Auteur : Shini Jr
Genre : futuriste (pt2r !!), yaoi, POV.
Note : Je crois que je vais changer de pseudo d’ici peu
et devenir Space Shini !!!
Mail : dreamangel7.shinijr@caramail.com (précisez pour Shini jr svp)
Disclaimers : les G-Boys sont pas à moi… Par contre, Treize est
totalement à moi ! Je l’ai adopté cette nuit et il se fait très bien à son
nouvel environnement !! Le tout maintenant est d’enlever toutes les
affiches que Lady Une à placarder partout disant que son ‘‘Trétreize’’ a
disparu !
*******
veut dire qu’on change de personnage(
c’est eux qui racontent. J’me suis sacrément amusé avec ce genre de
narration !!!)
Mort ? Je suis… mort ?
Emporté par le poids de la nouvelle, je me laissai tomber
sur ma chaise. Mort ?
Tout se brouilla dans mon esprit. Mort ? Comment
était-ce possible ? Non, je ne pouvais pas !
Je croisai le regard de Thomas. Il pleurait. Il
pleurait ?
Quatre pleurait lui-aussi. Dans les bras de Trowa. Duo à
leur côté. Wufei ne bougeait pas. Il semblait pétrifié, paralysé.
Quatre s’arrêta de crier. C’est alors que nous nous
rendîmes compte qu’il n’avait pas été le seul à crier. ‘‘Duo’’ et ses fils se
précipitèrent dans la pièce d’à côté. « Lucy ! » soufflaient-ils.
Wufei et Duo se regardèrent un instant puis partirent à
leur tour suivit d’Alexis. Tous se précipitèrent… Les uns après les autres…
Mais pas moi.
Non, pas moi.
Pas moi… Le soldat parfait…
Un regard, une main tendue.
Des larmes.
La vie allait bientôt me quitter alors… à Dieu va !
Je me levai et fis un pas vers… lui.
Il se leva aussi et me fit face.
Face à face…
Face à moi-même…
Instinctivement, comme un enfant, il se blottit dans mes
bras. Je l’accueillis.
Lui… Mon fils…
Je vivrai pour toi !
Pour toi et ta mère… Relena…
Qu’était-elle devenue ? J’aurai aimé le savoir mais
quelque chose me disait que ce n’était pas le moment.
On verrait bien plus tard…
Je resserrais mon étreinte et entendit un sanglot
étouffé contre ma poitrine.
*******
Je t’ai à peine trouvé et voilà qu’on
m’annonce la fin…
Non, tu ne peux pas mourir ! Tu
n’en as pas le droit !!!
Un seul mouvement. Un seul. L’étreinte.
La seule chose que je puisse faire pour toi pour que tu ne te rendes pas compte
de ma peine.
Mais je sais bien que ma manipulation
est idiote. Tu es empathe !
Je resserrai encore mes bras autour de
ton corps. Un corps si frêle. Tu tremblais contre moi.
Et tout mon corps tremblait pour toi.
Mon Quatre… Non, pas toi… Pas toi…
Ne t’en vas pas… Ne me quitte pas…
Je sentis soudain ses bras se resserrer autour de moi. Que ?
Je réalisai. J’avais parlé tout haut…
Que m’importait. Il savait que je l’aimais…
Je le lui avais déjà dit… mais trop peu de fois…
Beaucoup trop peu…
Je caressai son visage sans même m’en
rendre compte.
Ses yeux prirent les miens. Il voulait
s’y réfugier. Je voulais le laisser faire.
Non Quatre, tu ne mourras pas…
Cette promesse intérieure ainsi faite,
j’approchai son visage du mien, essuyai ses larmes en les embrassant et lui
promis ouvertement de le protéger.
Sa seule réponse me glaça.
« Nous n’y pouvons rien Trowa… Nous
n’y pouvons rien… »
Si, nous y pourrons quelque chose… Non,
tu ne peux pas partir…
Non,
Quaaaaaaaaaaaatre !!!!
