Guten Tag, fan de Gundam Wing ! Pour ceux qui suivent, j’innove en matière de bonjour !! Encore un chapitre assez tordu de cette fic sortie tout droit de mon esprit de droguée (droguée à Gundam, je vous rassure ! ^^). Profitez du fait que ce soit encore simple… ça se complique encore après !! Et oui, je ne sais pas faire dans la simplicité ! (désolée)

Base : New Edwards... Euh, non, Gundam Wing lol

Genre : sombre et bizarre (quand j’vous dis que je sais pas faire dans la simplicité… !!!)

Note : les paroles en italiques sont les pensées des personnages, une couleur correspondant à un personnage (sauf en blanc)

Disclaimers : * pleure toutes les larmes de son corps *

 

Mon passé, Notre présent, Leur avenir…

 

L‘agitation règne parmi les pilotes : Heero est dans les pommes, Octave avoue indirectement un autre de ses secrets à Duo avec qui elle sort maintenant. De leur côté, Quatre et Trowa évitent un douloureux sujet qui leur brûle pourtant les lèvres depuis longtemps. Wufei, quant à lui, réfléchit...

 

Chapitre 4 : Un passé bien présent

 

 

Tout est si sombre… Heero ? Heero, est-ce que tu m’entends ?

Qui est là ?

C’est Quatre. Est-ce que tu vas bien ?

Laisse-moi tranquille ! Pourquoi es-tu venu ? Je n’ai besoin de personne !

Tu te trompes Heero. Si ce que tu dis étais vrai, tu n’aurais pas crié au secours cet après-midi.

C’est absurde ! Je n’ai pas crié, et encore moins au secours ! Je n’ai besoin de personne !! Va-t-en Quatre !

Non.

Pourquoi ? Ça t’amuse apparemment.

Pourquoi dis-tu cela ? Tu sais parfaitement que c’est faux.

Quatre… Tu as toujours su être là quand on avait besoin de toi et ce depuis le début. Mais ça ne marche pas avec moi ! Tu ne m’auras pas !!

Qu’est-ce que…

Ne mens pas Quatre, je t’en prie. Tu as voulu jouer à Mère Térésa, et bien voilà c’est fait. J’espère que tu es content de toi.

Je ne comprends pas.

Je te parle d’Octave, Quatre ! Pourquoi l’avoir intégrée aussi rapidement ? Je ne voulais pas qu’elle soit mêlée à tout ça !!!

Je te demande pardon ?

Je l’ai connue il y a quelques années. Peu avant le lancement de l’Opération Météore. J voulait faire d’elle mon successeur mais je m’y suis farouchement opposé. Après ça, je l’ai obligée à se cacher en lui ordonnant de ne jamais revenir. Je ne voulais plus la voir je crois.

C’était donc cela…

Mais ce n’est pas tout Quatre. Elle ne doit pas se battre. Elle n’est pas… Elle ne doit pas !!

Explique-toi Heero.

Je ne sais pas comment exprimer ça mais… C’est si dur de la voir se battre en sachant que…

Que quoi ? Explique-toi bon sang !!

Elle est malade Quatre. Et ce depuis l’arrivée de l’Alpha. Je … Je voulais lui éviter ça mais j’en ai été incapable ! Elle a quand même piloté ce maudit engin !!

Qu’est-ce que l’Alpha a à voir là-dedans ?

C’est un modèle dérivé du Gundam Zéro. La seule véritable différence se trouve dans son système d’autodestruction.

Continu… s’il te plaît.

Il s’agit d’un virus. Un virus mortel tuant le pilote et détruisant tous les systèmes informatiques de l’appareil. Elle est condamnée Quatre et ce contre son gré… et contre le mien.

Tu as l’air de beaucoup tenir à elle…

Plus que je ne le voudrais…

Y a-t-il d’autre chose que tu souhaites me dire ?

Laisse-le. Tu ne peux rien pour lui.

 

 

L’Américain serra Octave un peu plus fort dans ses bras. Il ne pouvait croire ce qu’elle venait de lui dire sur l’Alpha.

« Es-tu vraiment sûre que…

-Le système d’autodestruction est défectueux Duo. Il s’est enclenché tout seul lors d’un essai. Personne n’a pu l’arrêter jusqu’à maintenant.

-Et il émet toujours le virus ?

-Uniquement dans le cockpit.

-Pourquoi n’as-tu pas arrêté de le piloter dans ce cas ?

-C’est devenu comme une drogue. A la fois source de mon mal mais aussi mon antidote.

