Nyaha ! Je sais pas si ça veut dire quelque chose
mais : Nyaha !!
C’est donc le septième chapitre de Mp, Np, La, ma fic de
Gundam Wing super étrange. Il est prévu que je fasse une dizaine de chapitres
alors… c’est bientôt la fin ! Mais me connaissant, je vais
pas tenir mon contrat et je vais en faire plus !! Alors ? Presque la fin ou véritable commencement ??
Duo : Faites que ce soit bientôt la fin.
Jr :
Bah pourquoi ?
Duo :
Ben… parce que je veux savoir si… enfin, si ça se finit bien quoi !
Jr :
Tu verras bien…
Duo :S’il te
plaît ami lecteur, fais une pétition pour que je ne finisse pas écrabouillé ou
quelque chose dans ce genre.
Jr :
Qu’est-ce qu’ils vont pas chercher quand même… Je me demande bien pourquoi… ^___^
Base: Gundam Wing
Genre :
sombre et bizarre (ça vient de moi donc c’est normal !!), yaoi.
Note : les paroles en italiques sont les pensées des
personnages, une couleur correspondant à un personnage (sauf en blanc).
Disclaimers : le concept ne m’appartient pas. Seuls Octave
et les nouveaux « caractères » des pilotes sont à moi, ainsi
évidemment que les personnages que vous ne connaissez pas…
Mon
passé, Notre présent, Leur avenir…
Alors que Duo, Quatre et Trowa tentent de faire fonctionner l’Alpha,
Max apprend à Heero et Octave la véritable identité de l’un l’autre. Heero
souhaite en savoir plus mais, à la demande de l’adolescente, décide de se
réveiller pour sauver Duo d’une mort certaine. Enfin seuls, Octave tente de
faire revenir son ancien ami à la raison. Mais celui-ci en a décidé tout autrement
et utilise Wufei pour arriver à ses fins. Octave ne pourra malheureusement pas
l’en empêcher…
Une maison de Quatre. Le lendemain
après-midi.
Le corps était brûlant de fièvre. Un jeune homme posa
doucement sa main sur son front et hocha la tête en direction des autres.
Toujours pas de changement…
Le malade ouvrit péniblement les yeux, ses paupières lui
faisant horriblement mal.
« Qu’est-ce qui… s’est pass… passé ? »,
articula-t-il après un instant.
La tête du jeune homme de tout à l’heure apparut aussitôt
au-dessus de lui, sa longue mèche venant chatouiller le front de l’endormi.
« Tout va bien Quatre, tu as réintégré ton corps,
expliqua-t-il.
-Tr… Trowa ?
-Oui. Comment te sens-tu ?
-B… Bien, assura-t-il en se redressant lentement avec
l’aide du Français. Oct… Octave ? »
Les autres ne répondirent pas. Duo fit quelques pas en
boitillant, la mine sombre.
« Heero est avec elle. Viens… Mais prépare-toi… »
Que voulait-il dire par « prépare-toi » ?
Quatre l’ignorait… Mais en même temps il savait. Il avait été évanoui mais il
avait vu… il avait senti ce qui s’était passé… Et cette pensée le glaça
d’effroi…
Une maison de Quatre. La veille. En pleine nuit.
« Max… a pris… mon corps… » peina
le blond à déclarer.
Les trois autres se figèrent. Des tas de questions leur
vinrent à l’esprit mais ils préférèrent laisser finir leur amie. Ils avaient la
vague impression que le problème ne résidait pas seulement dans cet échange de
corps.
« Heero, souffla-t-elle.
-Je suis là.
-Il… Max va… »
Elle n’arrivait plus à parler. Les mots se coincèrent dans
sa gorge alors que Duo regardait le visage de Quatre avec anxiété. Les sourcils
du blond se froncèrent, ses yeux se plissèrent et il fit une grimace avant de
dire d’une traite ce qu’Octave avait à dire.
« Max est en train de mourir ! » fit-elle en
un râle.
La voix était pleine de souffrance et Heero devina aisément
ce qui se passait avant même qu’elle ne finisse sa phrase.
Alors Max était en train de mourir ? Mais et
elle ? Etait-ce le corps ou l’âme du jeune homme qui succombait à la
faucheuse ?
Heero se baissa, approchant son visage de celui du blond.
Ces yeux, ces deux turquoises… La détresse la plus grande s’y lisait aisément.
« Gomen-nasai [1]… Aldin…
-Dame
Octave ! [2]
-Makenai ! » [3]
Sa voix n’était plus qu’un léger soupir. Ce n’était plus la
voix de Quatre, tous l’entendaient bien, Duo le premier.