*******
Le cri se répercuta dans toute la maison. Trowa se redressa
vivement dans le lit et porta une main à son visage, essuyant par la même
occasion les gouttes de sueur qui y perlaient.
Terre. 8 janvier. An 215 AC.
Reprenant doucement son calme, le Français tenta de se
remémorer quelques détails mais rien… Un léger bruit à la porte le fit sursauter,
lui retirant ainsi la dernière image de son rêve.
« Entrez », fit-il sans conviction.
La porte s’entrebâilla et la tête d’un certain blond passa
par l’ouverture.
« C’est moi, chuchota Quatre. Je t’ai entendu crier
et…
-Entre, entre. »
Quatre entra et referma doucement et sans bruit la porte
derrière lui. Il alla s’asseoir auprès de son amant sur le lit et celui-ci
s’étonna de voir l’Arabe habillé et en sueur. Il fronça les sourcils et Quatre
ferma les yeux un instant avant de répondre au regard interrogateur de l’ancien
pilote du Heavyarms.
« Tu ne devrais pas être chez Duo en ce moment ?
-Si, concéda Quatre, mais… je… Je me suis endormi dans le
taxi et… Trowa, te souviens-tu du rêve dont je t’ai parlé à la naissance de la
petite ? »
Trowa acquiesça et passa la main dans une des longues
mèches de son compagnon. Ses yeux, tout comme les siens, reflétaient une
certaine anxiété.
« Il… Enfin… Je le refais en ce moment… Et…
-Moi aussi Quatre, coupa l’autre.
-Quoi ?
-Je fais en ce moment un rêve étrange… Il ressemble
beaucoup à celui que tu m’as raconté… Nous sommes tous les cinq, nous pilotons
nos Gundams. Et puis nous arrivons dans une base en pleine Sibérie et…
-Tu la vois toi-aussi ?
-Oui. Mais c’est étrange… Je me souviens à peine de son
visage.
-Moi aussi, fit Quatre en se blottissant dans les bras de
son époux. Tout paraît clair et puis au moment où… »
Un sanglot le prit soudain et les larmes coulèrent de
nouveau sur ses joues. Trowa le berça doucement.
« Au moment où elle arrive… Tout se bouscule et je
n’entends que quelques mots et… D’autres voix qui disent que…
-Chuuuut, dit Trowa en le berçant toujours. Je t’en prie
tais-toi… »
Quatre obéit et se redressa lentement. Il essuya ses yeux
embués et embrassa son mari.
« Tu veux que j’appelle Duo pour le prévenir que tu ne
te sens pas d’attaque à t’occuper des dossiers aujourd’hui ?
-Non, je vais y aller, soupira le blond. Il faudra bien
qu’on s’en occupe un jour de toute façon ! Tu t’occuperas d’autre chose,
toi, en attendant !!
-Et quelle chose ! »
Ils sourirent à l’évocation de l’enfant qui dormait dans la
chambre à côté de la leur et s’embrassèrent de nouveau.
« C’est étrange qu’elle ne se soit pas réveillée
lorsque j’ai crié.
-J’étais en train de la bercer à ce moment-là, expliqua son
amant. Elle avait du mal à dormir et… elle s’est réveillée quand je suis
rentré. J’ai tout de suite sentit qu’elle m’appelait.
-Ton Uchuu no kokoro, approuva le Français. Tu as bien de
la chance de l’avoir tu sais !
-Pour certaines choses uniquement Trowa, fit Quatre. Pour
d’autres, je préfèrerai m’en passer !! »
Trowa acquiesça encore et le prit dans ses bras.
« Il n’empêche que j’aimerai bien savoir moi-aussi
quand elle a besoin d’aide… soupira-t-il.
-Maintenant elle le dit tu sais ! rappela l’autre en
lui faisant face.
