis par son amant. Wufei arrive à
ce moment-là avec deux bols de potage.
« Je sais, ce n’est pas
commode mais je me suis dit que tu devais avoir froid avec ce temps !
-Il est vrai que le ciel de
juillet ressemble plus cette année à un ciel automnal !!! »
Ils rient puis boivent à
leur santé. La soupe est dégustée presque d’une traite, les bols retournant
rapidement sur la table. Ils se regardent, muets.
« Pour le dessert, il y
a… commence Wufei avant de se voir interrompu par un petit doigt blanc déposé
sur ses lèvres.
-Chuuuut… »
Quatre l’embrasse, l’enlace.
L’étreinte est longue et passionnée. Toute leur histoire pourrait se résumer à
cette étreinte.
Vingt heures douze. Quatre
attire Wufei à lui et défait les deux boutons qu’il lui avait gentiment
laissés. Ses mains ont libre accès maintenant et il approfondit à la fois
baiser et caresses. Il l’aime, le lui prouve, le lui dit entre deux souffles.
Le Chinois acquiesce, répond à ses sentiments, à ses baisers, à ses caresses.
Leur harmonie est parfaite. Ils se relèvent du canapé et le transforme et lit.
C’est un futon.
Vingt heures treize. Ils se
rallongent. Wufei enlève sa montre et la dépose sur la table, à côté des bols
de soupe dans lesquels le peu de liquide restant se concentre au creux des
récipients.
Vingt heures treize et
dix-huit secondes. Le temps perd toute valeur.
Le Chinois se rallonge à
côté de son amant, la chemise ouverte. Il l’embrasse, lui dit qu’il l’aime et
passe sa main sur lui. Son corps, sa peau, ses muscles, tout, même son âme,
chacun est dévoué l’un à l’autre. Ils s’embrassent encore tandis que leurs
chemises cèdent et s’envolent, atterrissant sur le parquet tels des anges
déchus tombant du ciel.
Leur passion les consume,
les rend fous. Wufei se retrouve sur le dos. Quatre en profite pour détacher
les boutons des deux pantalons. Le sien et celui de sa moitié. Tout cède, rien
ne résiste. Wufei se redresse pour l’embrasser. L’étreinte se répète. Leurs
bouches se décollent, ne reforment qu’une, se séparent. Quatre fait descendre
son pantalon. Wufei descend le sien. Le blond l’arrête, l’embrasse, puis finit
d’enlever le pantalon de son chéri, le laissant rejoindre le reste de leurs
vêtements.
Quatre s’arrête un instant
sur le caleçon de Wufei.
« C’est pour toi, c’est
ton cadeau… » murmure le Chinois.
Quatre rougit et se perd en
émotion. Sur le caleçon, il y a marqué : « je t’aime, épouse-moi ».
Il porte ses mains à son visage et commence à pleurer. Wufei se relève et le
prend dans ses bras, le priant de ne pas pleurer. Quatre rit et l’embrasse.
« Oui » lui
répond-il amoureusement.
Ils s’embrassent encore et
plonge dans la douceur du matelas de plumes. Wufei passe une main dans le
caleçon couleur saumon de son ange et dépose un doigt à l’entrée de la caverne
aux merveilles. Quatre soupire et se débat sans se débattre. Il embrasse le cou
de Wufei, passant lui aussi une main dans le caleçon de son amant.
Le Chinois, par une tactique
habile, fait glisser la dernière barrière protégeant le corps de Quatre des attaques
extérieurs. Il se redresse, son amant se laisse faire. Il le met gentiment sur
le dos. Quatre n’a pas eu le temps de toucher ce qu’il aurait voulu toucher
mais tant pis, ce n’est que partie remise…
Il achève de le déshabiller,
l’embrassant un peu partout. Quatre expire plus d’air qu’il n’en inspire, son
cœur bat la chamade. L’amour, paraît-il, fait cet effet. Lui, il en est
certain. Il pose ses mains sur la tête et le dos de Wufei, le caresse.
Wu embrasse les tétons de
son amant. Le gauche d’abord. Il l’embrasse, le titille avec la langue,
l’aspire doucement. Wufei sent contre son caleçon la troisième main de Quatre
demander l’accès à ce qui est encore protégé.
Une fois le téton gauche
réveillé, il passe au droit, l’embrassant plus longuement, le titillant deux
fois plus. Le téton droit est toujours plus long à réagir. C’est un indolent…
Il descend sur le ventre. La
peau douce comme de la soie frémit. Quatre a la chair de poule. Les mains du
blond quittent le corps de sa moitié et partent vers l’arrière, se déposant
loin de tout. Quatre s’abandonne…
Wufei en sourit et continue
ses caresses. Le ventre, le nombril, les hanches… Quatre semble tenir, mais
plus pour très longtemps. Son pénis se dresse encore plus violemment. Wufei le
caresse de la main puis sa bouche s’en approche. Déposant des baisers un peu
partout, il espère bien en faire trépigner son amour qui râle et semble
impatient. Il commence à le lécher sensuellement, du bas vers le haut, embrasse
le gland, et commence à le lécher plus abondamment. Quatre expire encore. Son
pénis se fait de plus en plus dur et il ne le maîtrisera sûrement pas par la
suite. Le Chinois l’a deviné et commence à gober le membre dressé. Juste le
dessus, puis il va un peu plus loin. Il remonte, puis redescend encore un peu
plus bas. Il répète ce mouvement autant de fois qu’il le veut, accélère,
décélère. Quatre gémit, se cambre. D’une main sur le ventre, Wufei l’apaise et
le blond se cambre moins. Le Chinois reprend un rythme effréné. Quatre sent
l’extase monter en lui.