Non, ce n’était plus la voix de Quatre…
« Anata o shinjiteru Octave… Omae… o
shinjiteru... [4] »
Un sourire se dessina sur les lèvres du blond, incapable de
répondre. Savoir qu’Heero lui faisait confiance la réconfortait.
« J’y arriverai. Je… Je l’arrêterai », assura-t-elle
une dernière fois dans la langue qu’ils utilisaient tous.
Duo frissonna. Non, ce n’était pas la voix de Quatre, douce
et rassurante…
Non, c’était les adieux d’Octave…
Le lendemain.
Quatre ne se leva pas immédiatement, trop faible et surtout
paralysé par la peur de découvrir le corps de sa petite sœur… inanimé sur un
quelconque lit…
Non, il ne voulait pas voir ça !
Le blond décida de rester couché pour le moment. Non, il
n‘en avait pas la force…
Trowa le veilla encore et encore et tenta, malgré lui, de
lui expliquer petit à petit tout ce qui s’était passé. Ou du moins tout ce que
Quatre voulait savoir. Mais lui non plus n’avait pas la force d’admettre la
vérité sur ce qui s’était passé la veille. Non, c’était trop dur…
Wufei sortit prendre l’air et Duo alla à la cuisine. Aucun
des deux ne voulaient revivre tout ça.
Quatre insista auprès de son ami qui finit par céder. Il
inspira un bon coup, prit son courage à deux mains et commença le récit de la
partie la plus dure de cette histoire :
« Après nous avoir dit… par ton intermédiaire… que Max
était mourant, elle… elle a parlé avec Heero. Nous n’avons pas tout compris Duo
et moi mais sa dernière phrase… Quatre, c’est si dur de te le dire !
-S’il te plaît Trowa… Pour moi… »
Le Français plongea ses émeraudes dans les turquoises de
l’homme qu’il aimait. Il devait le faire… pour Quatre…
« Elle a déclaré à Heero qu’elle y arriverait, qu’elle
l’arrêterait. Comment ? Nous ne le savions pas encore. Mais elle n’ajouta
rien et tu t’évanouis de nouveau dans mes bras. Peu après, alors que tu étais
pâle comme un mort et que nous tentions de te réveiller, la porte de
l’infirmerie s’est enfin rouverte.
« Deux personnes en sont sorties successivement mais
aucun de nous ne put déterminer qui était à la poursuite de qui…
La veille.
Octave réintégra le corps de Max avec peine. Quatre
commençait à être très affaiblit lui aussi. Mais elle ne pouvait pas l’aider.
Elle devait d’abord mener son propre combat. Celui pour récupérer son corps.
Elle rouvrit prudemment les yeux et croisa les sombres
prunelles de Wufei. C’était son dernier espoir, elle devait tenter le tout pour
le tout. Elle observa les lieux autour d’elle pour trouver son corps mais rien…
‘‘Octave’’ avait disparu. Elle fixa de nouveau le pilote du Shenlong.
Etrangement, elle ne se sentit pas très rassurée par la
lueur qui émanait de son regard.
C’était étrange… Les yeux de Wufei brillaient d’ordinaire
mais là…
Ils ne brillaient pas, ils brûlaient...
Max ! Encore et toujours
toi !!
« Où est mon corps ? demanda-t-elle froidement.
-Ton ami fait dodo… Il n’arrivait pas à croire qu’il se
trouvait dans le corps d’une fille alors je l’ai assommé pour qu’il arrête de
m’étrangler et de me supplier de lui rendre son corps.
-Où… est-il ? »
Le jeune homme sourit et pointa le sol derrière lui avec un
pouce au-dessus de son épaule.
« Max, ton corps est en train de mourir, se
reprit-elle après avoir murmuré un « Merde ! Wu ! ».
-Non, pas mon corps Octave. C’est le tien
maintenant !
-Il fait un rejet de mon âme.
-Pauvre petite… Tu m’envoies navrer.
-Rends-moi mon corps !
-J’aurai dû parier que tu me le demanderais…
-Tu aurais dû le faire alors, tu aurais gagné !
-Tu parles avec une ironie déconcertante, tu sais.
T’avouerais-tu déjà vaincue ?
-C’est toi qui n’arrives pas à l’admettre ! »
Le corps de Wufei se retourna et reçut un superbe coup de
poing.