-Oui, je sais, acquiesça-t-il en souriant, je sais qu’elle
parle. Encore heureux, sinon je m’inquièterais sérieusement ! A 6
ans !! »
Quatre rit doucement et passa sa main sur la mâchoire assez
dure de Trowa. Soupirant, il se résigna à partir et se leva. Trowa l’accompagna
des yeux. La porte se rouvrit et le blond resta en contemplation un instant, le
regard au sol. Trowa s’approcha et découvrit la petite fille, assise à côté de
la porte de la chambre de ses parents. Le regard triste, elle les fixa avant de
se mettre à pleurer doucement. Quatre se baissa, la prit dans ses bras et alla
la déposer sur le lit qu’il partageait habituellement avec son mari.
La petite s’assit en tailleur et fixa ses pères un instant,
les yeux brillants de larmes. Trowa s’assit à côté d’elle et Quatre s’accroupit
devant elle afin d’être à sa hauteur.
« Que se passe-t-il ma chérie ? demanda-t-il
d’une voix douce. Tu as fait un mauvais rêve ? »
La petite hocha la tête de gauche à droite. Trowa passa son
bras autour des épaules de l’enfant et celle-ci se laissa glisser contre la
poitrine de son père où elle trouva refuge.
« Qu’est-ce qu’il y a alors ? »
Elle leva de grands yeux verts sur son père français et
pointa ensuite du doigt son père blond en tremblant. Les deux hommes se
regardèrent un instant, ne sachant comment interpréter ce geste.
« Mais il faut que j’aille au travail ma puce, tenta
Quatre. Et puis, en attendant, tata Hilde et Franck vont venir. Tu l’aimes
bien, Franck, hein ? »
La petite hocha la tête, de haut en bas cette fois-ci.
« Pa… Papa…
-On est là Lucy… On est là… répondit Quatre en prenant la
main de sa fille dans la sienne.
-Pou… Pourquoi… est-ce que… »
Quatre hocha la tête pour l’inciter à continuer.
« Pourquoi est-ce que… quand t’es triste… je suis
triste moi aussi ? finit-elle par dire en pleurant toujours.
-C’est normal ma chérie, tu sais quand…
-Nan… c’est… pas ça ! » articula-t-elle avec
peine.
Ses deux pères se regardèrent encore, ne sachant vraiment
pas où la petite voulait en venir.
« Pourquoi est-ce que… même quand t’es pas là… je peux
sentir… pleurer comme toi ? »
Quatre recula, les yeux écarquillés.
« Pourquoi… même quand t’es pas là… »
répéta-t-elle.
Quatre se leva doucement et fixa Trowa un instant. Il
déposa ensuite un baiser sur le front de l’enfant et s’assit à côté d’elle, la
petite main toujours dans la sienne.
« Et pourquoi les autres se moquent de moi parce que
je pleure tout le temps ?
-Ma chérie, commença le blond. Tu es différente des autres…
-Mais pourquoi je pleure tout le temps même quand je suis
pas triste ? »
L’enfant pleurait maintenant un peu moins mais l’aveu
restait difficile. Quatre se crispa soudain, ne sachant s’il devait dire ce
qu’il avait deviné.
Trowa baissa les yeux vers sa fille et vis les muscles de
la petite se tendre brusquement. Il releva la tête vers Quatre et observa les
étranges similitudes entre l’état du père et celui de la fille.
« Quatre, appela-t-il à voix basse, elle… »
La petite fille leva les yeux vers son père. Un étrange
trouble la prit alors.
« Papa-san ?
-Ce n’est rien ma puce, fit Trowa en serrant sa fille
contre lui. Tout… Tout va bien…
-Tu mens ! s’exclama-t-elle en se libérant, furieuse.
Menteur !
-Lucy ! dit le blond d’une voix forte.
-Il ment papa-sama ! Il ment ! Il dit que tout va
bien alors qu’il pense le contraire !!
-Co… Comment peux-tu le savoir ? tenta Quatre en
espérant que la petite avoue ce qu’il avait deviné.
-Parce que… Parce que je le sais ! C’est tout !
cria-t-elle en portant sa main au cœur. C’est tout ! C’est tout !
