Titre : Au Nom de Mon Père

Auteur : Shini Jr

Base : GW

Genre : futuriste (pt2r !!), yaoi, POV.

Note : Je crois que je vais changer de pseudo d’ici peu et devenir Space Shini !!!  

Mail : dreamangel7.shinijr@caramail.com  (précisez pour Shini jr svp)

Disclaimers : les G-Boys sont pas à moi… Par contre, Treize est totalement à moi ! Je l’ai adopté cette nuit et il se fait très bien à son nouvel environnement !! Le tout maintenant est d’enlever toutes les affiches que Lady Une à placarder partout disant que son ‘‘Trétreize’’ a disparu !

*******  veut dire qu’on change de personnage( c’est eux qui racontent. J’me suis sacrément amusé avec ce genre de narration !!!)

 

 

Au Nom de Mon Père

 

 

Chapitre 3 : Miroir, miroir…

 

Mort ? Je suis… mort ?

Emporté par le poids de la nouvelle, je me laissai tomber sur ma chaise. Mort ?

Tout se brouilla dans mon esprit. Mort ? Comment était-ce possible ? Non, je ne pouvais pas !

Je croisai le regard de Thomas. Il pleurait. Il pleurait ?

Incompréhension… Appréhension… Sentiment inconnu… Tout se mélangea encore et encore et encore…

Quatre pleurait lui-aussi. Dans les bras de Trowa. Duo à leur côté. Wufei ne bougeait pas. Il semblait pétrifié, paralysé.

Quatre s’arrêta de crier. C’est alors que nous nous rendîmes compte qu’il n’avait pas été le seul à crier. ‘‘Duo’’ et ses fils se précipitèrent dans la pièce d’à côté. « Lucy ! » soufflaient-ils.

Wufei et Duo se regardèrent un instant puis partirent à leur tour suivit d’Alexis. Tous se précipitèrent… Les uns après les autres…

Mais pas moi.

Non, pas moi.

Pas moi… Le soldat parfait…

Un regard, une main tendue.

Des larmes.

La vie allait bientôt me quitter alors… à Dieu va !

Je me levai et fis un pas vers… lui.

Il se leva aussi et me fit face.

Face à face…

Face à moi-même…

Instinctivement, comme un enfant, il se blottit dans mes bras. Je l’accueillis.

Lui… Mon fils…

Je vivrai pour toi !

Pour toi et ta mère… Relena…

Qu’était-elle devenue ? J’aurai aimé le savoir mais quelque chose me disait que ce n’était pas le moment.

On verrait bien plus tard…

Je resserrais mon étreinte et entendit un sanglot étouffé contre ma poitrine.

 

 

*******

 

Quatre… Non, pas toi…

Je t’ai à peine trouvé et voilà qu’on m’annonce la fin…

Non, tu ne peux pas mourir ! Tu n’en as pas le droit !!!

Un seul mouvement. Un seul. L’étreinte. La seule chose que je puisse faire pour toi pour que tu ne te rendes pas compte de ma peine.

Mais je sais bien que ma manipulation est idiote. Tu es empathe !

Je resserrai encore mes bras autour de ton corps. Un corps si frêle. Tu tremblais contre moi.

Et tout mon corps tremblait pour toi.

Mon Quatre… Non, pas toi… Pas toi…

Ne t’en vas pas… Ne me quitte pas…

Je sentis soudain ses bras se resserrer autour de moi. Que ?

Je réalisai. J’avais parlé tout haut…

Que m’importait. Il savait que je l’aimais…

Je le lui avais déjà dit… mais trop peu de fois…

Beaucoup trop peu…

Je caressai son visage sans même m’en rendre compte.

Ses yeux prirent les miens. Il voulait s’y réfugier. Je voulais le laisser faire.

Non Quatre, tu ne mourras pas…

Cette promesse intérieure ainsi faite, j’approchai son visage du mien, essuyai ses larmes en les embrassant et lui promis ouvertement de le protéger.

Sa seule réponse me glaça.