« Plus jamais je ne dirai du mal sur la force physique
des femmes ! déclara ‘‘Octave’’ en secouant la
main droite afin de faire passer la douleur.
-Détache-moi Wufei, vite ! »
Le corps de la jeune fille, tremblant sous le choc de
changer encore d’âme, se précipita sur le lit et défit les liens du prisonnier.
‘‘Max’’ s’empara alors de l’arme que portait ‘‘Octave’’ à la ceinture et fit
feu sur l’adolescente.
Le corps tomba à la renverse, rattrapé de justesse par
Octave afin de ne pas aggraver les dégâts.
Je fais vite. Promis Wu. Mais je t’en
prie tiens bon !
Il partit ensuite à la poursuite du fuyard qui avait
profité de l’occupation de son gardien pour déverrouiller la porte et se sortir
de cette situation.
Le lendemain.
« Nous n’avions pas entendu le coup de feu au départ.
Nous étions trop sonnés. Et puis, je devais veiller sur toi… »
Quatre sourit et serra la main de Trowa, l’empêchant ainsi
de froisser les draps sous sa nervosité.
« La suite est très confuse Quatre. Je ne sais pas si
tu arriveras à tout comprendre mais je vais faire de mon mieux.
« Wufei fut le premier à sortir de la petite salle. Du
moins, c’est ce que nous avons cru au départ… Après tout, elle nous avait
prévenus que Max avait pris son corps. Mais Wufei… Max sortit à sa poursuite.
Duo et Heero les suivirent à leur tour, ne sachant qui ils devaient réellement
craindre.
« Plusieurs coups de feu retentirent alors et le cri
que Duo poussa me glaça le sang…
Octave poussa au maximum les capacités de ce corps qui
n’était pas le sien.
Elle devait y arriver…
Coûte que coûte…
Elle accéléra encore le pas. Elle devait le rattraper avant
qu’il n’atteigne l’Alpha. S’il entrait dans le cockpit, c’en était fini de lui
et du corps de Wufei. Le Gundam ne le reconnaîtrait pas !
Dégainant son arme, elle s’apprêta à viser. Elle devait y
arriver… Coûte que coûte…
Des voix tentèrent de l’en empêcher.
Duo… Je fais ça pour nous… Aldin,
pardonne-moi Onii-san… Pardonne-moi de ne pas être digne de mon père…
« Max ! » cria-t-elle.
Le jeune homme s’arrêta. Il était à deux mètres à peine de
l’Alpha.
« Quelle ironie du sort tu ne trouves pas ?
fit-il en se retournant. Les amants terribles vont mourir
ensemble ! »
Mais elle ne laissa pas finir. Visant l’estomac de Wufei,
elle tira.
« D’après Heero, le premier coup de feu a touché Wufei
en plein estomac. Rassure-toi, il va bien. Sally a retiré la balle et il s’est
réveillé dans son corps il y a une heure. Duo a
particulièrement veillé à ce que ce soit bien notre
Wufei ! »
Quatre sourit doucement. Rassuré ? Oui, il l’était…
Mais qu’à moitié. Trowa avait dit qu’il y avait eu plusieurs coups de feu.
Effaçant son bref sourire, Trowa reprit :
« Le second était pour Duo…
Mais il n’était pas mort. Non, Max n’avait pas encore dit
son dernier mot. Heero et Duo arrivèrent à ce moment-là. La scène qui s’offrit
à eux les paralysa de stupeur.
Max, impérieux malgré son air de mort-vivant, faisait face
à Wufei, à genoux et se tenant le ventre. Du sang s’écoulait de sa blessure.
Les deux pilotes de Gundam hésitèrent. Qui était qui ?
« Max, attends ! dit enfin Heero. Tu ne peux pas
partir ! Tu as encore une chance de t’en sortir ! »
Mais aucun des deux jeunes hommes ne répondit. Tenant
toujours son arme, Octave se retourna et tira au hasard. Elle tira trois
balles. Ils ne devaient pas intervenir. Non, ils devaient la laisser faire…
Deux seulement allèrent se loger dans le mur.
« Il l’a reçue en pleine cuisse. Heero a réussit
facilement à l’extraire un peu… plus tard… »
Le Français aux yeux brillants se tut un moment, la force
de continuer le quittant un instant. Non, il ne pouvait pas répéter ce que Duo
lui avait décrit. Il ne pouvait pas…
L’Américain entra dans la pièce, une tasse de thé à la
main.