C’est tout !!! »
Debout sur le lit, l’enfant sauta sur place un instant, ses
mains allant de la tête au cœur puis du cœur à la tête. Les deux hommes se
précipitèrent pour la calmer, l’obligeant à se coucher et à se détendre.
« Calme-toi Lucy, pria Quatre à son oreille. Je t’en
prie calme-toi. Concentre-toi bien et calme-toi !
-Je n’y arrive pas ! cria-t-elle encore.
-Concentre-toi ! souffla Trowa. Tu peux le faire Lucy.
-Mais…
-Nous avons confiance en toi. Tu peux le faire… »
articula-t-il en immobilisant enfin les jambes de la petite.
Elle se concentra enfin, les sourcils froncés. Mais sa
transe était trop forte et des convulsions la prirent rapidement.
« Cette fois-ci, j’appelle Sally ! » déclara
Quatre en attrapant le téléphone sur la table de nuit.
Il composa rapidement le numéro et une sonnerie retentit
chez la doctoresse.
*******
La femme
se trouvant à côté du combiné sursauta. Il fallait vraiment qu’elle change de
place ce maudit appareil !!! Son mari la fixa un instant et lui fit signe
de répondre à sa place. Elle tendit la main et décrocha sous le regard attentif
de l’autre qui avait cessé de faire les cents pas dans le salon.
« A… Allô ?
-Hilde ?
-Bon sang Quatre!!! S’exclama-t-elle en mettant le
haut-parleur pour que son époux entende. Que t’es-t-il arrivé ?? Nous
étions fous d’inquiétude Duo et moi !!!
-Je… Je suis désolé… » bafouilla-t-il apparemment très
troublé.
Duo fit signe à Hilde de lui passer le combiné. Quatre
était nerveux…
« ‘Pas grave Quatre, pas grave ! Le plus
important est qu’tu sois vivant et en un seul morceau ! Qu’est-ce qui ne
va pas ?
-Lucy a refait une crise…
-Est-ce qu’elle va bien ? firent les époux à l’autre
bout du fil.
-Oui, oui. Elle va mieux. Elle dort. Trowa est avec elle.
-Quelle intensité cette fois ? demanda Duo.
-Elle a commencé à délirer puis elle a eu des convulsions.
Elle n’arrêtait pas de crier que… »
Quatre essaya de parler mais sa gorge se noua encore plus
alors qu’il allait dire le mot.
« C’est ce que nous avions supposé la dernière
fois ?
-Oui Duo, j’en ai bien peur et d’après Sally c’est certain
maintenant…
-Elle doit le tenir de toi.
-Il n’y a pas d’autre explication.
-Oh tu sais, avec les profs, va savoir !! »
Le blond sourit en essuyant les larmes qui commençaient à
couler sur ses joues.
« Allez, ne t’en fais pas. Si t’as réussi à y
survivre, je ne vois pas pourquoi ta fille n’y arriverait pas non plus !!
Tiens, je parie qu’elle pourrait piloter un Gundam s’ils n’avaient pas été
détruits !!
-Ne l’écoute pas Quatre, intervint Hilde en poussant
légèrement son mari pour parler.
-Ben quoi ? riposta-t-il. Faut bien qu’elle tienne de
quelqu’un, non ?
-Dans ce cas, vous devriez dire la même chose de vos fils
Duo Maxwell !! »
Duo écarquilla les yeux, le doigt en l’air. La riposte
étant impossible, il rabaissa son doigt et revint à son ami qui attendait au
bout du fil. Il regarda une dernière fois sa femme et déclara :
« Dédé, n’as-tu pas honte de faire ainsi attendre
Monsieur Winner au téléphone ! »
Hilde se campa du haut de ses 1m60, les poings sur les
hanches. Duo se rengorgea de son côté et bomba le torse. Ce fut la voix de
Quatre qui les fit revenir à la réalité.
« Duo… Avant de raccrocher, je… Est-ce que tu pourrais
appeler les professeurs pour moi s’il te plait ? H et J plus
particulièrement…
-Bien sûr. Qu’allez-vous faire Trowa et toi ?