 

« Nous n’y pouvons rien Trowa… Nous n’y pouvons rien… »

 

Si, nous y pourrons quelque chose… Non, tu ne peux pas partir…

Non, Quaaaaaaaaaaaatre !!!!

 

 

*******

 

Le cri se répercuta dans toute la maison. Trowa se redressa vivement dans le lit et porta une main à son visage, essuyant par la même occasion les gouttes de sueur qui y perlaient.

 

Cauchemar… Ce n’était qu’un… cauchemar…

 

Terre. 8 janvier. An 215 AC.

Reprenant doucement son calme, le Français tenta de se remémorer quelques détails mais rien… Un léger bruit à la porte le fit sursauter, lui retirant ainsi la dernière image de son rêve.

 

« Entrez », fit-il sans conviction.

 

La porte s’entrebâilla et la tête d’un certain blond passa par l’ouverture.

 

« C’est moi, chuchota Quatre. Je t’ai entendu crier et…

-Entre, entre. »

 

Quatre entra et referma doucement et sans bruit la porte derrière lui. Il alla s’asseoir auprès de son amant sur le lit et celui-ci s’étonna de voir l’Arabe habillé et en sueur. Il fronça les sourcils et Quatre ferma les yeux un instant avant de répondre au regard interrogateur de l’ancien pilote du Heavyarms.

 

« Tu ne devrais pas être chez Duo en ce moment ?

-Si, concéda Quatre, mais… je… Je me suis endormi dans le taxi et… Trowa, te souviens-tu du rêve dont je t’ai parlé à la naissance de la petite ? »

 

Trowa acquiesça et passa la main dans une des longues mèches de son compagnon. Ses yeux, tout comme les siens, reflétaient une certaine anxiété.

 

« Il… Enfin… Je le refais en ce moment… Et…

-Moi aussi Quatre, coupa l’autre.

-Quoi ?

-Je fais en ce moment un rêve étrange… Il ressemble beaucoup à celui que tu m’as raconté… Nous sommes tous les cinq, nous pilotons nos Gundams. Et puis nous arrivons dans une base en pleine Sibérie et…

-Tu la vois toi-aussi ?

-Oui. Mais c’est étrange… Je me souviens à peine de son visage.

-Moi aussi, fit Quatre en se blottissant dans les bras de son époux. Tout paraît clair et puis au moment où… »

 

Un sanglot le prit soudain et les larmes coulèrent de nouveau sur ses joues. Trowa le berça doucement.

 

« Au moment où elle arrive… Tout se bouscule et je n’entends que quelques mots et… D’autres voix qui disent que…

-Chuuuut, dit Trowa en le berçant toujours. Je t’en prie tais-toi… »

 

Quatre obéit et se redressa lentement. Il essuya ses yeux embués et embrassa son mari.

 

« Tu veux que j’appelle Duo pour le prévenir que tu ne te sens pas d’attaque à t’occuper des dossiers aujourd’hui ?

-Non, je vais y aller, soupira le blond. Il faudra bien qu’on s’en occupe un jour de toute façon ! Tu t’occuperas d’autre chose, toi, en attendant !!

-Et quelle chose ! »

 

Ils sourirent à l’évocation de l’enfant qui dormait dans la chambre à côté de la leur et s’embrassèrent de nouveau.

 

« C’est étrange qu’elle ne se soit pas réveillée lorsque j’ai crié.

-J’étais en train de la bercer à ce moment-là, expliqua son amant. Elle avait du mal à dormir et… elle s’est réveillée quand je suis rentré. J’ai tout de suite sentit qu’elle m’appelait.

-Ton Uchuu no kokoro, approuva le Français. Tu as bien de la chance de l’avoir tu sais !

-Pour certaines choses uniquement Trowa, fit Quatre. Pour d’autres, je préfèrerai m’en passer !! »

 

Trowa acquiesça encore et le prit dans ses bras.

 

« Il n’empêche que j’aimerai bien savoir moi-aussi quand elle a besoin d’aide… soupira-t-il.

-Maintenant elle le dit tu sais ! rappela l’autre en lui faisant face.