-Quel paradoxe ! »

Duo relâcha un peu son étreinte afin de mieux voir le visage de sa moitié. La lune éclairait à peine la pièce mais il n’eut pas de mal à distinguer de la peine sur le visage de son amie. La main, ou plutôt le gant, d’Octave s’approcha du visage du natté afin d’essuyer l’unique larme qui roulait lentement sur sa joue.

« Pourquoi pleures-tu ?

-Parce que…

-Dis-moi.

-Je ne veux pas qu’on soit séparé.

-La mort fait partie de la vie Duo. C’est en partie pour ça que je regrette que tu m’aies embrassée.

-Réctification : Tu m’as embrassé !

-Peu importe, fit-elle en secouant la tête. Le fait est que j’aurais préféré que nous n’allions pas si loin.

-Tu voulais m’éviter une peine supplémentaire.

-Ce que nous allons vivre ce soir sera déjà assez dur.

-Je t’aime Octave.

-Ne dis pas ça, je t’en prie.

-Et si j’ai envie ? »

Mais il n’obtint aucune réponse. Octave se leva précipitamment, le fixa d’un air noir et sortit en lâchant un vague « j’ai quelque chose à faire ». N’ayant pas l’habitude de ce genre de comportement, l’Américain la suivit. Il la rattrapa dans l’escalier où elle s’arrêta vivement. Inquiet, il courut jusqu’à elle et la découvrit s’accrochant désespérément à la rambarde.

 

 

Le jeune homme s’approcha doucement de l’appareil, appréhendant ce qui allait se passer. L’Alpha était impressionnant et Wufei crut avoir devant lui un mélange entre le Zéro et le Deathscythe. Le pâle rayon de lune qui traversait le hangar lui donnait un air morbide et majestueux, accentuant le malaise du pilote du Shenlong.

Qu’est-ce qui peut bien m’arriver ? Qu’est-ce qui est en train de nous arriver ? Tout cela dépasse de loin nos compétences. Et Octave qui n’est pas là ! Mais qu’est-ce qu’elle fait ? J’espère qu’il ne lui est rien arriver de grave… Mais qu’est-ce que j’ai à m’inquiéter pour elle ? Je suis sûr qu’elle va bien… où qu’elle soit, je suis certain qu’elle va bien…

Le Chinois approcha encore de l’armure géante, respirant difficilement.

Tu es mon seul moyen de la contacter… Je t’en prie aide-moi par Nataku…

Décidé, il fit encore quelques pas et commença à grimper sur la structure métallique. Le gundamium était étrangement chaud et quelque chose, comme un sixième sens, lui dit que l’appareil était prêt à décoller. Les réacteurs se mirent alors à vrombir et l’Alpha se mit à bouger.

 

 

« Quatre, pressa Trowa à voix basse, dépêche-toi, je t’en prie. »

A sa grande surprise, il fut obéit, mais pas par celui à qui il l’avait demandé. Heero se réveilla soudain, ouvrant péniblement les yeux. Des yeux étrangement tristes et expressifs.

« Alors ? demanda le Français.

-Quatre est réellement un saint. »

Subjugué, le châtain sourit, n’en demandant pas plus. La simple vue d’un Heero « humain » lui suffisait. Quatre pouvait être fier de lui. Trowa se tourna de nouveau vers le blond, s’attendant à rencontrer ses deux turquoises. Mais ça ne fut pas le cas. Au contraire, Quatre était toujours en transe et arborait un air contrarié.

Qu’est-ce que… Bon sang, Quatre ! Bats-toi ! Je t’en prie…

Mais le blond n’entendit apparemment pas son appel. L’inquiétude se lisait aisément sur le visage du Français et Heero s’approcha à son tour. Toujours allongé, Quatre gardait un air noir voire méfiant.

« Mais qu’est-ce qui se passe ? Il devrait déjà s’être réveillé…

-Je crois savoir, affirma le Japonais en posant sa main sur celle de Quatre. Il… »

Mais il ne put continuer. Un bruit assourdissant couvrit soudain sa parole et ils devinèrent aisément qu’il s’agissait du vrombissement des réacteurs d’un de leurs Gundams.

 

 

Octave se redressa avec peine. La douleur se faisait de plus en plus contraignante mais elle savait qu’elle risquait beaucoup plus gros si elle laissait s’échapper son Gundam. Soutenue par Duo, elle courut le plus vite possible. Elle devait arriver à temps. Il ne pouvait en être autrement…

 

 

Le Chinois s’accrocha comme il put à la paroi lisse de l’Alpha. Les tôles devinrent rapidement brûlante et il sentit une vive douleur lui parcourir le bras.