-Nous allons essayer de l’aider mais un peu plus qu’avant.
Nous ne pouvons que ça.
-Si vous avez besoin de quoique ce soit…
-Merci Duo. Justement…
-Oui ?
-Duo… Est-ce que tu… rêves en ce moment ?
-Pardon ???
-Est-ce que tu fais un rêve en particulier en ce
moment ?
-A vrai dire oui mais…
-Il faut qu’on en parle.
-Pourquoi ?
-Je t’expliquerai, promis.
-T’as intérêt !! »
Quatre sourit de nouveau à l’autre bout du fil.
« Tu fais un rêve en particulier toi ?
-Oui Duo… Un cauchemar plus précisément…
-Celui que tu m’as raconté la semaine dernière ?
-Oui. Et apparemment je ne suis pas le seul à le faire.
-Yeap ! On est au moins deux sur la liste !!
-Sur ma liste nous sommes cinq Duo… J’ai appelé Wufei et
prévenu Heero par mail. On a prévu de se réunir samedi prochain.
-Soit dans deux jours… Compte sur moi.
-Hilde et les enfants sont les bienvenus évidemment !
-Tu connais Franck. Il ne manquerait pour rien au monde une
occasion de voir ta Lucy !!!
-A samedi alors !
-A samedi Quatre. »
Duo raccrocha, les sourcils froncés. Le visage d’un homme
lui revint soudain en mémoire et il ferma les yeux, son sang pulsant sous ses
tempes. Hilde s’approcha et l’aida à aller jusqu’au canapé. Il s’y assit et la
remercia.
*******
L’homme cliqua sur l’icône et le mail s’ouvrit
instantanément. Il le lut d’abord brièvement puis, buttant sur un mot, il
revint au début et lut plus attentivement.
Le Japonais posa son coude sur le bureau et appuya son
menton dans sa main ainsi surélevée. Il garda les sourcils froncés un instant
puis ouvrit son agenda. Rien de prévu samedi…
Il inscrivit le rendez-vous dans le carré intitulé
« Important » et remit le capuchon de son stylo en place. Il appuya
ensuite son dos contre le dossier de son fauteuil et relut encore le mail de
son ami Arabe.
« Tu as l’air préoccupé chéri, dit une voix derrière
lui. Que se passe-t-il ? »
Heero se retourna et fit face à sa femme qui se tenait dans
l’encadrement de la porte. Il lui sourit tendrement et lui fit signe de
s’approcher.
« Alors, que se passe-t-il ? répéta-t-elle en
approchant.
-Euh… commença-t-il. Tu n’as rien de prévu ce week-end
j’espère ?
-Pourquoi cela ? Tu sais très bien qu’en général je
fais en sorte de n’avoir aucune réunion le week-end !
-Ça te dirait de rendre visite à Quatre et à Trowa ?
-Oui, bien sûr, fit-elle en s’asseyant sur les genoux de
son mari. Et tu as décidé ça tout seul ou…
-Réunion entre anciens pilotes », avoua-t-il en levant
les bras comme pour prouver son innocence.
Ses bras retombèrent ensuite autour de la taille assez fine
de sa femme et ils s’embrassèrent un moment. Elle le fixa ensuite, se leva
brusquement et écarta d’un geste Heero et sa chaise à roulettes.
« Hey !
-Que nenni Heero Yuy ! riposta-t-elle. Je sens bien
quand tu ne me dis pas tout… Et je t’ai bien observé quand tu lisais ce mail,
déclara-t-elle en accordant un regard à son époux, la main sur la souris.
-Relena…
-Il n’y a pas de Relena, Heero !
-Lucy a fait une autre crise », déclara-t-il soudain.
Relena se releva de toute sa stature de Conseillère en
Affaires étrangères, son visage ayant reprit son sérieux.
« Est-ce qu’elle va bien ?
-Oui mais Quatre est très inquiet.
-Ils ont prévenu Sally ?