-Oui, je sais, acquiesça-t-il en souriant, je sais qu’elle parle. Encore heureux, sinon je m’inquièterais sérieusement ! A 6 ans !! »

 

Quatre rit doucement et passa sa main sur la mâchoire assez dure de Trowa. Soupirant, il se résigna à partir et se leva. Trowa l’accompagna des yeux. La porte se rouvrit et le blond resta en contemplation un instant, le regard au sol. Trowa s’approcha et découvrit la petite fille, assise à côté de la porte de la chambre de ses parents. Le regard triste, elle les fixa avant de se mettre à pleurer doucement. Quatre se baissa, la prit dans ses bras et alla la déposer sur le lit qu’il partageait habituellement avec son mari.

La petite s’assit en tailleur et fixa ses pères un instant, les yeux brillants de larmes. Trowa s’assit à côté d’elle et Quatre s’accroupit devant elle afin d’être à sa hauteur.

 

« Que se passe-t-il ma chérie ? demanda-t-il d’une voix douce. Tu as fait un mauvais rêve ? »

 

La petite hocha la tête de gauche à droite. Trowa passa son bras autour des épaules de l’enfant et celle-ci se laissa glisser contre la poitrine de son père où elle trouva refuge.

 

« Qu’est-ce qu’il y a alors ? »

 

Elle leva de grands yeux verts sur son père français et pointa ensuite du doigt son père blond en tremblant. Les deux hommes se regardèrent un instant, ne sachant comment interpréter ce geste.

 

« Mais il faut que j’aille au travail ma puce, tenta Quatre. Et puis, en attendant, tata Hilde et Franck vont venir. Tu l’aimes bien, Franck, hein ? »

 

La petite hocha la tête, de haut en bas cette fois-ci.

 

« Pa… Papa…

-On est là Lucy… On est là… répondit Quatre en prenant la main de sa fille dans la sienne.

-Pou… Pourquoi… est-ce que… »

 

Quatre hocha la tête pour l’inciter à continuer.

 

« Pourquoi est-ce que… quand t’es triste… je suis triste moi aussi ? finit-elle par dire en pleurant toujours.

-C’est normal ma chérie, tu sais quand…

-Nan… c’est… pas ça ! » articula-t-elle avec peine.

 

Ses deux pères se regardèrent encore, ne sachant vraiment pas où la petite voulait en venir.

 

« Pourquoi est-ce que… même quand t’es pas là… je peux sentir… pleurer comme toi ? »

 

Quatre recula, les yeux écarquillés.

 

« Pourquoi… même quand t’es pas là… » répéta-t-elle.

 

Quatre se leva doucement et fixa Trowa un instant. Il déposa ensuite un baiser sur le front de l’enfant et s’assit à côté d’elle, la petite main toujours dans la sienne.

 

« Et pourquoi les autres se moquent de moi parce que je pleure tout le temps ?

-Ma chérie, commença le blond. Tu es différente des autres…

-Mais pourquoi je pleure tout le temps même quand je suis pas triste ? »

 

L’enfant pleurait maintenant un peu moins mais l’aveu restait difficile. Quatre se crispa soudain, ne sachant s’il devait dire ce qu’il avait deviné.

Trowa baissa les yeux vers sa fille et vis les muscles de la petite se tendre brusquement. Il releva la tête vers Quatre et observa les étranges similitudes entre l’état du père et celui de la fille.

 

« Quatre, appela-t-il à voix basse, elle… »

 

La petite fille leva les yeux vers son père. Un étrange trouble la prit alors.

 

« Papa-san ?

-Ce n’est rien ma puce, fit Trowa en serrant sa fille contre lui. Tout… Tout va bien…

-Tu mens ! s’exclama-t-elle en se libérant, furieuse. Menteur !

-Lucy ! dit le blond d’une voix forte.

-Il ment papa-sama ! Il ment ! Il dit que tout va bien alors qu’il pense le contraire !!

-Co… Comment peux-tu le savoir ? tenta Quatre en espérant que la petite avoue ce qu’il avait deviné.