Le… Le virus ?

L’Alpha tenta de décoller mais le plafond amovible du hangar ne voulut pas céder sous la pression du sabre laser. Wufei entendit quelqu’un jurer dans l’intercom. C’était une voix de garçon, plutôt claire mais avec un accent nordique prononcé.

Attend que je t’attrape toi. On n’essaye pas de voler un Gundam sans affronter son pilote !

Wufei continua son escalade tandis que l’appareil commençait à bouger avec peine.

Il doit commencer à sentir les effets des radiations.

Le Chinois en profita et atteignit le cockpit qui s’ouvrit immédiatement. Une autre voix retentit dans l’intercom. Cette fois-ci, c’était celle d’Octave.

« Arrêt des fonctions premières Alpha. Arrêt immédiat des fonctions actives ! »

Comment est-ce possible ?

Duo appela vivement le Chinois d’en bas. Le jeune homme se retourna vivement aux cris de l’Américain et découvrit ses deux compagnons au sol, la plus jeune des deux parlant à sa montre.

« Est-ce que tout va bien Wuffy ? s’égosilla Duo pour couvrir le bruit décrescendo des moteurs.

-Ça va Maxwell, je te remercie.

-Qui est dans le cockpit ? demanda Octave.

-Je ne le connais pas, affirma Wufei. Un grand châtain avec des cheveux courts. Il n’a pas d’uniforme.

-Laisse-moi voir. »

La jeune fille, bien qu’encore faible, se hissa jusqu’au cockpit et y découvrit un jeune homme d’une vingtaine d’années à peine. Bien qu’évanoui et en sale état, Octave reconnut aisément son compatriote.

« Max… »

 

 

Heero sentit son cœur battre plus rapidement alors que le vrombissement s’arrêtait.

« Que s’est-il passé ?

-Je n’en sais strictement rien mais je compte bien le savoir. Reste avec Quatre, je vais au hangar. »

Trowa acquiesça et laissa le Japonais partir. Il était trop inquiet pour son ami pour le laisser seul à l’infirmerie. Ces derniers temps, Quatre avait vécu des choses bien plus importantes que d’ordinaire. La révélation d’Octave notamment l’avait complètement scié et il avait eu grand besoin de se confier. Mais il ne l’avait pas fait. Une fois de plus, il avait tout gardé pour lui, empirant ainsi son mal.

Le Français s’assit doucement sur le bord du lit et observa son ami. Son teint pâle ne l’effrayait pas d’ordinaire mais les circonstances lui donnait l’effet inverse. Ses joues roses avaient perdu tout leur éclat et le sourire habituel du jeune Arabe était ici transformé en une expression de profonde contrariété.

« Reviens Quatre… S’il te plaît, reviens. »

Mais il ne se fit pas obéir, une fois de plus. Le blond resta plongé dans sa transe, semblant y être prisonnier.

 

 

Heero courut aussi rapidement que ses jambes encore faibles le lui permettaient. Pour la première fois de sa vie, le jeune homme courait dans un autre but que de fuir et cela lui sembla plus qu’étrange. Il avait un pressentiment, quelque chose lui disait que même si les moteurs s’étaient arrêtés, ils pouvaient redémarrer à tout moment. C’est ainsi que, poussé par l’énergie que lui procurait ce sentiment, il accéléra encore le rythme et se retrouva face à Octave.

Des tas de questions lui vinrent à l’esprit mais il préféra les refouler lorsqu’il vit les traits tirés de son équipière.

« Heero ! s’écria l’Américain du haut du cockpit de l’Alpha, aidant Wufei à tirer un paquet de l’appareil. Content de te voir debout mon pote ! »

Le Japonais lui adressa un signe de la main et se tourna vers l’adolescente qui s’était rapprochée de lui.

« Il faut qu’on parle, fit-elle simplement en le regardant droit dans les yeux. Le passé nous rattrape. »

Mais elle ne put rien ajouter…

 

 

Un quart d’heure plus tard. A l’infirmerie.

« Alors c’est lui Max ? fit Duo pour la dixième fois.

-On peut savoir en quoi ça te pose un problème ? demanda le concerné.

-Reste poli quand tu lui parles, ordonna l’adolescente.

-OK, OK, t’énerves pas ma puce.