-Oui. Elle est venue ce matin d’après ce qu’il
m’écrit. »
Ils restèrent silencieux un instant, le regard plongé dans
le vague. Heero se rapprocha de sa place initiale à l’aide de ses roulettes et
leva la tête vers sa femme.
« Elle est empathe.
-C’est… C’est sûr cette fois-ci ? »
Heero acquiesça de la tête. Relena se rassit sur ses
genoux, en état de choc, et lut le mail. Elle butta sur les mêmes mots que son
époux auparavant et se tourna de nouveau vers lui après une lecture minutieuse
de la description que faisait Quatre de son cauchemar.
« Mais… C’est le même que… » murmura-t-elle.
Heero hocha de nouveau la tête et serra doucement le corps
de son épouse contre lui. Elle passa son bras gauche autour de son cou et il se
blottit contre sa poitrine en fermant les yeux. Elle lui caressa distraitement
les cheveux en relisant le mail. Elle ferma ensuite la petite fenêtre sur
l’écran et entreprit d’écrire rapidement un mail de réponse.
*******
« J’ai fini la valise mon chéri, fit la voix si douce
de sa mère. Surtout ne la défait pas.
-Promis, répondit le petit garçon en serrant son ours en
peluche de plus belle. Dis maman…
-Oui mon bébé ?
-Est-ce que Lucy va bien ? »
La mère se bloqua un instant avant de répondre à son fils.
« Lucy n’est pas très en forme en ce moment tu sais,
expliqua-t-elle en s’accroupissant pour être à la même hauteur que son fils.
Elle va encore avoir besoin de papa pour la soigner. »
Au
moment où elle prononçait ces mots, une tête bien familière apparut dans
l’embrasure de la porte et l’enfant se précipita à la rencontre de son père
alors que sa mère se relevait. Celui-ci le prit dans ses bras et alla embrasser
sa femme.
« Tout va bien chérie ?
-Oui mon amour, ou du moins ici ça va…
-Que se passe-t-il ?
-Lucy est malade papa, annonça le petit garçon toujours
dans les bras de son père. Elle a besoin que quelqu’un joue au docteur avec
elle. »
L’homme se tourna vers son fils qu’il déposa doucement au
sol puis interrogea sa femme du regard.
« Laisse papa et maman discuter s’il te plaît mon
chéri », fit celle-ci à son fils.
Le petit garçon fit une petite moue et sortit d’un pas lent
en traînant les pieds. Son père referma la porte derrière l’enfant puis fit
face à sa femme.
« Quatre m’a appelé dans l’après-midi, commença-t-il.
La petite a refait une crise à ce qu’il m’a dit…
-Plus forte que les autres cette fois-ci d’après ce que m’a
rapporté Trowa, précisa-t-elle à son tour. Ils ne savent plus où donner de la
tête Wufei et de savoir la petite dans cet état me rend malade.
-Chut, murmura-t-il en la prenant dans ses bras et en la
berçant. Sally m’a appelé aussi. Elle veut qu’on envisage sérieusement de
mettre Lucy en observations intensives.
-Quoi ? Nuits et jours pendant près d’un an ?
Vous n’allez tout de même pas faire ça ? C’est ma nièce Wu !
-Si nous n’avons pas d’autre choix, nous le ferons. Mais
uniquement si tout le reste ne marche pas.
-Trowa m’a également dit que vous passeriez le week-end
ensemble…
-Oui. Quatre fait un rêve étrange depuis quelque temps qui
ressemble beaucoup au cauchemar que je fais ces derniers temps. Il aimerait
qu’on remette les pendules à l’heure sur ce point. »
Sa femme hocha la tête et se libéra doucement de l’étreinte
que lui offrait son époux. Il lui caressa le visage avant de déclarer :
« C’est pas tout mais il faut que je fasse ma valise
pour demain moi ! »
Le visage face à lui rit doucement et elle pointa du doigt
la valise fermée sur le lit nuptial. En réponse, il rougit doucement et
l’embrassa.