-Parce que… Parce que je le sais ! C’est tout ! cria-t-elle en portant sa main au cœur. C’est tout ! C’est tout ! C’est tout !!! »

 

Debout sur le lit, l’enfant sauta sur place un instant, ses mains allant de la tête au cœur puis du cœur à la tête. Les deux hommes se précipitèrent pour la calmer, l’obligeant à se coucher et à se détendre.

 

« Calme-toi Lucy, pria Quatre à son oreille. Je t’en prie calme-toi. Concentre-toi bien et calme-toi !

-Je n’y arrive pas ! cria-t-elle encore.

-Concentre-toi ! souffla Trowa. Tu peux le faire Lucy.

-Mais…

-Nous avons confiance en toi. Tu peux le faire… » articula-t-il en immobilisant enfin les jambes de la petite.

 

Elle se concentra enfin, les sourcils froncés. Mais sa transe était trop forte et des convulsions la prirent rapidement.

 

« Cette fois-ci, j’appelle Sally ! » déclara Quatre en attrapant le téléphone sur la table de nuit.

 

Il composa rapidement le numéro et une sonnerie retentit chez la doctoresse.

 

 

*******

 

Driiiiiiiiiing-Driiiiing

 

La femme se trouvant à côté du combiné sursauta. Il fallait vraiment qu’elle change de place ce maudit appareil !!! Son mari la fixa un instant et lui fit signe de répondre à sa place. Elle tendit la main et décrocha sous le regard attentif de l’autre qui avait cessé de faire les cents pas dans le salon.

 

« A… Allô ?

-Hilde ?

-Bon sang Quatre!!! S’exclama-t-elle en mettant le haut-parleur pour que son époux entende. Que t’es-t-il arrivé ?? Nous étions fous d’inquiétude Duo et moi !!!

-Je… Je suis désolé… » bafouilla-t-il apparemment très troublé.

 

Duo fit signe à Hilde de lui passer le combiné. Quatre était nerveux…

 

« ‘Pas grave Quatre, pas grave ! Le plus important est qu’tu sois vivant et en un seul morceau ! Qu’est-ce qui ne va pas ?

-Lucy a refait une crise…

-Est-ce qu’elle va bien ? firent les époux à l’autre bout du fil.

-Oui, oui. Elle va mieux. Elle dort. Trowa est avec elle.

-Quelle intensité cette fois ? demanda Duo.

-Elle a commencé à délirer puis elle a eu des convulsions. Elle n’arrêtait pas de crier que… »

 

Quatre essaya de parler mais sa gorge se noua encore plus alors qu’il allait dire le mot.

 

« C’est ce que nous avions supposé la dernière fois ?

-Oui Duo, j’en ai bien peur et d’après Sally c’est certain maintenant…

-Elle doit le tenir de toi.

-Il n’y a pas d’autre explication.

-Oh tu sais, avec les profs, va savoir !! »

 

Le blond sourit en essuyant les larmes qui commençaient à couler sur ses joues.

 

« Allez, ne t’en fais pas. Si t’as réussi à y survivre, je ne vois pas pourquoi ta fille n’y arriverait pas non plus !! Tiens, je parie qu’elle pourrait piloter un Gundam s’ils n’avaient pas été détruits !!

-Ne l’écoute pas Quatre, intervint Hilde en poussant légèrement son mari pour parler.

-Ben quoi ? riposta-t-il. Faut bien qu’elle tienne de quelqu’un, non ?

-Dans ce cas, vous devriez dire la même chose de vos fils Duo Maxwell !! »

 

Duo écarquilla les yeux, le doigt en l’air. La riposte étant impossible, il rabaissa son doigt et revint à son ami qui attendait au bout du fil. Il regarda une dernière fois sa femme et déclara :

 

« Dédé, n’as-tu pas honte de faire ainsi attendre Monsieur Winner au téléphone ! »

 

Hilde se campa du haut de ses 1m60, les poings sur les hanches. Duo se rengorgea de son côté et bomba le torse. Ce fut la voix de Quatre qui les fit revenir à la réalité.