-Et ne l’appelle pas comme ça, avertit le natté, sinon…

-Sinon quoi ? Je suis attaché. Je vois pas ce que je pourrais faire avec les mains liées dans le dos et les pieds attachés à ma chaise ! D’ailleurs, la corde est trop serrée…

-Et puis quoi encore ?! Tu vas nous demander une bière après ?

-Y en a pas, répondit Max.

-Calme-toi Octave, demanda Heero.

-Comment tu sais ça toi ? s’enquit Duo.

-Un peu plus bas s’il vous plaît, supplia Trowa toujours au chevet de Quatre. Mais c’est vrai ça, comment il peut savoir ça ? »

Octave souffla en fixant le jeune homme attaché à la chaise puis ferma les yeux.

« C’est une longue histoire Duo.

-Trop longue à raconter, ajouta Max en regardant l’Américain à son tour.

-J’aimerai savoir, insista celui-ci.

-Je vois que ni l’un ni l’autre n’avez rien dit à ce sujet… dit mystérieusement le détenu en plongeant son regard perçant dans les yeux d’Heero puis dans ceux d’Octave. Je pensais que toi au moins tu montrerais au monde que les new-types ne sont pas si naturel que ça…

-Tu te trompes Max. Il existe des new-types ‘‘naturels’’.

-Je sais ma chérie, je sais… répondit-il doucement. Mais ils ne font pas le poids face à nous !

-A nous ? interrogea Duo.

-Non, Max. Une fois de plus tu te trompes. Tu es seul dans ton combat.

-Oh non mon amour. Tu es à mes côtés et ce pour toujours… »

Duo se leva brusquement, se mettant devant Octave, coupant ainsi le contact visuel avec Max.

« Premièrement Octave ne se trompe pas et secundo elle n’est pas ‘‘ton amour’’, s’empressa de déclarer l’Américain.

-Je vois que tu m’as remplacé… Dommage. On aurait pu faire de grandes choses ensemble. On aurait pu donner naissance à une nouvelle race.

-Tu es cinglé !

-Une nouvelle race ?

-Il veut anéantir les new-types naturels, expliqua la jeune fille au natté. Anéantir les gens comme Quatre…

-C’est bien ce que je pensais », se décida à dire enfin Heero.

Adossé au mur à côté du lit du jeune blond, le Japonais fixait leur prisonnier le plus froidement du monde. Peu lui importait de l’avoir connu autrefois, cet homme avait changé. Il n’était plus le rival qu’il avait connu, non, c’était maintenant une bête sauvage assoiffée de pouvoir.

« Alors comme ça tu as décidé de tuer tout le monde pour ton simple petit bonheur ? ironisa Duo.

-Duo s’il te plaît arrête, supplia Octave.

-Et pourquoi est-ce que j’arrêterai ? s’emporta-t-il soudain. C’est pour combattre ce genre de types qu’on nous a engagé, non ?

-Je ne dis pas le contraire mais…

-Il n’y a pas de mais Octave. On n’arrête pas ces gens avec des mais ! Tu m’entends ?! »

La voix de Duo se faisait étrangement forte et l’assemblée ne reconnut pas alors l’Américain qu’ils avaient l’habitude de côtoyer.

« Maxwell calme-toi, essaya Wufei en vain.

-Je suis parfaitement calme et je n’ai jamais été aussi lucide de ma vie !! »

Octave reconnut alors la personne qui vivait en lui à ce moment-là et réagit d’une manière assez inattendue : sans prévenir, elle décocha le plus beau crochet du droit qu’elle ait jamais décoché, envoyant l’Américain au tapis, puis elle enleva son gant droit et s’approcha de Max. Sa main était d’une pâleur étrange et les veines ressortaient de façon inhabituelle. Ses doigts et son poignet étaient d’une finesse extraordinaire mais le plus curieux se rapportait à son avant bras. De loin, il paraissait tout à fait normal mais plus Octave l’approchait du nez de Max et plus celui-ci voyait les rides, les tâches et autres désagréments dus à la pâleur de sa peau. On pouvait voir le sang couler dans ses veines.

« Voilà ce qu’est un new-type artificiel Max.

-Au lieu de me montrer ce que je vois tous les jours sur mon propre corps, tu ferais mieux de t’occuper de mon… ‘‘remplaçant’’. »

Octave se retourna vivement vers Duo et n’en crut pas ses yeux. Le jeune homme était toujours sur le sol, inconscient. Mais Octave eut la nette impression que quelqu’un l’avait aidé à ne pas se relever.

« Qu’est-ce que tu es en train de lui faire ?

-La même chose qu’au petit blond.

-Qu’as-tu fais à Quatre ! s’emporta Trowa à son tour.