Wufei s’arrête, laissant le
pénis de son amant trempé de salive. Il n’a qu’une envie pourtant, c’est de
continuer. Mais il préfère encore patienter. Son érection commence à déborder
de son caleçon. Il l’enlève, le déposant sur la table. Après tout c’est son
cadeau…
Il revient à son amant. Il
s’impatiente également. Leurs corps se collent l’un à l’autre, ils
s’embrassent. Leurs bassins s’unissent en un mouvement ondulé. La main du
Chinois au regard ténébreux caresse le dos du blond du bout des doigts. Elle descend
jusqu’aux reins, puis les fesses et s’arrête à l’anus. Elle le chatouille du
bout des doigts, en fait le tour avec le majeur et commence à s’introduire.
Pendant ce temps, l’autre
main stimule sa hampe qui manifeste son mécontentement à cette attente
prolongée.
Wufei s’affaire. Ses mains,
ses doigts, ses lèvres parcourant la peau blanche du cou de son bien aimé…
Quatre l’enlace, frottant
son pénis contre le ventre de son amant.
Ils s’embrassent encore puis
se regardent, les yeux dans les yeux, et Wufei entre enfin en Quatre.
Ils gémissent à l’unisson.
Quatre a légèrement mal mais ce n’est rien comparé à ce qu’il peut ressentir à
cet acte, à cette harmonie de leurs corps et de leurs âmes. L’union de deux
êtres qui s’aiment, qui se le disent et se le montrent.
Le mouvement est d’abord
long et doux. Wu ne veut pas le blesser. L’extase monte encore en lui. Quatre
en est presque à son paroxysme. Le mâle dominant commence à accélérer, mettant
dans ce mouvement tout son cœur, toute son âme, tous ses sentiments. Le désir
les grise, brouille leur vue. Leurs corps se déchaînent et n’obéissent plus à
rien. Ils s’unissent, pour le meilleur et pour le pire…
Les bougies pâlissent sous
cette ardeur. Même un brasier ne dégagerait pas une telle chaleur ni de tels
râles de plaisir.
Être en lui… Être à lui… Il
est en moi… Je suis en lui…
Les érections se durcissent
un peu plus encore et finissent par ne plus tenir. En même temps, telle une
explosion de joie, à l’unisson, leur sexe et leur semence s’expriment. Ils
s’embrassent encore et se serrent l’un contre l’autre. Wufei pose sa tête
contre la poitrine de son amant un instant, la sueur de son front se mêlant à
celle perlant sur le torse de Quatre.
Il se retire délicatement
ensuite puis retourne dans les bras de son ange blond.
« Je t’aime…
-Moi aussi je t’aime
Wufei… »
Ils s’embrassent.
« Dis, c’est à moi de
te donner ton cadeau d’anniversaire… »
Wufei se redresse légèrement
tandis que Quatre se lève et va chercher quelque chose dans son imperméable. Il
revient, son portefeuille à la main. Il le tend à son amant.
« Vas-y,
ouvre-le. »
Le Chinois obéit et
écarquille les yeux.
« Elle s’appelle Anita.
Tu la reconnais ? »
Wu hoche la tête de haut en
bas.
« Elle m’a envoyé une
lettre pour me demander d’être son papa…
-C’est ce que je vois,
répondit le brun en regardant derrière la photo de la petite fille où était
inscrit « A bientôt papa, Anita »
-Je lui ai dit que j’en
parlerai avec toi.
-Est-ce que tu penses
sérieusement que… enfin que nous pourrions lui apporter tout l’amour nécessaire ?
Et puis, elle va avoir besoin d’une maman !
-Chéri calme-toi,
détends-toi, fit Quatre en riant. Je suis sûr que tu feras un très bon père toi
aussi. Et puis, je sais que tu aimes beaucoup cette petite fille aussi…
-Elle est adorable,
acquiesce-t-il.
-Et si tu le souhaites
aussi, je peux d’ores et déjà t’annoncer que tu vas être papa… »
Wufei l’embrasse et le serre
contre lui. Cinq ans qu’ils attendaient cela… Il l’invite à le rejoindre sous
le drap. Quatre dépose son portefeuille sur la table, jetant par la même
occasion un œil sur la montre de Wufei. Vingt-deux heures trente-trois.
Il plonge la main dans le
seau à champagne et se retourne vers son fiancé. Wufei a eu la mauvaise idée de
s’allonger sur le ventre, le drap recouvrant à peine ses fesses. Quatre
approche alors la main et la pose sur le dos du Chinois. Celui-ci frissonne.
« La nuit ne fait que
commencer mon ange… »
Et il laisse glisser le
glaçon qu’il tient dans la main de la nuque à la descente de reins de son
amant.
« Il faut quand même
faire en sorte qu’elle vienne, qu’elle soit conçue dans ce lit, notre
Anita… »
Owari