« Tiens. Je ne sais pas s’il est bon mais ça te
réchauffera un peu…
-Merci Duo, répondit le blond dans un faible sourire,
prenant la tasse et la posant sur sa table de chevet après en avoir bu une
gorgée. Et ta jambe ?
-Oh, ce n’est rien ! affirma-t-il
doucement. Je m’en sortirai… »
Mais le natté ne rassura guère son ami. D’ordinaire, il
aurait blagué sur sa blessure, souriant et allant carrément jusqu’à jurer
d’aller botter personnellement les fesses de celui qui lui avait fait ça !
Oui mais là, ce n’était pas n’importe qui qui lui avait
tiré dessus…
Duo s’assit du côté libre du lit de son ami et fit silence.
Trowa reprit une profonde inspiration et essaya de continuer. Mais rien. Les
mots restèrent collés dans sa gorge.
« Il s’est suicidé. »
Quatre se tourna vers Duo. Les yeux mouillés de larmes, il
regarda le blond droit dans les yeux et répéta :
« Après m’avoir tiré dessus, elle m’a dit « je
t’aime » et s’est suicidée…
Le cri de Duo se répercuta dans tout le manoir. Non, elle…
Elle n’avait pas pu…
Le natté se précipita sur le corps mais s’arrêta soudain.
Elle s’était tirée une balle dans la tête. Recroquevillé à côté de son propre
corps, Max pleurait… Les larmes coulaient sur les joues de Wufei mais Heero
savait pertinemment que ce n’était pas celles de son ami… Non, Max n’avait
jamais été son ami…
Passant à côté de Duo, il posa fraternellement sa main sur
son épaule, un sourire triste sur les lèvres. Il se voulait rassurant mais ne
pouvait pas. Rien ne pourrait jamais empêcher le chagrin de l’Américain… Ni le
sien…
Puis, se tournant vers le regard implorant du vrai Max, il
pointa son arme sur lui.
« La seule chose qui me retient est le fait que tu sois
dans le corps d’un de mes amis Max. Et que je veux revoir cet ami !
-Je ne voulais pas Heero… Je ne voulais pas, articula-t-il,
les larmes coulant en abondance sur des joues qui n’étaient pas les siennes.
-Pars Max. Meurs aujourd’hui ou vis dans l’éternelle
douleur de cet amour perdu.
-Je ne voulais pas… se lamenta-t-il.
-Mais elle non plus elle ne le voulait pas Max… Mais elle
non plus…. »
Des flots de larmes silencieuses coulaient maintenant sur
les joues du Japonais. Pour la première fois de sa vie, Duo vit Heero comme il
était réellement : un frère, quelqu’un de fragile et d’humain. Oui, Heero
était comme un frère pour lui. S’approchant, il posa sa main sur l’arme d’Heero
et la baissa doucement.
« Comme elle n’aurait pas voulu que tu te salisses un
peu plus les mains Heero.
-Non, c’est Aldin… Mon prénom est Aldin, Duo. Aldin
Odin Lowe Jr.
-Al... Aldin?
-Et elle, continua-t-il, pleurant ouvertement de rage, elle
était la fille de… de cet homme qui m’a servi de père pendant des
années !! »
L’arme d’Heero se baissa totalement. Non, Heero ne se
salirait pas plus les mains. Et à leurs pieds gisaient maintenant deux corps,
l’un définitivement mort, l’autre dans un état comateux.
« On ne s’en est pas tout de suite aperçu, finit Duo
en reniflant. Heero… Enfin Aldin… »
Quatre sentit son cœur se resserrer. Il n’osa pas poser la
question qui lui brûlait les lèvres. Et elle ? Elle ne pouvait pas être…
morte ?! Non, elle ne pouvait pas…
Et pourtant le doute persistait… Ce fut au tour de Quatre
de prendre une grande inspiration.
« Je veux la voir.
-Tu es sûr ? demanda Trowa.
-Si Wufei a réintégré son corps, il n’y a que deux
solutions pour la personne qui dort maintenant dans le corps d’Octave…
-Non, une… corrigea le natté, pessimiste.
-C’est soit Max, continua-t-il sans se préoccuper de
l’intervention de Duo, soit elle…
-Croisons les doigts alors ! » déclara
l’Américain en essuyant ses larmes d’un revers de manche.
Puis, aidant Quatre à se lever complètement et à marcher,
ils se dirigèrent vers la pièce voisine.
Pourquoi s’est-elle suicidée ? Mais
pourquoi ? Octave… Je ne voulais pas que tu partes… à cause de moi !!