-Trowa assieds-toi, fit la jeune fille.

-Hors de question !Il est sûrement en train de le tuer !

-Et il pourrait très bien te tuer aussi ! Crois-moi Trowa, assieds-toi et occupe-toi de Quatre !

-Mais…

-Je t’en prie… »

Transpercé par les deux turquoises de l’adolescente, le Français renonça à s’occuper lui-même du jeune homme. Il ne sut pourquoi mais il eut l’impression qu’Octave lui avait dit autre chose alors qu’elle lui demandait de s’asseoir. Fixant toujours son équipière, il retourna à sa place.

Je te fais confiance Octave. Même si j’ignore si ce que tu as en tête marchera. Mais je t’en prie, pas d’imprudence toi non plus…

Je te le promets Trowa. Je ne me laisserais pas avoir une seconde fois !

Octave ?

Oui.

Comment fais-tu cela ?

Je suis un new-type. Je l’étais déjà avant de piloter l’Alpha et…

Désolé de vous interrompre mais il y a plus urgent Octave. Quatre et Duo ont besoin de nous.

Heero ? Toi aussi ?

Heero est un new-type naturel. Ses pouvoirs ne sont pas aussi développés que les miens ou que ceux de Quatre mais il peut communiquer par télépathie.

« Que de temps perdu en paroles inutiles Octave ! Tu sais très bien que je sais lire dans les pensées ! Et je peux par exemple te dire que ton cher ami natté est en ce moment même en train de se demander si tu vas bien…

-Si jamais tu touches à un seul de ses neurones encore une fois…

-Oups, tu as deviné que c’était moi quand tu as si fortement frappé ton petit ami.

-Petit ami ?! s’exclama Wufei. Parce que tu sorts avec Duo maintenant ?!!!

-Oh non pas toi ! désespéra-t-elle.

-Je te croyais plus fort que cela Wufei Chang, interrompit Heero en se dirigeant vers le Chinois.

-Et voilà ma chérie, nous voilà de nouveau seuls à seuls…

-Comment cela ? demanda-t-elle peu rassurée par l’assurance dont faisait preuve Max.

-Regarde autour de toi voyons. »

Elle obéit à cet ordre malgré elle et elle vit un de ses pires cauchemars se réaliser : Trowa veillait sur un Quatre à demi mort, Duo agonisait au sol et Heero tentait en vain de faire revenir Wufei à la raison. La pièce se mit alors à tournoyer autour d’elle et tout devint sombre. Les ténèbres envahirent son esprit, ne la laissant voir que Max et la chaise sur laquelle il était. Tout espoir la quitta alors, la forçant à se soumettre à la fatalité qui se présentait à elle. Anéantie, elle s’approcha de son geôlier.

« Non, cela ne se peut pas, fit-elle, des larmes coulant sur ses joues.

-La vie est cruelle tu sais…

-Mais tu es mort !

-Je suis pourtant devant toi. »

Ereintée par une lutte déjà perdue, elle se laissa tomber au sol aux pieds de son ex-petit ami. Ravi, celui-ci se détacha et se mit à genou pour lui faire face.

« Le passé est derrière nous maintenant mon amour. Chacun le sien. Mais aujourd’hui est un jour nouveau. Nous jouons notre présent pour améliorer le futur des autres. Notre présent pour leur avenir. N’est-ce pas merveilleux mon amour ?

-Notre devise…

-Mon passé, notre présent, leur avenir…

-Tu es cinglé… 

-Mais c’est ainsi que tu m’aimes. »

 

 

To Be Continued…

 

Ah ah! Alors ami lecteur? Aurais-tu des questions à me poser ?

Duo : Qu’est-ce que c’est que tout ça ??

Heero : Et encore un plan qui tombe à l’eau… Pff… J’suis un new-type alors ?

S Jr : Heero, Octave et Max sont des new-types. Et pour te répondre Duduche…

Duo : Grrr…

Jr : On dit qu’il faut croire ce qu’on voit mais ne pensez-vous pas que ce que voit Octave est un peu étrange ?

Trowa : Et Quatre ? Il va se réveiller ???

Jr : Patience, le chapitre 5 arrive…

 

J’arrive pas à croire que j’en suis déjà au 5^e chapitre… Comment est-ce que je vais l’appeler celui-là…Quelqu’un aurait-il une idée ? Sivouplait, pour une désespérée des titres ! mdr !!

dreamangel7.shinijr@caramail.com, préciser que c’est pour ShiniJr…

Merci d’avance et Hasta luego amigos!!