 

« Duo… Avant de raccrocher, je… Est-ce que tu pourrais appeler les professeurs pour moi s’il te plait ? H et J plus particulièrement…

-Bien sûr. Qu’allez-vous faire Trowa et toi ?

-Nous allons essayer de l’aider mais un peu plus qu’avant. Nous ne pouvons que ça.

-Si vous avez besoin de quoique ce soit…

-Merci Duo. Justement…

-Oui ?

-Duo… Est-ce que tu… rêves en ce moment ?

-Pardon ???

-Est-ce que tu fais un rêve en particulier en ce moment ?

-A vrai dire oui mais…

-Il faut qu’on en parle.

-Pourquoi ?

-Je t’expliquerai, promis.

-T’as intérêt !! »

 

Quatre sourit de nouveau à l’autre bout du fil.

 

« Tu fais un rêve en particulier toi ?

-Oui Duo… Un cauchemar plus précisément…

-Celui que tu m’as raconté la semaine dernière ?

-Oui. Et apparemment je ne suis pas le seul à le faire.

-Yeap ! On est au moins deux sur la liste !!

-Sur ma liste nous sommes cinq Duo… J’ai appelé Wufei et prévenu Heero par mail. On a prévu de se réunir samedi prochain.

-Soit dans deux jours… Compte sur moi.

-Hilde et les enfants sont les bienvenus évidemment !

-Tu connais Franck. Il ne manquerait pour rien au monde une occasion de voir ta Lucy !!!

-A samedi alors !

-A samedi Quatre. »

 

Duo raccrocha, les sourcils froncés. Le visage d’un homme lui revint soudain en mémoire et il ferma les yeux, son sang pulsant sous ses tempes. Hilde s’approcha et l’aida à aller jusqu’au canapé. Il s’y assit et la remercia.

 

 

*******

 

L’homme cliqua sur l’icône et le mail s’ouvrit instantanément. Il le lut d’abord brièvement puis, buttant sur un mot, il revint au début et lut plus attentivement.

 

C’est étrange comme ce qu’il dit est… Si semblable à…

 

Le Japonais posa son coude sur le bureau et appuya son menton dans sa main ainsi surélevée. Il garda les sourcils froncés un instant puis ouvrit son agenda. Rien de prévu samedi…

 

Allez zou ! Samedi : Réunion chez Quatre. Comme si je n’en avais pas assez en ce moment, mais bon… Vu les circonstances, il vaut mieux…

 

Il inscrivit le rendez-vous dans le carré intitulé « Important » et remit le capuchon de son stylo en place. Il appuya ensuite son dos contre le dossier de son fauteuil et relut encore le mail de son ami Arabe.

 

« Tu as l’air préoccupé chéri, dit une voix derrière lui. Que se passe-t-il ? »

 

Heero se retourna et fit face à sa femme qui se tenait dans l’encadrement de la porte. Il lui sourit tendrement et lui fit signe de s’approcher.

 

« Alors, que se passe-t-il ? répéta-t-elle en approchant.

-Euh… commença-t-il. Tu n’as rien de prévu ce week-end j’espère ?

-Pourquoi cela ? Tu sais très bien qu’en général je fais en sorte de n’avoir aucune réunion le week-end !

-Ça te dirait de rendre visite à Quatre et à Trowa ?

-Oui, bien sûr, fit-elle en s’asseyant sur les genoux de son mari. Et tu as décidé ça tout seul ou…

-Réunion entre anciens pilotes », avoua-t-il en levant les bras comme pour prouver son innocence.

 

Ses bras retombèrent ensuite autour de la taille assez fine de sa femme et ils s’embrassèrent un moment. Elle le fixa ensuite, se leva brusquement et écarta d’un geste Heero et sa chaise à roulettes.

 

« Hey !

-Que nenni Heero Yuy ! riposta-t-elle. Je sens bien quand tu ne me dis pas tout… Et je t’ai bien observé quand tu lisais ce mail, déclara-t-elle en accordant un regard à son époux, la main sur la souris.

-Relena…

-Il n’y a pas de Relena, Heero !