Non, je ne voulais pas !! Et maintenant mon corps n’est plus et j’occupe
le tien. Oh Octave, si tu savais…
Je suis là Max.
Tu… Tu es vivante ?
Hmm… Disons que je suis entre la vie et
la mort… Ce serait plus juste je crois.
Si tu savais à quel point j’aimerai
faire machine arrière !
Mais tu sais que c’est impossible…
Je ne mérite pas… ce que tu m’as offert…
Si je t’ai offert mon corps, c’est que
je pensais que tu en étais digne.
Mais maintenant, suis-je seulement digne
de vivre ?
Le repentir est la meilleure des
solutions tu sais… Demander pardon… Sincèrement…
Tu ne l’accepteras jamais ! Ni toi
ni Aldin !
Je ne dis pas pour Aldin mais en ce qui
me concerne, je te crois prêt au repentir…
Tu me crois… prêt ? Oh Octave…
Comment pourrais-je l’être après tout ce que j’ai fait !
Je ne veux pas prêcher la bonne parole
mais tout est possible quand on y croit.
Je… Je suis désolé Octave… Je vous
demande pardon à toi et à Aldin… Pardon et merci.
Merci ?
Pour m’avoir ouvert les yeux. Au prix de
ta vie malheureusement…
Tu…
Je regrette de t’avoir fait souffrir, je
regrette d’avoir tenter de voler ton Gundam, je regrette de t’avoir pris ton
propre corps, je regrette… d’avoir… gâché ta vie Octave !
Tu… Tu regrettes ?
Bien sincèrement. Jamais je n’ai voulu
te blesser. Je t’aimais et je t’aime encore Octave. Si tout étais
à refaire, je changerais tout à partir de l’accident. Et…
… Et ?
Je ferais en sorte que tu sois heureuse…
avec ou sans moi…
Tu me … laisses partir ?
Je veux que tu restes Octave, que tu
vives avec eux ! Ce corps est le tien, je n’ai pas le droit de te le
prendre ! Ton ami à raison, je dois l’admettre : je dois mourir
aujourd’hui !
Si seulement tu avais une autre chance
toi-aussi…
Je l’aurais… Ne t’en fais pas…
Promets-moi juste une chose !
Tout ce que tu voudras.
Sois heureuse…
Compte sur moi.
Et prends soin de lui. Il t’aime plus
que tout tu sais. Je l’ai vu lorsque je l’ai… enfin…
N’en parlons plus tu veux ?
Et de quoi veux-tu que nous
parlions ?
Bah… disons que… J’ai eu une petite
discussion avec le Grand Patron et il se pourrait que… tu l’aies, ta deuxième
chance…Je devais juste voir si tu étais prêt… Mais attention, c’est un boulot
plus que sérieux !!
Mais…
Je sais que tu as bon fond et j’ai
confiance en toi. Protège-le comme tu l’aurais fait avec moi…
Protéger qui ?
Celui à qui tu dois la vie…
Silencieusement, le trio pénétra dans la pièce sombre. Le
lit était au centre de la pièce et Heero somnolait, à moitié couché,
la tête sur le ventre de sa sœur, entendant ainsi sa respiration et surtout les
battements de son cœur. Duo toussota légèrement, réveillant le Japonais de ce
rêve si doux dans lequel il s’était enfermé depuis l’extraction de la balle qui
avait transpercé ce corps si fragile.
« Où est Sally ? demanda le natté.
-Partie voir Wufei, répondit son compatriote. Est-ce que ça
va Quatre ? »
Le pilote du Sandrock hocha doucement la tête. Toujours
soutenu par Trowa, il s’avança jusqu’au lit et s’assit sur les draps encore
frais.
« C’est Sally qui a retiré la balle ?
-Oui. Elle s’était enfoncée plus profondément chez elle que
celle que j’ai retiré de la cuisse de Duo.
-Bien. Est-ce que vous pouvez nous laisser un instant s’il
vous plaît ? »
Hésitant, Heero et Duo s’approchèrent du lit chacun leur
tour. Le Japonais caressa tendrement la main de l’adolescente et Duo déposa un
baiser sur son front brûlant. La fièvre n’avait toujours pas baissé…
Puis ils quittèrent la pièce, pensant être suivit par
Trowa. Mais celui-ci fit subitement demi-tour et prit le blond dans ses bras
avant de déposer de nouveau un baiser sur le front de cet être si cher à son
cœur.
« Je serai toujours là pour toi Quatre… Quoiqu’il
arrive…
-Je sais Trowa.