« Chang Catherine, vous êtes un amour.
- Chang Wufei, vous êtes un grand flatteur. Allez, va
prendre une douche pendant que je prépare le dîner.
-Je ne risque pas de me faire prier pour ça,
crois-moi !
-Dure journée ?
-Oui, fit-il en entrant dans la salle de bain et en
enlevant sa cravate puis sa chemise. Près de dix urgences aujourd’hui !
Sans compter évidemment les patients habituels. J’ai fini près de trois heures
après la fin de mon service. L’horreur ! A croire qu’ils ont tous décidé
de faire une crise cardiaque la même semaine !! s’exclama-t-il en tournant
les robinets d’eau de la douche.
-Bah… Y a des jours comme ça, répondit la voix de Catherine
derrière la porte. Dis, tu sais ce que j’ai fait du foulard que m’a offert
Trowa pour la naissance d’Alexis ?
-Dans l’armoire, je crois, déclara-t-il en déboutonnant son
pantalon et en le faisant glisser le long de ses hanches tandis que l’eau
commençait à couler dans la baignoire.
-Nan, je ne le trouve pas.
-Demande à Alexis sinon. Tu sais qu’il aime bien te le
chiper…
-Peut-être… Alexis ? Mon chéri, viens me voir s’il te
plaît. »
Wufei entendit la porte de la chambre se refermer sur sa
femme alors qu’il entrait sous le jet d’eau chaude qui émanait de la douche. Il
se lava rapidement mais resta un moment sous l’eau, permettant ainsi à ses
muscles de se décontracter alors que le miroir était de plus en plus embué.
Il sortit ensuite à contre-cœur de la salle de bain en
s’essuyant hâtivement. Catherine avait pour habitude de faire à manger
rapidement, ce qui n’était pas tout le temps une réussite… C’est pourquoi il
avait pris l’habitude, lui aussi, depuis près de dix ans qu’ils vivaient
ensemble, de toujours donner un coup de main en quoique ce soit à la maison… Au
plus grand étonnement de Duo au début d’ailleurs…
Le Chinois s’habilla rapidement, enfilant ce qui lui
passait sous la main, arrangea vainement ses cheveux en pensant qu’il devrait
peut-être un jour les couper, et se dirigea vers la cuisine. Il sortit de la
chambre, passa devant celle de son fils et s’arrêta soudain, l’oreille aux
aguets.
Pas un bruit… Voilà bien un silence qu’il connaissait…
Lentement, il fit quelques pas en avant et un cliquetis
accompagné d’une pression dans son dos lui indiquèrent que la situation était
inhabituelle sous son toit.
« Les mains en l’air ! » annonça une voix
assez aiguë.
Wufei s’exécuta et se retourna doucement avec un sourire.
« Ah non, ne me tuez pas espèce de méchant cambrioleur ! »
déclara-t-il d’une voix fluette pour entrer dans le jeu de l’enfant.
Son fils sourit à pleine bouche et éclata d’un rire
enfantin alors que son père se jetait sur lui pour le chatouiller. L’enfant
s’enfuit à la première occasion et son père le poursuivit jusqu’au hall
d’entrée où il s’arrêta, comme captivé par ce qu’il venait de voir.
Etrangement, Wufei fixa l’image devant lui et sembla ne pas
s’en décoller. Et pourtant ce n’était que son reflet. C’est là qu’il le vit…
Encore une fois…
Cet homme à l’allure si paternelle qui lui rappelait…
lui-même… avec une jeune fille se cachant le visage dans le creux de son
épaule…
Il fixa encore son reflet dans la grande glace du hall
d’entrée et resta figé un instant. Une deuxième silhouette vint alors se poster
à côté de la sienne dans le miroir. Ce second homme, un peu moins grand que
lui, et pourtant si… Comment le décrire… Wufei écarquilla les yeux de surprise…
Cet homme… Ce jeune homme…
L’homme dans le miroir porta son doigt à ses lèvres comme
pour étouffer le cri de surprise du Chinois dont la bouche se trouva béante
rapidement.