-Lucy a fait une autre crise », déclara-t-il soudain.

 

Relena se releva de toute sa stature de Conseillère en Affaires étrangères, son visage ayant reprit son sérieux.

 

« Est-ce qu’elle va bien ?

-Oui mais Quatre est très inquiet.

-Ils ont prévenu Sally ?

-Oui. Elle est venue ce matin d’après ce qu’il m’écrit. »

 

Ils restèrent silencieux un instant, le regard plongé dans le vague. Heero se rapprocha de sa place initiale à l’aide de ses roulettes et leva la tête vers sa femme.

 

« Elle est empathe.

-C’est… C’est sûr cette fois-ci ? »

 

Heero acquiesça de la tête. Relena se rassit sur ses genoux, en état de choc, et lut le mail. Elle butta sur les mêmes mots que son époux auparavant et se tourna de nouveau vers lui après une lecture minutieuse de la description que faisait Quatre de son cauchemar.

 

« Mais… C’est le même que… » murmura-t-elle.

 

Heero hocha de nouveau la tête et serra doucement le corps de son épouse contre lui. Elle passa son bras gauche autour de son cou et il se blottit contre sa poitrine en fermant les yeux. Elle lui caressa distraitement les cheveux en relisant le mail. Elle ferma ensuite la petite fenêtre sur l’écran et entreprit d’écrire rapidement un mail de réponse.

 

 

*******

 

« J’ai fini la valise mon chéri, fit la voix si douce de sa mère. Surtout ne la défait pas.

-Promis, répondit le petit garçon en serrant son ours en peluche de plus belle. Dis maman…

-Oui mon bébé ?

-Est-ce que Lucy va bien ? »

 

La mère se bloqua un instant avant de répondre à son fils.

 

« Lucy n’est pas très en forme en ce moment tu sais, expliqua-t-elle en s’accroupissant pour être à la même hauteur que son fils. Elle va encore avoir besoin de papa pour la soigner. »

 

Au moment où elle prononçait ces mots, une tête bien familière apparut dans l’embrasure de la porte et l’enfant se précipita à la rencontre de son père alors que sa mère se relevait. Celui-ci le prit dans ses bras et alla embrasser sa femme.

 

« Tout va bien chérie ?

-Oui mon amour, ou du moins ici ça va…

-Que se passe-t-il ?

-Lucy est malade papa, annonça le petit garçon toujours dans les bras de son père. Elle a besoin que quelqu’un joue au docteur avec elle. »

 

L’homme se tourna vers son fils qu’il déposa doucement au sol puis interrogea sa femme du regard.

 

« Laisse papa et maman discuter s’il te plaît mon chéri », fit celle-ci à son fils.

 

Le petit garçon fit une petite moue et sortit d’un pas lent en traînant les pieds. Son père referma la porte derrière l’enfant puis fit face à sa femme.

 

« Quatre m’a appelé dans l’après-midi, commença-t-il. La petite a refait une crise à ce qu’il m’a dit…

-Plus forte que les autres cette fois-ci d’après ce que m’a rapporté Trowa, précisa-t-elle à son tour. Ils ne savent plus où donner de la tête Wufei et de savoir la petite dans cet état me rend malade.

-Chut, murmura-t-il en la prenant dans ses bras et en la berçant. Sally m’a appelé aussi. Elle veut qu’on envisage sérieusement de mettre Lucy en observations intensives.

-Quoi ? Nuits et jours pendant près d’un an ? Vous n’allez tout de même pas faire ça ? C’est ma nièce Wu !

-Si nous n’avons pas d’autre choix, nous le ferons. Mais uniquement si tout le reste ne marche pas.

-Trowa m’a également dit que vous passeriez le week-end ensemble…

-Oui. Quatre fait un rêve étrange depuis quelque temps qui ressemble beaucoup au cauchemar que je fais ces derniers temps. Il aimerait qu’on remette les pendules à l’heure sur ce point. »

 

Sa femme hocha la tête et se libéra doucement de l’étreinte que lui offrait son époux. Il lui caressa le visage avant de déclarer :

 

« C’est pas tout mais il faut que je fasse ma valise pour demain moi ! »

 

Le visage face à lui rit doucement et elle pointa du doigt la valise fermée sur le lit nuptial. En réponse, il rougit doucement et l’embrassa.