-Et je… ce n’est sans doutes pas le moment mais… je… je
t’aime Quatre. »
Abasourdi, le jeune homme se blottit de nouveau dans les
bras du Français. Oui, il le savait… Leur étreinte prit fin et laissa place à
un doux baiser. Le cœur de Quatre s’allégea soudain.
« Trowa…
-Oui.
-Je crois qu’on est observé… » dit-il
en souriant.
Le châtain à la mèche tourna la tête vers la porte.
« Pourtant, il….
-Non, non, coupa son amant, de l’autre côté… »
Trowa tourna alors la tête vers le lit et croisa les deux
turquoises d’Octave. Il répondit à son sourire, bien que faible à cause de sa
fatigue, embrassa Quatre une dernière fois et sortit prévenir les autres après
avoir fait un petit signe à la malade.
« Je suis… contente… pour… pour toi.
-Et moi je suis heureux de te ravoir parmi nous. » dit-il en lui prenant la main.
Quatre n’eut pas le temps de rajouter autre chose qu’un
ouragan à la patte folle nommé Duo Maxwell débarqua dans la chambre et se jeta
sur le lit, le plus grand soulagement possible se lisant très aisément sur son
visage. Heero arriva tout aussi rapidement, immédiatement suivit par Sally et
Wufei. Elle leur sourit brièvement et la doctoresse ordonna à tous de quitter
la chambre pour des examens complémentaires.
Oooooooouuuuuuuuuuuiiiiiiiiiiiiiiiinnn!!!!
Heero: Qu’est-ce qu’elle a ?
Duo : C’est bientôt la fin de sa
fic !
Quatre : O.O C’est pas
vrai ? Elle va pas me faire ce coup là alors
qu’on vient à peine de se mettre ensemble Trowa et moi ???
Duo : A croire que si !
Jr et Octave : Oooooouuuuuiiiinnnn !
Duo : Bah, Tatave, pourquoi tu t’y mets aussi ?
Octave : Snif, parce que c’est
triiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiste !!!
Jr : Elle a raisoooooooon !
Trowa : Pff… Allez, t’as encore quelques chapitres à
faire non ?
Jr : Bah oui mais après ?
Quatre : Après on sera tous ensemble…
Jr : Ouuuuuaaaaaaaaaaiiiiiiiiis !!!! Une
partouse !!
Quatre : Euh, je pensais
pas trop à ça… -_-O
Jr : Je plaisante… Bon ben, il me reste une heure
pour le commencer.
Duo : Pourquoi une heure ?
Jr : Duduche, il est 4h du mat’ et faut que j’aille
m’inscrire à la fac dans les environs de trop tôt le matin !!
Duo : En bref t’as fait une nuit blanche pour faire
ce chapitre !
Jr : Voilà ! T’as tout compris !!!
Duo : Tu sais que c’est pas
bien ?
Jr : Et toi tu sais que ça faisait deux ans que
j’attendais d’avoir mon ordi et que maintenant que je l’ai (soit une semaine
demain) et ben il est allumé tous les jours ?!! Na ! :-p
Duo : Bon je m’incline…
Quatre : Mais la prochaine fois que tu fais une nuit
blanche alors que t’as cours le lendemain, gare à tes fesses !!
Jr : J’crois que là, c’est plutôt à toi de faire
gaffe aux tiennes !! Oups… J’crois que je vais éviter le regard de
Trowa en ce moment…
Bouh, peux pas croire que j’ai bientôt
fini cette fic…
Bon, chapitre 8, me voilà !!!
Dîtes, si quelqu’un veut bien me
consoler (ou me donner son avis…), voilà mon mail:
dreamangel7.shinijr@caramail.com
précisez juste que c’est pour Shini jr
sinon Dreamy va faire des yeux ronds en lisant vos messages…
Merci d’avance.
Shinigami Junior… Euh, Shini Jr !!
[1] je suis désolée
[2] Ne fais pas ça
Octave!
[3] J’y arriverai !
[4] Nous avons confiance en toi Octave… J’ai… confiance en toi…
Juste une chose : j’suis pas très sûre du
« omae o shinjiteru » = « j’ai confiance en toi », alors si
quelqu’un peut me dire si c’est bon ou pas. Vous avez le droit de m’engueuler
si c’est une grosse faute ! En fait, j’ai hésité entre « boku »
et « omae »… et, à l’instar du très célèbre « omae o korosu »,
j’ai opté pour le 2e… S’il vous plaît, dîtes-le moi si c’est une
erreur, j’veux pas mourir ignorante ! ^___^