« Laisse-le faire Alexis.
Ce n’est pas la peine de le leur cacher. »
Ces mots… Cette voix…
Chapitre 2 : Révélations = Chapitre 4 : Akira Septem
Duo : Euh… La Terre appelle Junior. Je répète :
la Terre appelle Junior…
*error system-error system*
Quatre : Juuuuuuuuuuniooooooooooooor ???!!!
Trowa : Où est-ce qu’elle peut bien être ??
Heero : ‘sais pô !
Duo : Elle doit se cacher.
Wufei : Et pourquoi ça ?
Duo *hausse les épaules * : Qu’est-ce tu veux
qu’j’en sache moi !
*tip tip tip… tap tip tip… tak tak…*
Heero: Chuuuuut... Vous entendez ?
*tip tip tip tip tip tip tip-Euh…-tap tap tip tip…*
Heero: Je crois que c’est le bruit de...
Duo : DES TOUCHES D’UN CLAVIER D’ORDIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII !!!!!!!!
*traverse monts et vallées et finit par arriver devant
une habitation du genre maison dans les arbres (pour faire simple :
appartement dans Fondcombe… Ben quoi, on a le droit de rêver non ?), y
grimpe tant bien que mal [s’apercevant plus tard qu’il y avait un ascenseur] et
entre par la fenêtre dans une large pièce illuminée de toutes parts par de
grandes baies vitrées (imagination débordante la Jr là…), regarde partout et
aperçoit enfin l’objet de sa recherche en train de taper un texte à
l’ordinateur*
Duo*lui saute dessus * : Juuuuuuuuuuuuuuuuuuuuniooooooooooooooooooooooor !!!
??: Pardon ?!! Excusez-moi mais y a erreur là !
Duo : O.O Mais… Mais….
??: Moi c’est Space Shini…
Jr *arrivant * : Oh, mince, y m’ont trouvée !!!
Bon, ben… Les gars, j’vous présente Space Shini…
Heero : Et on peut savoir ce qu’elle fait en train
d’écrire avec TON ordi !!
Jr : Bien… Bien sûr… Euh… Disons que… Ben, quand
j’ai pu d’inspi… Ben, c’est elle qui prend le relais !!
-_-O
Duo : Donc c’est à elle qu’on doit tout ce qu’est
space ?
Jr : Bah… Officiellement…
Quatre : Parce qu’officieusement c’est encore et
toujours toi !!
Jr : pppppppppppppppppppp Quat’ !!
Trowa : C’est J qu’est encore à l’origine de tout
ça ?
Jr : Nan, c’est moi !! J’en avais marre de
faire toujours 36 trucs à la fois donc j’ai décidé de me cloner !
Duo*mettant ses doigts en signe de croix * : Vade
retroooooooooooooooooooooo !!!
Jr : Bon, c’est pas tout mais… T’en es où Space
Shini ?
Space : Chapitre 3 finit !!
Jr*lui saute au cou * :
Miciiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!!
Space : Mais la fin est foireuse…
Jr : Tant pis ! J’ai l’habitude de finir en
queue de poisson !
Space : A toi de voir maintenant…
Jr : Allez, en voiture !!
Duo : Au fait… T’étais où pendant que Space
écrivait ?
Jr*soudain écarlate * : Quelque part…
Quatre : Racooooooooonte !!!
Jr : Nan !
Duo : Pourquoi ?
Jr : Parce que j’me suis pris un gros râteau par le
jury qui m’a fait passer !!
Duo : Bah… Ils savent pas s’qu’y perdent !!
Jr : Yeap !! Et ils m’reverront l’an prochain !!!
Space : Tu changeras jamais…
Jr : Pourquoi veux-tu qu’je change ?
Space : Laisse tomber… Private joke… Bon, on
s’attèle au chapitre 4 ?
Jr : Yeap !!
Reviewssssssssss pliiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiz !!!!
Merci d’avance J
Space Shini
et Shini Jr