 

« Chang Catherine, vous êtes un amour.

- Chang Wufei, vous êtes un grand flatteur. Allez, va prendre une douche pendant que je prépare le dîner.

-Je ne risque pas de me faire prier pour ça, crois-moi !

-Dure journée ?

-Oui, fit-il en entrant dans la salle de bain et en enlevant sa cravate puis sa chemise. Près de dix urgences aujourd’hui ! Sans compter évidemment les patients habituels. J’ai fini près de trois heures après la fin de mon service. L’horreur ! A croire qu’ils ont tous décidé de faire une crise cardiaque la même semaine !! s’exclama-t-il en tournant les robinets d’eau de la douche.

-Bah… Y a des jours comme ça, répondit la voix de Catherine derrière la porte. Dis, tu sais ce que j’ai fait du foulard que m’a offert Trowa pour la naissance d’Alexis ?

-Dans l’armoire, je crois, déclara-t-il en déboutonnant son pantalon et en le faisant glisser le long de ses hanches tandis que l’eau commençait à couler dans la baignoire.

-Nan, je ne le trouve pas.

-Demande à Alexis sinon. Tu sais qu’il aime bien te le chiper…

-Peut-être… Alexis ? Mon chéri, viens me voir s’il te plaît. »

 

Wufei entendit la porte de la chambre se refermer sur sa femme alors qu’il entrait sous le jet d’eau chaude qui émanait de la douche. Il se lava rapidement mais resta un moment sous l’eau, permettant ainsi à ses muscles de se décontracter alors que le miroir était de plus en plus embué.

Il sortit ensuite à contre-cœur de la salle de bain en s’essuyant hâtivement. Catherine avait pour habitude de faire à manger rapidement, ce qui n’était pas tout le temps une réussite… C’est pourquoi il avait pris l’habitude, lui aussi, depuis près de dix ans qu’ils vivaient ensemble, de toujours donner un coup de main en quoique ce soit à la maison… Au plus grand étonnement de Duo au début d’ailleurs…

Le Chinois s’habilla rapidement, enfilant ce qui lui passait sous la main, arrangea vainement ses cheveux en pensant qu’il devrait peut-être un jour les couper, et se dirigea vers la cuisine. Il sortit de la chambre, passa devant celle de son fils et s’arrêta soudain, l’oreille aux aguets.

Pas un bruit… Voilà bien un silence qu’il connaissait…

Lentement, il fit quelques pas en avant et un cliquetis accompagné d’une pression dans son dos lui indiquèrent que la situation était inhabituelle sous son toit.

 

« Les mains en l’air ! » annonça une voix assez aiguë.

 

Wufei s’exécuta et se retourna doucement avec un sourire.

 

« Ah non, ne me tuez pas espèce de méchant cambrioleur ! » déclara-t-il d’une voix fluette pour entrer dans le jeu de l’enfant.

 

Son fils sourit à pleine bouche et éclata d’un rire enfantin alors que son père se jetait sur lui pour le chatouiller. L’enfant s’enfuit à la première occasion et son père le poursuivit jusqu’au hall d’entrée où il s’arrêta, comme captivé par ce qu’il venait de voir.

Etrangement, Wufei fixa l’image devant lui et sembla ne pas s’en décoller. Et pourtant ce n’était que son reflet. C’est là qu’il le vit…

Encore une fois…

Cet homme à l’allure si paternelle qui lui rappelait… lui-même… avec une jeune fille se cachant le visage dans le creux de son épaule…

Il fixa encore son reflet dans la grande glace du hall d’entrée et resta figé un instant. Une deuxième silhouette vint alors se poster à côté de la sienne dans le miroir. Ce second homme, un peu moins grand que lui, et pourtant si… Comment le décrire… Wufei écarquilla les yeux de surprise…

Cet homme… Ce jeune homme…

L’homme dans le miroir porta son doigt à ses lèvres comme pour étouffer le cri de surprise du Chinois dont la bouche se trouva béante rapidement.

 

« Laisse-le faire Alexis. Ce n’est pas la peine de le leur cacher. »

 

Ces mots… Cette voix…

 

 

 

 

Chapitre 2 : Révélations = Chapitre 4 : Akira Septem

 

 

 

 

Duo : Euh… La Terre appelle Junior. Je répète : la Terre appelle Junior…

*error system-error system*

Quatre : Juuuuuuuuuuniooooooooooooor ???!!!

Trowa : Où est-ce qu’elle peut bien être ??

Heero : ‘sais pô !

Duo : Elle doit se cacher.

Wufei : Et pourquoi ça ?

Duo *hausse les épaules * : Qu’est-ce tu veux qu’j’en sache moi !

*tip tip tip… tap tip tip… tak tak…*

Heero: Chuuuuut... Vous entendez ?

*tip tip tip tip tip tip tip-Euh…-tap tap tip tip…*

Heero: Je crois que c’est le bruit de...

Duo : DES TOUCHES D’UN CLAVIER D’ORDIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII !!!!!!!!

*traverse monts et vallées et finit par arriver devant une habitation du genre maison dans les arbres (pour faire simple : appartement dans Fondcombe… Ben quoi, on a le droit de rêver non ?), y grimpe tant bien que mal [s’apercevant plus tard qu’il y avait un ascenseur] et entre par la fenêtre dans une large pièce illuminée de toutes parts par de grandes baies vitrées (imagination débordante la Jr là…), regarde partout et aperçoit enfin l’objet de sa recherche en train de taper un texte à l’ordinateur*

Duo*lui saute dessus * : Juuuuuuuuuuuuuuuuuuuuniooooooooooooooooooooooor !!!

??: Pardon ?!! Excusez-moi mais y a erreur là !

Duo : O.O Mais… Mais….

??: Moi c’est Space Shini…

Jr *arrivant * : Oh, mince, y m’ont trouvée !!! Bon, ben… Les gars, j’vous présente Space Shini…

Heero : Et on peut savoir ce qu’elle fait en train d’écrire avec TON ordi !!

Jr : Bien… Bien sûr… Euh… Disons que… Ben, quand j’ai pu d’inspi… Ben, c’est elle qui prend le relais !!

-_-O

Duo : Donc c’est à elle qu’on doit tout ce qu’est space ?

Jr : Bah… Officiellement…

Quatre : Parce qu’officieusement c’est encore et toujours toi !!

Jr : pppppppppppppppppppp Quat’ !!

Trowa : C’est J qu’est encore à l’origine de tout ça ?

Jr : Nan, c’est moi !! J’en avais marre de faire toujours 36 trucs à la fois donc j’ai décidé de me cloner !

Duo*mettant ses doigts en signe de croix * : Vade retroooooooooooooooooooooo !!!

Jr : Bon, c’est pas tout mais… T’en es où Space Shini ?

Space : Chapitre 3 finit !!

Jr*lui saute au cou * : Miciiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!!

Space : Mais la fin est foireuse…

Jr : Tant pis ! J’ai l’habitude de finir en queue de poisson !

Space : A toi de voir maintenant…

Jr : Allez, en voiture !!

Duo : Au fait… T’étais où pendant que Space écrivait ?

Jr*soudain écarlate * : Quelque part…

Quatre : Racooooooooonte !!!

Jr : Nan !

Duo : Pourquoi ?

Jr : Parce que j’me suis pris un gros râteau par le jury qui m’a fait passer !!

Duo : Bah… Ils savent pas s’qu’y perdent !!

Jr : Yeap !! Et ils m’reverront l’an prochain !!!

Space : Tu changeras jamais…

Jr : Pourquoi veux-tu qu’je change ?

Space : Laisse tomber… Private joke… Bon, on s’attèle au chapitre 4 ?

Jr : Yeap !!

 

Reviewssssssssss pliiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiz !!!!

Merci d’avance J

 

Space Shini et Shini Jr



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